LaFrance mĂ©tropolitaine partage ses frontiĂšres terrestres avec 8 pays: la Belgique et le Luxembourg au nord, lâAllemagne et la Suisse Ă lâest, lâItalie au sud-est, Monaco, Andorre et lâEspagne au sud. La France mĂ©tropolitaine est situĂ©e sur le continent europĂ©en, plus prĂ©cisĂ©ment en Europe occidentale.
DerniĂšre mise Ă jour janvier 2022 BIOLOGIE FAMILLE Sepiidae. TRAITS DISTINCTIFS CĂ©phalopode au corps mou contenant un flotteur os de seiche, tĂȘte munie de dix tentacules avec ventouses, dont deux plus longs que les autres, gros yeux. HABITAT EspĂšce dĂ©mersale qui frĂ©quente divers habitats benthiques, avec des migrations saisonniĂšres entre le plateau continental jusquâĂ 240 m de profondeur automne et hiver et la zone cĂŽtiĂšre printemps et Ă©tĂ©. Elle vit dans l'Atlantique Est du nord de la NorvĂšge au SĂ©nĂ©gal, et en MĂ©diterranĂ©e. ALIMENTATION CrustacĂ©s crabes, crevettes et petits poissons. Parfois cannibalisme. MATURITĂ SEXUELLE longueur dorsale du manteau 18 cm 1-2 ans/femelle. 14 cm 1-2 ans/mĂąle. PĂRIODE DE FRAI Au printemps dans les eaux littorales peu profondes les adultes meurent aprĂšs la reproduction. LONGĂVITĂ 1-2 ans. Les femelles fĂ©condĂ©es peuvent pondre jusquâĂ 3 000 Ćufs regroupĂ©s en grappes noires. Les Ćufs sâattachent Ă diffĂ©rents types de supports immergĂ©s, naturels ou artificiels, et leur incubation dure entre 1 mois et demi et 3 mois. Les jeunes seiches possĂšdent les caractĂ©ristiques morphologiques de lâadulte phase larvaire absente et sont appelĂ©es sĂ©pions ». En Manche, les principales zones de ponte sont situĂ©es en secteur trĂšs cĂŽtier baies de Saint-Brieuc, du Mont Saint-Michel, de Seine et de Somme en France ; baies de Lyme et Solent en Angleterre. En Bretagne et Normandie, les seiches sont pĂȘchĂ©es au casier entre mars et juin pĂ©riode de reproduction. Les casiers constituent aussi de bons supports de ponte pour la seiche. Ă la fin de la saison de pĂȘche, les casiers sont habituellement ramenĂ©s Ă terre et nettoyĂ©s, entraĂźnant la destruction massive dâĆufs de seiche. Conscients de cet impact, certains pĂȘcheurs ont dĂ©cidĂ© dâattendre lâĂ©closion des Ćufs de seiche avant de nettoyer leurs casiers. Pour Ă©chapper Ă ses prĂ©dateurs, la seiche envoie un nuage dâencre avant de sâenfuir. Elle est Ă©galement capable de changer de couleur en fonction de son milieu pour attirer les proies et se cacher des prĂ©dateurs. PĂCHE La seiche est une espĂšce Ă durĂ©e de vie courte et est caractĂ©risĂ©e par une forte variabilitĂ© dâabondance, dâune annĂ©e Ă lâautre. Ainsi, la production peut varier significativement dâune annĂ©e sur lâautre. La seiche frĂ©quente une vaste aire de rĂ©partition. Elle est prĂ©sente en MĂ©diterranĂ©e et dans l'ocĂ©an Atlantique Est de la mer du Nord jusqu'Ă l'Afrique du Sud. La seiche est pĂȘchĂ©e toute lâannĂ©e, essentiellement au chalut et au casier. La France exploite cette espĂšce en hiver, elle est exploitĂ©e au chalut chalutage hauturier, sur le plateau continental, entre le sud de lâestuaire de la Loire et les Landes, au large de la pointe du FinistĂšre et en Manche Ouest. Au printemps et en Ă©tĂ©, la seiche est pĂȘchĂ©e au filet, au casier ou au chalut dans les eaux cĂŽtiĂšres, pendant la pĂ©riode de frai. Les principales zones dâexploitation françaises sont la rade de Brest, le secteur sud Bretagne, le golfe du Morbihan, la baie de Bourgneuf, les Pertuis Charentais, le bassin dâArcachon et le golfe normano-breton. Les dĂ©barquements français ont atteint 6 547 tonnes en 2018. La Belgique exploite la seiche au chalut 819 tonnes capturĂ©es en 2018. ĂTAT DES STOCKS Stock en bon Ă©tat non dĂ©gradĂ© et non surpĂȘchĂ© Manche divisions Nord et centre du golfe de Gascogne divisions Mauritanie stock du Cap Blanc divisions et Pression de pĂȘche et biomasse compatibles avec lâobjectif du RMD 2. Nord et centre du golfe de Le stock de la Manche Ă©tait surpĂȘchĂ© en 2019. Stock reconstituable ou en reconstitution* MĂ©diterranĂ©e mer Adriatique Nord sous-rĂ©gion 17 inclue dans la division Biomasse faible malgrĂ© un niveau dâexploitation compatible avec lâobjectif du RMD Stock non dĂ©gradĂ© mais surpĂȘchĂ© SĂ©nĂ©gal-Gambie division Biomasse lĂ©gĂšrement supĂ©rieure au seuil de durabilitĂ©. Taux dâexploitation largement supĂ©rieur au niveau du RMD. Les scientifiques recommandent de ne pas augmenter les captures. Stock dĂ©gradĂ© et surpĂȘchĂ© Maroc stock de Dakhla divisions et Stock largement surpĂȘchĂ© et biomasse trĂšs faible. Les scientifiques recommandent une rĂ©duction de captures. Stock non Ă©valuĂ© Autres stocks de la MĂ©diterranĂ©e Ătat inconnu. LâĂ©valuation prĂ©cise de lâĂ©tat des stocks de seiche est difficile, la ressource dĂ©pend du recrutement quantitĂ© de juvĂ©niles entrant dans le stock de reproducteurs, lui-mĂȘme liĂ© aux conditions environnementales. Par ailleurs, bien que difficilement quantifiable, la mortalitĂ© par pĂȘche est importante Ă tous les stades de dĂ©veloppement de la seiche Ćufs, juvĂ©niles sĂ©pions et adultes. GESTION DES STOCKS Au niveau europĂ©en, la seiche nâest soumise Ă aucune rĂ©glementation. Sa production ne fait lâobjet ni de TAC 1, ni de taille minimale rĂ©glementaire spĂ©cifique. Les juvĂ©niles sont exploitĂ©s intensĂ©ment par certaines pĂȘcheries. En France, les mesures de gestion appliquĂ©es aux pĂȘcheries ciblant la seiche varient selon les rĂ©gions. Les ComitĂ©s rĂ©gionaux des pĂȘches de Bretagne et de Normandie ont un systĂšme de licence encadrant, au moins partiellement, cette pĂȘcherie. De plus, lâOrganisation des producteurs de Normandie a dĂ©fini des catĂ©gories commerciales et interdit la mise en vente dâindividus de moins de 100 g les sĂ©pions. Dans la bande cĂŽtiĂšre du golfe de Gascogne et de la façade Manche, zone dans laquelle le chalutage cĂŽtier dans la zone des 3 milles est interdit, la pĂȘche de la seiche est autorisĂ©e par dĂ©rogation et soumise Ă lâobtention dâune autorisation administrative. Des mesures de prĂ©caution pourraient Ă lâavenir ĂȘtre envisagĂ©es telles que la crĂ©ation de zones de conservation qui permettraient de contribuer Ă une meilleure protection des nourriceries protection des Ćufs et des juvĂ©niles par fermeture de zonesâŠ. En Mauritanie, la pĂȘcherie de Sepia spp. est gĂ©rĂ©e par un systĂšme de quota et la pĂȘche cĂ©phalopodiĂšre est fermĂ©e quatre mois par an Au Maroc, elle nâest pas soumise Ă quota mais elle bĂ©nĂ©ficie indirectement de mesures de gestion mises en place pour la pĂȘcherie du poulpe repos biologique, fermetures spatio-temporaires, maillageâŠ. En 2018, au Maroc, la pĂ©riode dâarrĂȘt de pĂȘche aux cĂ©phalopodes a atteint 182 jours soit la pĂ©riode la plus longue depuis 2005. Taille minimale de capture Cap Blanc Mauritanie 13 cm longueur dorsale du manteau CONSOMMATION Longtemps considĂ©rĂ©e comme nourriture du pauvre », la seiche est aujourdâhui trĂšs apprĂ©ciĂ©e en France. Elle est commercialisĂ©e le plus souvent surgelĂ©e, mais peut Ă©galement ĂȘtre vendue au noir », sans avoir Ă©tĂ© lavĂ©e, ou sous forme de blanc de seiche, câest-Ă -dire le manteau nettoyĂ©. La seiche fait partie des 15 premiĂšres espĂšces achetĂ©es en surgelĂ© par les mĂ©nages français en 2019 378 tonnes. La France et la Belgique importent principalement de la seiche fraĂźche en provenance des Pays-Bas et de lâEspagne. La seiche nâest pas trĂšs populaire en Belgique. Lâos de seiche est apprĂ©ciĂ© par certains oiseaux il est pour eux une excellente source de calcium. * Les donnĂ©es FAO comprennent des prises de seiches non identifiĂ©es Sepia spp. et Sepiola spp., dont la plupart seraient des S. officinalis. ** Stock pour lequel le niveau dâexploitation infĂ©rieur Ă celui permettant le RMD devrait permettre sa reconstitution si dâautres impacts que la pĂȘche pollutions environnementales, changement climatique⊠ne compromettent pas sa reconstitution. *** Analyse des stocks faite pour Sepia spp. Sepia officinalis reprĂ©sente la majoritĂ© des captures. 1 Total admissible de captures 2 Rendement Maximum Durable
DetroitReliant La Mediterranee A L Atlantique Petit Requin De L'atlantique Et De La Méditerranée La Mediterranee Pres De L'atlantique Bande De Terre Entre Deux Terre Reunissant Deux Mers Entre Deux Terre Reunissant Deux Mers Groupe De Personnes Reunissant Le
Dans les heures qui ont suivi lâinvasion russe, les autoritĂ©s de Kiev se sont empressĂ©es de demander de lâaide ânon pas Ă lâOuest, mais au Sudâ, constate le site de la section en bulgare de la radio RFE/Radio Liberty Ă Sofia. Et plus concrĂštement Ă la Turquie, par la voix de lâambassadeur dâUkraine Ă Ankara, Vasil Bodnar, qui a demandĂ© au gouvernement de Recep Tayyip Erdogan de âfermer les dĂ©troits du Bosphore et des Dardanelles Ă la marine de guerre russeâ. âNous demandons Ă la Turquie de prendre parti et dâaider lâUkraineâ, a ajoutĂ© lâambassadeur. Au deuxiĂšme jour des hostilitĂ©s en Ukraine, sa demande nâa toujours pas reçu de rĂ©ponse. Mais cette requĂȘte dĂ©montre une fois de plus le rĂŽle stratĂ©gique de ces dĂ©troits, qui sont, rappelle la radio, âla seule voie dâaccĂšs pour les navires russes naviguant dans les bassins baltique et mĂ©diterranĂ©en pour rejoindre la flotte de la mer Noire et accĂ©der ainsi rapidement aux cĂŽtes ukrainiennesâ. Et Ă la radio de sâinterroger face Ă la Russie, la mer Noire nâest-elle pas le maillon faible de lâAlliance atlantique ? Mais oĂč sont donc les navires de lâOtan ? Reprenant longuement une enquĂȘte publiĂ©e par lâagence Reuters, le quotidien en ligne bulgare Dnevnik nâhĂ©site pas sur la rĂ©ponse Ă donner Ă cette question. âMais oĂč sont donc les navires de lâOtan ? Dans la mer Noire, lâAlliance brille par son absenceâ, titre le journal le 25 fĂ©vrier. Et de constater quâau deuxiĂšme jour de lâinvasion de lâUkraine le navire de guerre dâun pays important de lâOtan hors la Turquie le plus proche se trouvait⊠en mer MĂ©diterranĂ©e. Et le dernier un navire de guerre français Ă avoir Ă©tĂ© vu en mer Noire lâa quittĂ©e fin janvier, poursuit le journal. Ce malgrĂ© les annonces tonitruantes ces derniĂšres semaines Ă propos de frĂ©gates notamment espagnole et danoise croisant vers la mer Noire pour prĂȘter main-forte aux forces navales de lâAlliance. La circulation des navires Ă©trangers en mer Noire est rĂ©gie par la convention de Montreux, qui exclut les pays riverains. Cette convention donne Ă©galement le droit Ă la Turquie, qui contrĂŽle les dĂ©troits, de les fermer en temps de guerre et si sa sĂ©curitĂ© est menacĂ©e. Armada russe Selon le site turc qui effectue une surveillance scrupuleuse des mouvements de navires de guerre Ă©trangers dans le Bosphore, quelque 16 vaisseaux russes ont rejoint la flotte de la mer Noire dĂ©but fĂ©vrier. Juste avant le dĂ©clenchement des hostilitĂ©s, ils ont Ă©tĂ© rejoints par six autres navires et un sous-marin. La marine turque, la seule Ă pouvoir tenir tĂȘte aux Russes, dispose quant Ă elle de 12 sous-marins et de 37 navires de guerre, mais tous ne croisent pas actuellement en mer Noire, poursuit le site. âEn mer Noire, lâOtan compte surtout sur la Turquie car ses deux autres membres, la Bulgarie et la Roumanie, ont des flottes trĂšs modestesâ, ajoute le quotidien Dnevnik. Or, selon tous les observateurs, Ankara a toujours Ă©vitĂ© la confrontation avec son grand voisin russe en mer Noire. âLâUkraine, elle, a perdu la plus grande partie de sa flotte aprĂšs lâannexion de la CrimĂ©e, en 2014â, poursuit la radio RFE/Radio Liberty. Selon le site spĂ©cialisĂ© Naval News, la Russie disposerait actuellement en mer Noire de 49 navires de guerre et de 7 sous-marins. La Convention de Montreux En vertu de lâaccord de 1936, dit âConvention de Montreuxâ, la Turquie contrĂŽle le Bosphore et les Dardanelles et a le pouvoir de rĂ©glementer le transit des navires de guerre. Elle garantit Ă©galement le libre passage des navires civils en temps de paix et limite le passage des navires nâappartenant pas aux pays de la mer Noire. En temps de guerre, ou lorsquâelle est menacĂ©e dâune agression, la Turquie est autorisĂ©e Ă fermer le dĂ©troit Ă tous les navires de guerre Ă©trangers. Elle peut Ă©galement refuser le transit aux navires marchands en provenance de pays en guerre avec elle et fortifier les dĂ©troits en cas de conflit. Tous les pays non riverains de la mer Noire qui souhaitent envoyer des navires doivent en informer la Turquie quinze jours Ă lâavance, tandis que les pays riverains de la mer Noire doivent donner un prĂ©avis de huit jours. Le passage est limitĂ© Ă 9 navires de guerre dâun tonnage total spĂ©cifique Ă tout moment, aucun navire de plus de 10 000 tonnes nâĂ©tant autorisĂ© Ă passer. Les navires dâun pays nâappartenant pas Ă la mer Noire ne peuvent pas dĂ©passer un tonnage total de 30 000 tonnes Ă tout moment et les navires ne sont pas autorisĂ©s Ă rester dans la rĂ©gion plus de vingt et un jours. Les Ătats de la mer Noire peuvent faire transiter des navires de tout tonnage.
Personnellementje crois Ă l'existence de l'Atlantide, mais c'est la premiĂšre fois que je la vois situĂ©e dans l'OcĂ©an Indien. On parle quelquefois de la MĂ©diterranĂ©e, le plus souvent de l'Atlantique, ce qui correspondrait aux descriptions faites par Pythagore, Platon et Edgar Cayce qui la situaient au-delĂ des Colonnes d'Hercule.Accueil Le contenu de cette fiche est canon. Fonction Ile mythique disparue PrĂ©sentation L'Atlantide, dĂ©signĂ©e Ă©galement sous le nom grec Atlantis, est une Ăźle mythique situĂ©e Ă l'ouest des Colonnes d'Hercule DĂ©troit de Gibraltar et Ă©voquĂ©e par le philosophe grec Platon dans deux de ses Ćuvres, le TimĂ©e et le Critias. Ce lieu lĂ©gendaire donna son nom Ă l'ocĂ©an Atlantique et ses habitants Ă©taient appelĂ©s les Atlantes. D'aprĂšs Platon, cette Ăźle dĂ©diĂ©e Ă PosĂ©idon connut un Ăąge d'or pacifique puis Ă©volua progressivement vers une thalassocratie conquĂ©rante dont l'expansion fut arrĂȘtĂ©e par AthĂšnes. L'Ăźle fut par la suite engloutie par les flots en punition des vices et de l'orgueil de ses habitants dans un cataclysme provoquĂ© Ă l'instigation de Zeus. Si le mythe a Ă©tĂ© peu commentĂ© et a eu peu d'influence durant l'AntiquitĂ©, il a suscitĂ© un intĂ©rĂȘt croissant Ă partir de la Renaissance. Au-delĂ de sa portĂ©e philosophique et politique, il a depuis donnĂ© naissance Ă de nombreuses hypothĂšses. Certains auteurs affirment que l'Atlantide est un lieu qui aurait rĂ©ellement existĂ© et qu'il serait possible de localiser. Dans le mĂȘme temps, l'Atlantide inspire de nombreuses interprĂ©tations Ă©sotĂ©riques, allĂ©goriques ou encore patriotiques qui ont donnĂ© lieu Ă une abondante littĂ©rature. L'Atlantide demeure un thĂšme fertile Ă travers les arts, en particulier de nos jours, dans les genres liĂ©s au merveilleux et au fantastique, comme la fantasy, le pĂ©plum, ou la science-fiction. Histoire Le mythe de l'Atlantide selon Platon L'histoire de l'Atlantide puise son origine dans deux Ćuvres du philosophe athĂ©nien Platon 428 Ă 348 avant le TimĂ©e et le Critias, qui sont prĂ©sentĂ©s comme une suite de La RĂ©publique et ont pour objet d'illustrer, Ă travers ce rĂ©cit, les vertus des citoyens idĂ©aux suivant Socrate, montrant comment une AthĂšnes vertueuse est venue Ă bout d'un ennemi malfaisant. Platon, inventeur » de l'Atlantide, y confronte deux images de la CitĂ© au travers de l'affrontement de deux d'entre elles, en des temps immĂ©moriaux. L'une - AthĂšnes - vouĂ©e Ă la justice, l'autre - Atlantis - Ă la dĂ©mesure. Selon Platon, dans Critias, lorsque les dieux se partagĂšrent le monde, AthĂ©na, la dĂ©esse de la guerre et de la sagesse, reçut la citĂ© d'AthĂšnes et PosĂ©idon, le dieu de la mer, Atlantis, traduit en français par Atlantide », pays des Atlantes. Cette derniĂšre est dĂ©crite comme Ă©tant une immense Ăźle situĂ©e Ă l'ouest des colonnes d'Hercule, une rĂ©gion fabuleuse, aux contours indĂ©terminĂ©s, bordĂ©e du royaume CimmĂ©rien au Nord et par le jardin des HespĂ©rides ou l'Ăźle des Bienheureux au Sud. L'Atlantide, Ăźle mythique perdue au-delĂ des colonnes d'Hercule Dans ce lieu mythique, PosĂ©idon s'y unit avec ClitĂŽ, une jeune mortelle autochtone, qui enfante cinq lignĂ©es de jumeaux masculins qui se partagĂšrent l'Ăźle, dessinĂ©e et organisĂ©e par leur gĂ©niteur divin en dix royaumes dont ils deviennent les premiers souverains. L'Ăźle tire elle-mĂȘme son nom de l'aĂźnĂ© d'entre eux, Atlas, tout comme la mer qui l'entoure, l'Atlantique. GouvernĂ©s par des souverains sages et modĂ©rĂ©s, eux-mĂȘmes descendants d'Atlas, les Atlantes, justes et vertueux, connaissent sur leur Ăźle un Ăąge d'or qui les amĂšne Ă Ă©difier une citĂ© idĂ©ale. En effet, les Atlantes exploitĂšrent les richesses naturelles - cuivre, fer, or-, fondĂšrent des villes et s'Ă©tablirent dans des palais enchanteurs, bĂątirent autour de leur citĂ© des murailles et des canaux, propices Ă la dĂ©fense et au commerce. Mais, progressivement, vers 9 000 ans avant l'Ă©poque de Platon, les descendants des premiers Atlantes deviennent de plus en plus expansionnistes et, pris d'une frĂ©nĂ©sie de conquĂȘtes, multiplient les invasions de la Libye jusqu'Ă l'Ăgypte et de l'Europe jusqu'Ă la ThyrrĂ©nie ». Cette expansion est stoppĂ©e par les AthĂ©niens et leurs alliĂ©s qui libĂ©rĂšrent les peuples soumis Ă leur joug tandis que Zeus punit les Atlantes, incapables de rester fidĂšles Ă leur origine divine. L'Atlantide, en punition des vices et de l'orgueil de ses habitants, ainsi que l'armĂ©e athĂ©nienne, furent alors engloutis lors d'un immense raz-de-marĂ©e associĂ© Ă des tremblements de terre, en un jour et une nuit. Ainsi, la citĂ© vouĂ©e Ă la mer pĂ©rit par la mer, laissant place Ă un limon infranchissable ». L'Atlantide Ă travers le TimĂ©e Dans le TimĂ©e, Platon raconte l'origine de l'Univers, l'origine de la CitĂ© et l'origine de l'Homme. Dans ce cadre, il Ă©voque l'Atlantide au cours d'un rĂ©cit fait par Critias, riche AthĂ©nien disciple de Socrate et parent de Platon. Selon Critias, son arriĂšre-grand-pĂšre DropidĂšs s'est vu confier par le lĂ©gislateur Solon VIe siĂšcle av. une confidence que lui-mĂȘme tenait d'un prĂȘtre Ă©gyptien du temple de SaĂŻs au cours d'un voyage d'Ă©tudes qu'il entreprit en Ăgypte en 570 av. sous domination perse Ă cette Ă©poque. L'Ăźle de l'Atlantide, une source d'inspiration universel ? Le prĂȘtre Ă©gyptien donne quelques indications gĂ©ographiques, puis entreprend de narrer la lutte des HellĂšnes menĂ©e par AthĂšnes, puis d'AthĂšnes seule, contre les soldats atlantes venus des Ăźles du fond de la mer Atlantique », Ă©vĂ©nements qu'il situe 9000 ans avant son Ă©poque. Peu de temps aprĂšs la victoire, des tremblements de terre surviennent Ă AthĂšnes ainsi que dans l'Atlantide. Le TimĂ©e donne ensuite une description gĂ©nĂ©rale de la civilisation atlante, de son expansion, de la guerre contre AthĂšnes et de la destruction finale de l'Atlantide. Voici l'extrait du TimĂ©e mentionnant l'histoire de l'Atlantide Les monuments Ă©crits disent que votre citĂ© dĂ©truisit jadis une immense puissance qui marchait insolemment sur l'Europe et l'Asie tout entiĂšres, venant d'un autre monde situĂ© dans l'ocĂ©an Atlantique. On pouvait alors traverser cet OcĂ©an ; car il s'y trouvait une Ăźle devant ce dĂ©troit que vous appelez, dites-vous, les colonnes d'HĂ©raclĂšs. Cette Ăźle Ă©tait plus grande que la Libye et l'Asie rĂ©unies. De cette Ăźle on pouvait alors passer dans les autres Ăźles et de celles-ci gagner tout le continent qui s'Ă©tend en face d'elles et borde cette vĂ©ritable mer. Car tout ce qui est en deçà du dĂ©troit dont nous parlons ressemble Ă un port dont l'entrĂ©e est Ă©troite, tandis que ce qui est au-delĂ forme une vĂ©ritable mer et que la terre qui l'entoure a vraiment tous les titres pour ĂȘtre appelĂ©e continent. Or dans cette Ăźle Atlantide, des rois avaient formĂ© une grande et admirable puissance, qui Ă©tendait sa domination sur l'Ăźle entiĂšre et sur beaucoup d'autres Ăźles et quelques parties du continent. En outre, en deçà du dĂ©troit, de notre cĂŽtĂ©, ils Ă©taient maĂźtres de la Libye jusqu'Ă l'Ăgypte, et de l'Europe jusqu'Ă la TyrrhĂ©nie. Or, un jour, cette puissance, rĂ©unissant toutes ses forces, entreprit d'asservir d'un seul coup votre pays, le nĂŽtre et tous les peuples en deçà du dĂ©troit. Ce fut alors, Solon, que la puissance de votre citĂ© fit Ă©clater aux yeux du monde sa valeur et sa force. Comme elle l'emportait sur toutes les autres par le courage et tous les arts de la guerre, ce fut elle qui prit le commandement des HellĂšnes ; mais, rĂ©duite Ă ses seules forces par la dĂ©fection des autres et mise ainsi dans la situation la plus critique, elle vainquit les envahisseurs, Ă©leva un trophĂ©e, prĂ©serva de l'esclavage les peuples qui n'avaient pas encore Ă©tĂ© asservis, et rendit gĂ©nĂ©reusement Ă la libertĂ© tous ceux qui, comme nous, habitent Ă l'intĂ©rieur des colonnes d'HĂ©raclĂšs. Mais dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre et des inondations extraordinaires, et, dans l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit nĂ©fastes, tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d'un seul coup dans la terre, et l'Ăźle Atlantide, s'Ă©tant abĂźmĂ©e dans la mer, disparut de mĂȘme. VoilĂ pourquoi, aujourd'hui encore, cette mer-lĂ est impraticable et inexplorable, la navigation Ă©tant gĂȘnĂ©e par les bas-fonds vaseux que l'Ăźle a formĂ©s en s'affaissant. VoilĂ , Socrate, briĂšvement rĂ©sumĂ©, ce que m'a dit Critias, qui le tenait de Solon. » - Platon, TimĂ©e, 24 e - 25 e L'Atlantide Ă travers le Critias Dans le Critias, Platon nous fournit davantage de dĂ©tails, contant notamment l'origine des habitants nĂ©s de l'union de PosĂ©idon et d'une mortelle prĂ©nommĂ©e ClitĂŽ, elle-mĂȘme fille d'un autochtone et leurs mĆurs, la gĂ©ographie de l'Ăźle, son organisation sociale et politique. Cependant, la fin du Critias est perdue, et le rĂ©cit s'interrompt au moment oĂč Zeus dĂ©cide de punir les Atlantes dĂ©cadents. NĂ©anmoins, si la lĂ©gende nous semble transmise par Platon, celui-ci ne l'utilise nĂ©anmoins qu'accessoirement pour illustrer son propos, qui est le devenir d'AthĂšnes. A travers le Critias, Platon nous dĂ©crit de façon prĂ©cise l'Atlantide, qu'il prĂ©sente comme un monde idyllique. Voici plusieurs dĂ©tails qu'il nous fournit sur cette Ăźle lĂ©gendaire L'Ăźle est situĂ©e au-delĂ des Colonnes d'Hercule, oĂč se trouvent des fonds vaseux, restes de l'Ăźle disparue. Depuis cette Ăźle, on a accĂšs au continent situĂ© plus loin. Ă l'Ă©poque de Platon, les Colonnes d'Hercule Ă©taient positionnĂ©es de part et d'autre du goulet de l'actuel Gibraltar. Le roi Ă©ponyme de l'Atlantide est Atlas, un fils du dieu de la mer PosĂ©idon et d'une jeune mortelle ClitĂŽ. L'Ăźle est divisĂ©e en dix royaumes gouvernĂ©s par Atlas et ses neuf frĂšres puis par leurs descendants. Chaque royaume possĂšde sa propre capitale, copiĂ©e sur la citĂ©-mĂšre, capitale du royaume d'Atlas, dessinĂ©e par PosĂ©idon lui-mĂȘme. La citĂ©-mĂšre est situĂ©e autour d'un mont. Elle est circulaire et entourĂ©e de fossĂ©s navigables. L'Ăźle est riche en ressources naturelles, parmi lesquelles figure un mĂ©tal mystĂ©rieux, l'orichalque, mais doit aussi importer des produits, ce qui suppose des relations commerciales avec des peuples voisins. La religion des Atlantes Ă©tait centrĂ©e sur PosĂ©idon, le pĂšre des dynasties royales, et incluait le sacrifice annuel d'un taureau que l'on devait capturer pour ensuite l'Ă©gorger sur un autel en forme de colonne. Les Atlantes deviennent corrompus au fil du temps. Ils fondent par les armes des colonies des deux cĂŽtĂ©s de leur Ăźle, conquĂ©rant une partie de l'Afrique jusqu'Ă l'Ăgypte, et de l'Europe jusqu'Ă l'Italie. AthĂšnes est le seul Ătat capable de s'opposer Ă leur expansion. L'Atlantide, ainsi que l'armĂ©e athĂ©nienne, ont Ă©tĂ© engloutis lors d'un immense raz-de-marĂ©e associĂ© Ă des tremblements de terre, en un jour et une nuit. Bien que Platon ne donne pas d'explication gĂ©ologique Ă cette catastrophe, celui-ci situe ces Ă©vĂ©nements vers 9 000 ans avant l'Ă©poque de Solon. L'Atlantide mythe ou rĂ©alitĂ© ? Si le mythe de l'Atlantide a Ă©tĂ© peu commentĂ© et a eu peu d'influence durant l'AntiquitĂ©, il a suscitĂ© un intĂ©rĂȘt croissant Ă partir de la Renaissance et la redĂ©couverte des auteurs anciens, suscitant notamment l'intĂ©rĂȘt de l'humaniste Marsile Ficin qui traduit en latin les dialogues de Platon. L'Ă©pisode devient le prĂ©texte Ă fictions, parfois utopiques ou en soutien de la dĂ©finition politique de la constitution parfaite. Francis Bacon publie ainsi La Nouvelle Atlantide en 1627 qui s'inspire du rĂ©cit de Platon et met en scĂšne une sociĂ©tĂ© philosophique de savants sur l'Ăźle imaginaire de Bensalem. Ă ces approches thĂ©ologiques ou naturalistes s'ajoutent bientĂŽt des interprĂ©tations symboliques, allĂ©goriques, Ă©sotĂ©riques, nationalistes, etc. Au tournant du XVIIe siĂšcle, le mythe de l'Atlantide est associĂ© aux premiĂšres recherches sur les origines de l'humanitĂ© et sur le premier lieu de peuplement humain, dans une approche souvent non dĂ©nuĂ©e d'idĂ©ologie ; Ă partir de 1679, par exemple, dans son Atlantica en quatre volumes, le suĂ©dois Olof Rudbeck situe l'Atlantide dans une contrĂ©e insulaire nordique qu'il considĂšre comme le bassin d'une civilisation-mĂšre. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, deux positions s'opposent depuis quant Ă la comprĂ©hension du rĂ©cit d'une part celle qui considĂšre les rĂ©cits de Platon comme une pure fiction, un mythe sans lien avec l'histoire rĂ©elle, une fable, d'autre part celle qui pense que le mythe se rapporte Ă des faits rĂ©els, en supposant une dĂ©formation plus ou moins grande de ces faits par l'auteur grec, ou par les interprĂ©tations de son texte. Carte fantaisiste de l'Atlantide 1678 d'Athanasius Kircher, Mundus Subterraneus le nord est en bas. En effet, de nombreux auteurs, et archĂ©ologues Ă travers l'Histoire, considĂšrent le mythe de l'Atlantide comme une pure fiction, une idĂ©e dĂ©jĂ soutenue par Aristote, lui-mĂȘme disciple de Platon. En 1779,Giuseppe Bartoli est le premier Ă Ă©mettre l'hypothĂšse que le rĂ©cit de Platon est purement allĂ©gorique, critique de la situation d'AthĂšnes des guerres mĂ©diques jusqu'Ă la guerre du PĂ©loponnĂšse. Comme il Ă©tait d'ailleurs coutumier du fait dans ses dialogues, Platon fait appel au mythe sans que cela doive ĂȘtre pris au premier degrĂ©. Dans le TimĂ©e et le Critias, Platon oppose l'Atlantide ouverte sur la mer, technicienne et conquĂ©rante, corrompue par la richesse, Ă une AthĂšnes archaĂŻque fondamentalement terrienne, rurale, autarcique et conservatrice. Les dieux donnent la victoire Ă la meilleure sociĂ©tĂ© sur la pire. Cependant, ces conceptions sur l'origine fictive du mythe ne sont pas toujours partagĂ©es en dehors de la communautĂ© des historiens, des archĂ©ologues et des philologues classiques. En effet, des Ă©rudits ou amateurs de tous genres, mais Ă©galement des gĂ©ographes, des gĂ©ologues, certains prĂ©historiens continuent leurs Ă©tudes et leurs explorations. L'Atlantide a ainsi Ă©tĂ© situĂ© en des centaines d'endroits dans l'espace mais aussi dans le temps Ă©videmment un peu partout dans l'ocĂ©an Atlantique oĂč toute terre Ă©mergĂ©e pouvait faire matiĂšre Ă hypothĂšse avant le dĂ©veloppement des connaissances sur la tectonique des plaques ; puis en divers points de la MĂ©diterranĂ©e, mais Ă©galement en Ăgypte, dans le Hoggar, au Tibet, en Mongolie, en SuĂšde, au PĂ©rou, ou encore au Mexique. Localisations possibles de l'Atlantide NĂ©anmoins, l'un des hypothĂšses les plus sĂ©rieuses concernant la localisation prĂ©cise de l'Atlantide serait que Platon se soit inspirĂ© de la civilisation minoenne, et plus particuliĂšrement de l'Ă©ruption volcanique qui dĂ©truisit partiellement l'Ăźle de Santorin, qui Ă©tait appelĂ©e Akrotinis, vers 1650 avant Ce cataclysme aurait engendrĂ© d'Ă©normes tsunamis qui ont pu atteindre une hauteur de 50 mĂštres. Des preuves de ce tsunami ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es rĂ©cemment par les archĂ©ologues sur la cĂŽte d'IsraĂ«l. Mais cette thĂ©orie est aujourd'hui largement dĂ©monĂ©tisĂ©e pour des raisons de concordance de dates ; le cataclysme en question n'est nullement Ă©voquĂ© par Platon ni aucun texte antique qui ne nous soit parvenu ; la topographie, l'orographie et la luxuriance de Santorin ne correspondent pas davantage aux descriptions qu'en fait Platon, dont l'on peut en outre imaginer que s'il avait dĂ» croire que l'Ăźle de Santorin Ă©tait l'Atlantide, il s'y serait rendu. D'autres, se rĂ©fĂ©rant toujours aux indications de Platon, ont recherchĂ© une Ăźle situĂ©e au-delĂ des colonnes d'Hercule, engloutie par la remontĂ©e des eaux Ă la fin de la derniĂšre glaciation. En effet, une autre thĂ©orie portĂ©e par Jacques Collina-Girard propose de voir l'Atlantide dans un site gĂ©ologique avĂ©rĂ© prĂšs du dĂ©troit de Gibraltar, mais Ă une Ă©poque oĂč aucune civilisation sĂ©dentaire n'existait. Il releva notamment un haut-fond immergĂ© Ă l'ouest du dĂ©troit de Gibraltar formant une Ăźle de 10 Ă 12 km, avec des Ăźlots satellites, au milieu d'une passe Ă©troite s'ouvrant Ă l'ouest sur une mer intĂ©rieure. Selon lui, seul le rĂ©cit du cataclysme s'inspirerait de faits rĂ©els, l'Ăźle se trouvant enfoncĂ©e d'une quarantaine de mĂštres sous le niveau de la mer. Son existence aurait longtemps Ă©tĂ© transmise par la mĂ©moire orale que la gĂ©ologie permettrait de retrouver, alors que la description de la civilisation atlante ne serait due qu'Ă l'imagination de Platon. Le site des fouilles d'Akrotiri protĂ©gĂ© par le nouveau toit, en 2012. L'histoire de l'Atlantide aurait Ă©tĂ© transmises depuis la fin du palĂ©olithique grĂące aux Ăgyptiens qui gardĂšrent le souvenir de l'Ăźle qui se trouvait Ă la sortie du DĂ©troit de Gibraltar Ă la fin de la derniĂšre glaciation. En aucun cas cette hypothĂšse n'ajoute foi Ă la sociĂ©tĂ© dĂ©crite par Platon, prĂ©sentĂ©e, par lui-mĂȘme, comme la transposition de son utopie philosophique dans une histoire orale authentique. Bien que cette thĂšse fut rĂ©futĂ© par le philologue Heinz-GĂŒnther Nesselrath, le mythe de l'Atlantide peut aussi faire rĂ©fĂ©rence Ă une suite de territoires engloutis mĂ©moire collective des Hommes et qui reprĂ©sente ce qui a Ă©tĂ© perdu par les Hommes. Les autres spĂ©culations concernant une Atlantide situĂ©e Ă la sortie du dĂ©troit de Gibraltar, sont le prolongement de thĂ©ories d'avant-guerre concernant le site de Tartessos sur les cĂŽtes du Golfe de Cadix, supposĂ© ĂȘtre un port ensablĂ©. Parmi les thĂ©ories les plus excentriques, on trouve Ă©galement celles des canadiens Rand et Rose Flem-Ath, auteurs de When the Sky Fell Quand le ciel tombait, 1995, qui situent l'Atlantide en Antarctique. Leur conclusion repose autant sur la thĂ©orie de Hapgood touchant les dĂ©placements de l'Ă©corce terrestre que sur leurs propres dĂ©couvertes et recoupements. Ces deux chercheurs ont commencĂ© leur travail aprĂšs la constatation d'une similitude troublante. Si une civilisation aussi avancĂ©e que celle des Atlantes existait 10 000 ans av. il est possible qu'elle ait prĂ©vu le cataclysme et que l'Ă©vacuation de la population ait Ă©tĂ© anticipĂ©e. Si tel n'a pas Ă©tĂ© le cas, il est nĂ©anmoins possible que certains survivants aient cherchĂ© refuge dans des terres Ă©pargnĂ©es par le raz-de-marĂ©e, en tout cas en altitude. Des sites comme le lac Titicaca, dans la cordillĂšre des Andes, ainsi que les plateaux de ThaĂŻlande et d'Ăthiopie rĂ©pondent Ă ce critĂšre de sĂ©curitĂ©. Or selon eux c'est dans ces rĂ©gions qu'apparut l'agriculture, vers 9 600 ans avant notre Ăšre.
Le dĂ©troit de Gibraltar Ă©tait appelĂ© les colonnes d'Hercule dans l'antiquitĂ© romaine. C'est une tĂąche vĂ©ritablement herculĂ©enne qu'a proposĂ©e de rĂ©aliser au cours du XXIe siĂšcle un ingĂ©nieur de l'Ăcole polytechnique fĂ©dĂ©rale de Lausanne EPFL. Il s'agirait de contrĂŽler l'augmentation du niveau de la MĂ©diterranĂ©e avec des barrages, sauvant ainsi le Delta du Nil, Venise et plusieurs rĂ©gions cĂŽtiĂšres de l'une des consĂ©quences du rĂ©chauffement dĂ©troit de Gibraltar est la voie navigable entre le sud de la pĂ©ninsule ibĂ©rique et la pointe ouest de lâAfrique du Nord. Au passage le plus Ă©troit, lâEurope et lâAfrique sont sĂ©parĂ©es par un peu plus de 14 km. Le dĂ©troit de Gibraltar sĂ©pare lâocĂ©an atlantique Ă lâouest et la mer MĂ©diterranĂ©e Ă lâest. Il est stratĂ©giquement trĂšs important, car câest le point dâentrĂ©e de lâAtlantique dans la MĂ©diterranĂ©e empruntĂ© par des centaines de navires, quâils soient civils ou militaires. Le Portugal en haut Ă gauche, lâEspagne en haut Ă droite, le Maroc en bas au centre, et lâAlgĂ©rie en bas Ă droite sont bien visibles sur cette image du dĂ©troit et de la rĂ©gion qui a Ă©tĂ© capturĂ©e le 19 DĂ©cembre 2008 par le satellite Aqua. © Jeff Schmaltz, Modis Land Rapid Response Team, Nasa GSFC Cela vous intĂ©ressera aussiQuand on prend connaissance du projet tout Ă fait sĂ©rieux que Ha-Phong Nguyen a Ă©tudiĂ© pour son master de gĂ©nie civil Ă l'Ăcole polytechnique fĂ©dĂ©rale de Lausanne EPFL, on ne peut s'empĂȘcher de penser Ă Vannevar Morgan, le personnage principal du cĂ©lĂšbre roman de science-fiction d'Arthur Clarke, Les Fontaines du paradis The Fountains of Paradise. Celui-ci est prĂ©sentĂ© comme un brillant ingĂ©nieur dont l'ambition est de construire au XXIIe siĂšcle un ascenseur spatial, fort de sa prĂ©cĂ©dente rĂ©alisation, un pont reliant l'Europe Ă l'Afrique au niveau du dĂ©troit de Gibraltar. Le projet de Ha-Phong Nguyen est tout aussi pharaonique et lui ressemble beaucoup puisqu'il s'agissait de faire une Ă©tude de faisabilitĂ© d'un barrage au mĂȘme endroit, en connectant l'Espagne et le courants de Gibraltar et la circulation thermohalineMais pourquoi entreprendre un tel ouvrage d'art ? On peut bien sĂ»r, comme Ha-Phong Nguyen l'indique, avancer qu'il serait un moyen de produire de l'Ă©lectricitĂ©. AprĂšs tout, c'est bien la fonction principale d'un barrage mĂȘme s'il peut aussi servir de pont. Il existe en effet un courant de surface dit entrant qui fait pĂ©nĂ©trer en permanence les eaux de l'Atlantique dans la MĂ©diterranĂ©e, auquel s'ajoutent des marĂ©es. On peut donc les l'utiliser pour faire tourner des turbines hydroĂ©lectriques. Les ocĂ©anologues ont dĂ©battu pendant longtemps de l'origine du courant entrant et du paradoxe qui en rĂ©sultait. Car mĂȘme en tenant compte de l'Ă©vaporation, oĂč pouvaient bien donc aller ces eaux dans une mer fermĂ©e partout ailleurs qu'Ă Gibraltar ? On pouvait postuler l'existence d'un courant profond sortant, mais comment expliquer sa prĂ©sence ?Il a fallu attendre la fin du XIXe siĂšcle pour que la prĂ©cision des mesures finisse par imposer l'existence de ce courant et permettent de l'expliquer Ă l'aide du concept de circulation thermohaline. L'eau de l'Atlantique qui se dĂ©verse dans la MĂ©diterranĂ©e et qui compense aussi l'Ă©vaporation de la mer est certes plus froide, mais elle est surtout moins salĂ©e, donc moins dense, ce qui explique qu'elle va rester en surface. A contrario, les eaux mĂ©diterranĂ©ennes chaudes sont plus salĂ©es et plus denses que les eaux atlantiques. Elles coulent donc Ă 200 mĂštres de profondeur pour ressortir ensuite dans l'ocĂ©an Atlantique en constituant ce qu'on a appelĂ© la Veine d'eau mĂ©diterranĂ©enne VEM, en anglais MOW pour Mediterranean Outflow WaterCette simulation numĂ©rique conduite par des gĂ©ophysiciens italiens et espagnols montre lâĂ©coulement des eaux de marĂ©e stratifiĂ©es. En butant sur Camarinal Sill, lâendroit le moins profond du dĂ©troit de Gibraltar, des ondes complexes sont gĂ©nĂ©rĂ©es. © Gofima UMA, YouTubeDeux barrages pour contrĂŽler le niveau de la MĂ©diterranĂ©eL'autre motivation avancĂ©e par Ha-Phong Nguyen est liĂ©e au rĂ©chauffement climatique. On sait qu'il s'accompagne d'une Ă©lĂ©vation du niveau des ocĂ©ans. Il en sera donc de mĂȘme avec la MĂ©diterranĂ©e ce qui va entraĂźner de multiples problĂšmes pour les populations vivants sur ces cĂŽtes. Il y a bien sĂ»r le cas trĂšs emblĂ©matique de Venise qui est dĂ©jĂ menacĂ©e pour de multiples raisons. Mais le Delta du Nil lui-mĂȘme est menacĂ© par une montĂ©e des eaux globale dont les plus optimistes pensent qu'elle ne sera que de 30 cm Ă l'horizon 2100 alors que les plus pessimistes estiment qu'elle pourrait atteindre 1 Ha-Phong Nguyen, un barrage permettrait de contrĂŽler les Ă©changes entre l'Atlantique et la MĂ©diterranĂ©e, ce qui permettrait de maintenir constant son niveau. En fermant le dĂ©troit de Gibraltar Ă 90 % et en laissant une ouverture d'un kilomĂštre, on arrive Ă maintenir constant le niveau de la MĂ©diterranĂ©e, en supposant que l'augmentation du niveau de l'Atlantique se situerait Ă 50 cm » affirme-t-il. Pour les mĂȘmes raisons, il envisage aussi la construction d'un second barrage qui serait situĂ©, quant Ă lui, entre Djibouti et le YĂ©men. Il s'agirait cette fois de contrĂŽler la mer Rouge qui communique avec la MĂ©diterranĂ©e par le canal de prime abord, on pourrait penser qu'il faille construire le barrage de Gibraltar Ă l'endroit oĂč le dĂ©troit est le moins large avec seulement 14 km. Malheureusement la profondeur Ă cet endroit et de 800 m. Pour ĂȘtre rĂ©aliste, il faudrait qu'il soit construit lĂ oĂč cette profondeur n'est que de 400 m, mais cela implique qu'il soit long de 27 son travail, Ha-Phong Nguyen s'est appuyĂ© sur un modĂšle numĂ©rique des courants dans le dĂ©troit de Gibraltar, ce qui a nĂ©cessitĂ© qu'il obtienne une dĂ©rogation de la part de la marine espagnole pour obtenir certaines donnĂ©es confidentielles concernant le relief de cette rĂ©gion. Il faut dire que c'est un lieu stratĂ©gique particuliĂšrement important, notamment Ă cause des dĂ©placements de sous-marins par ce que vous venez de lire ?
EnrĂ©ponse Ă l'agression de la Russie contre l'Ukraine, la Moldavie et la GĂ©orgie dans la rĂ©gion de la mer Noire : qui opĂšre dans la mer Baltique, la mer du Nord et l'Atlantique Est â et le SNMG 2 â qui opĂšre dans la MĂ©diterranĂ©e. Sous le commandement du Commodore JosĂ©e Kurtz, le Canada a dirigĂ© le 2e Groupe maritime permanent de l'OTAN en MĂ©diterranĂ©e de juin ĂLocalisation du dĂ©troit de Gibraltar Le dĂ©troit de Gibraltar est un bras de mer sĂ©parant l'Europe au nord de l'Afrique au sud. Il est situĂ© entre l'Espagne et le Maroc. Il permet le passage maritime entre l'ocĂ©an Atlantique et la mer MĂ©diterranĂ©e Ă laquelle il appartient. Ses limites occidentales sont le cap Spartel Maroc et le cap Trafalgar Espagne. Ses extrĂ©mitĂ©s orientales sont du cĂŽtĂ© africain la punta Almina Ceuta, Espagne et cĂŽtĂ© europĂ©en la punta de Europa Gibraltar. C'est un des lieux les plus frĂ©quentĂ©s par les navires dans le monde. Dans l'AntiquitĂ©, le dĂ©troit Ă©tait appelĂ© Colonnes d'Hercule. Sommaire 1 GĂ©ographie du dĂ©troit de Gibraltar 2 L'utilisation du dĂ©troit de Gibraltar 3 Projet de tunnel 4 Sources, liens 5 Pour complĂ©ter sur les dĂ©troits GĂ©ographie du dĂ©troit de Gibraltar[modifier modifier le wikicode] Le dĂ©troit de Gibraltar a une largeur minimum de 14,4 km. Sa profondeur moyenne est de 300 m, mais elle atteint 900 m dans la partie la plus Ă©troite. Deux ports importants se trouvent sur ce dĂ©troit AlgĂ©siras Espagne, premier port mĂ©diterranĂ©en, et Tanger, sur la rive marocaine. Le dĂ©troit est placĂ© Ă la limite des plaques tectoniques europĂ©enne et africaine. Les plaques se rapprochent d'un centimĂštre par an. Les sĂ©ismes sont frĂ©quents. On constate un courant dans les eaux de surface. Celui-ci va de l'ocĂ©an Atlantique, oĂč les eaux sont plus lĂ©gĂšres, vers la mer MĂ©diterranĂ©e, oĂč les eaux sont plus lourdes du fait de la forte salinitĂ© due Ă l'Ă©vaporation importante et Ă un apport insuffisant d'eaux continentales. La limite entre les eaux atlantiques et mĂ©diterranĂ©ennes se fait Ă l'est du dĂ©troit. Le dĂ©troit de Gibraltar. Photo panoramique prise depuis la cĂŽte espagnole, Ă Tarifa. Dans le fond, la cĂŽte marocaine. L'utilisation du dĂ©troit de Gibraltar[modifier modifier le wikicode] Les eaux du dĂ©troit sont partagĂ©es entre l'Espagne, le Royaume-Uni qui possĂšde Gibraltar depuis 1704 et le Maroc. Cependant un accord fait du dĂ©troit une voie internationale pour la navigation. PrĂšs de 100 000 navires par an circulant de la MĂ©diterranĂ©e Ă l'Atlantique empruntent le dĂ©troit prĂšs de 300 par jour. C'est un des lieux maritimes les plus frĂ©quentĂ©s du monde. Pour faciliter la circulation maritime, il existe un dispositif de sĂ©paration du trafic. Le dĂ©troit a aussi des liaisons nord-sud par ferry-boats passagers et trafic automobile. C'est un des points importants de l'immigration clandestine de l'Afrique vers l'Europe, le plus souvent Ă partir de l'enclave espagnole de Ceuta, situĂ©e au nord-est du Maroc. Projet de tunnel[modifier modifier le wikicode] Profil du dĂ©troit de Gibraltar entre l'Andalousie Espagne, Ă gauche, et le Rif Maroc, Ă droite. Image de synthĂšse. Depuis les accords entre l'Espagne et le Maroc en 1980 et 1989, un projet de tunnel ferroviaire sous le dĂ©troit travaux exploratoires se sont achevĂ©s en 2008. Mais la rentabilitĂ© d'un tel tunnel identique Ă celui sous la Manche est mise en doute, d'autant que le coĂ»t des travaux est extrĂȘmement Ă©levĂ© et difficile Ă financer par le Maroc. Il en est de mĂȘme pour son utilitĂ© on peut augmenter le trafic des ports de Tanger et d'AlgĂ©siras. Le risque sismique Ă©tant prĂ©sent, la construction et la sĂ©curitĂ© posent aussi des problĂšmes. Dans sa derniĂšre version 2010, le projet prĂ©voit un tunnel de 42 km, dont 27 km sous la mer, reliant Tanger Ă Tarifa. Le tunnel serait assez semblable au tunnel sous la Manche deux tubes de circulation ferroviaire et un tube de service, mais il devrait descendre bien plus profondĂ©ment, Ă 400 m au-dessous du niveau de la mer1. Sources, liens[modifier modifier le wikicode] â CaractĂ©ristiques du tunnel, site du gouvernement marocain WikipĂ©dia wpDĂ©troit de Gibraltar wpTunnel de Gibraltar Pour complĂ©ter sur les dĂ©troits[modifier modifier le wikicode] DĂ©troit du pas de Calais DĂ©troit de Malacca DĂ©troit de Bering DĂ©troit d'Ormuz
Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "DĂ©troit rĂ©unissant l'Atlantique Ă la MĂ©diterranĂ©e" groupe 8 â grille n°5 Gibraltar Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. đPierreJoxe, ministre de la DĂ©fense, l'amiral Lanxade, chef d'Ă©tat major des ArmĂ©es, et l'amiral CoatanĂ©a, chef d'Ă©tat major de la Marine sont Ă bord Ă l'appareillage. 31 janvier : Le porte-avions est sur zone en Adriatique oĂč se trouve dĂ©jĂ le groupe de l'USS Kennedy Les aĂ©ronefs sont placĂ©s en alerte pour des missions de reconnaissance, d'appui, d'interception ou de SAR. Les eaux tranquilles de la MĂ©diterranĂ©e couvrent les cicatrices d'un passĂ© tumultueux. Des chercheurs exhument peu Ă peu des indices gravĂ©s dans les fonds marins, qui attestent que cette mer a connu, Ă une Ă©poque lointaine, une des pires inondations de l'histoire de la planĂšte. Les explications de Marc-AndrĂ© Gutscher, un gĂ©ologue qui a participĂ© Ă la dĂ©couverte de cette catastrophe survenue il y a plus de cinq millions d' vous intĂ©ressera aussi [EN VIDĂO] La posidonie, indispensable Ă la vie marine mĂ©diterranĂ©enne La posidonie nâest pas une algue mais une plante Ă fleurs, retournĂ©e au milieu aquatique comme l'ont fait les cĂ©tacĂ©s. Elle pousse notamment en MĂ©diterranĂ©e oĂč elle est de plus en plus menacĂ©e. La voici en vidĂ©o, capturĂ©e par Sandrine Ruitton, maĂźtre de confĂ©rences au MIO Institut MĂ©diterranĂ©en d'OcĂ©anologie. La MĂ©diterranĂ©e assĂ©chĂ©e. De vastes Ă©tendues, autrefois sous l'eau, exposĂ©es Ă l'air libre entre des lacs hypersalĂ©s similaires Ă la mer Morte. Aussi difficile Ă concevoir qu'elle soit, cette vision Ă©tait pourtant bien rĂ©elle si l'on remonte quelque six millions d'annĂ©es en la toute fin du MiocĂšne, durant le Messinien, Mare Nostrum Ă©tait en effet le théùtre du bouleversement gĂ©ologique le plus violent depuis la crise du CrĂ©tacĂ©-Tertiaire. L'Ă©vĂšnement, appelĂ© crise de salinitĂ© messinienne, a provoquĂ© l'Ă©vaporation massive de la MĂ©diterranĂ©e suite Ă la fermeture d'un passage au nord du Maroc l'actuel dĂ©troit de Gibraltar, rompant la connexion entre la mer et l'ocĂ©an outre, le seuil entre la Sicile et la Tunisie a Ă©mergĂ©, crĂ©ant un rebord naturel sĂ©parant la MĂ©diterranĂ©e en deux bassins, ouest et est. Les gĂ©ologues pensent que le niveau marin a baissĂ© d'au moins quelques centaines de mĂštres, voire jusqu'Ă m, du cĂŽtĂ© occidental, et de m du cĂŽtĂ© oriental, » prĂ©cise Ă Futura Marc-AndrĂ© Gutscher, directeur du Laboratoire GĂ©osciences OcĂ©an LGO, attachĂ© Ă l'universitĂ© de Brest et au CNRS.âLa MĂ©diterranĂ©e s'est remplie en moins de deux la MĂ©diterranĂ©e a-t-elle retrouvĂ©e le visage qu'on lui connaĂźt aujourd'hui ? Une inondation digne d'un film catastrophe, que les Anglophones n'hĂ©sitent pas Ă qualifier de mĂ©ga-inondation », aurait mis fin Ă la crise messinienne voilĂ 5,2 millions d'annĂ©es, au tout dĂ©but du dĂ©troit de Gibraltar s'est formĂ©, laissant les eaux de l'ocĂ©an Atlantique reconquĂ©rir la MĂ©diterranĂ©e, en commençant par le bassin occidental avant de combler le bassin oriental lorsque le niveau marin a dĂ©passĂ© le seuil de Sicile. L'inondation Ă©tait d'une telle violence qu'il aurait suffi de deux ans Ă peine pour remplir entiĂšrement la y a six millions dâannĂ©es, la mer MĂ©diterranĂ©e sâest retrouvĂ©e isolĂ©e de lâocĂ©an Atlantique et sâest partiellement assĂ©chĂ©e câest la crise de salinitĂ© messinienne. Pour expliquer la fin de la crise, les chercheurs avancent lâhypothĂšse dâune inondation gigantesque via le dĂ©troit de Gibraltar. Elle aurait rempli le bassin ouest, jusquâĂ atteindre le seuil de Sicile. Dans un second temps, l'eau se serait dĂ©verser dans le bassin oriental en une cascade de 1,5 km de haut. Celle-ci a creusĂ© un immense canyon sur son passage et a entraĂźnĂ© des sĂ©diments, qui se sont dĂ©posĂ©s en contrebas tache rouge dans lâanimation. © University of Malta, YouTubeUn canyon sculptĂ© par la force de l'eauPour reconstruire ce scĂ©nario, les chercheurs sont en quĂȘte d'indices tĂ©moignant du passage des flots. Et justement, une Ă©quipe internationale, dirigĂ©e par Aaron Micallef et Angelo Camerlenghi, de l'universitĂ© de Malte et de l'Institut national d'ocĂ©anographie et de gĂ©ophysique expĂ©rimentale de Trieste Italie, dĂ©crivent dans un article, paru dans le journal Scientific Reports, un Ă©trange dĂ©pĂŽt de sĂ©diments dĂ©couvert au large de la Sicile. Il repose contre l'escarpement de Malte, une immense falaise dĂ©couverte est le premier Ă©lĂ©ment de preuve directe du remplissage du bassin oriental, rĂ©vĂšle Marc-AndrĂ© Gutscher, co-auteur de l'Ă©tude. Ce qui est frappant, c'est qu'on l'a retrouvĂ© au pied d'un canyon, le canyon de Noto, qui a une forme particuliĂšre en J. C'est un canyon monstrueux, d'une vingtaine de kilomĂštres de long et de 6 km de large, extrĂȘmement profond et en calcaire, une roche dure. Pour l'Ă©roder ainsi jusqu'Ă des pentes de 70°, il faut Ă©normĂ©ment de violence ». Ce canyon a Ă©tĂ© creusĂ© par des chutes, comme les chutes du Niagara, mais en beaucoup plus violent, » poursuit le chercheur. Et en beaucoup plus grand Ă©galement la cascade responsable de l'inondation du bassin mĂ©diterranĂ©en oriental aurait mesurĂ© 1,5 km de hauteur. En passant, les flots auraient raclĂ© les sĂ©diments des fonds marins, qui se sont dĂ©posĂ©s en aval, de l'autre cĂŽtĂ© de l' dĂ©pĂŽt de sĂ©diments immense et chaotique au pied dâune falaiseLe dĂ©pĂŽt de sĂ©diments dĂ©peint par les chercheurs est bordĂ© sur son cĂŽtĂ© occidental par l'escarpement de Malte. Il couvre une surface comparable Ă la CrĂšte, avec 160 km de longueur sur 95 km de large. Il mesure entre 400 et 800 m d'Ă©paisseur et celle-ci diminue plus on s'avance vers l'est, c'est-Ă -dire plus on s'Ă©loigne de la unitĂ© 2, le dĂ©pĂŽt, aujourd'hui enterrĂ© sous le sol marin, est pris en sandwich entre deux strates sĂ©dimentaires bien identifiĂ©es il se situe au-dessous des sĂ©diments datĂ©s du PliocĂšne-Quaternaire unitĂ© 1, pĂ©riode gĂ©ologique qui suit le Messinien, et au-dessus d'une importante couche de sels caractĂ©ristique de la crise messinienne unitĂ© 3. Effectivement, l'Ă©vaporation de la mer MĂ©diterranĂ©e s'est accompagnĂ©e de la formation de dĂ©pĂŽts de sels, appelĂ©s Ă©vaporites, sur 500 m Ă 1 km d' Gutscher a repĂ©rĂ© l'unitĂ© 2 lors d'une campagne d'imagerie sismique effectuĂ©e en 2013, Ă bord du SuroĂźt, un navire de recherche ocĂ©anographique de l'Ifremer. On a pu voir sur de nombreux profils sismiques une couche d'apparence chaotique, d'assez grande taille, relate-t-il, qui a plus l'air d'un gros tas de riz que d'un annuaire tĂ©lĂ©phonique. » PlutĂŽt que de voir des feuillets [correspondant aux diffĂ©rentes strates sĂ©dimentaires qui se dĂ©posent normalement l'une au-dessus de l'autre, NDLR], on ne voit pas grand-chose. Il n'y a pas de couche bien horizontale, bien rĂ©guliĂšre, donc pas de rĂ©flexion sismique. C'est par l'Ă©tendue et l'Ă©paisseur de cette zone transparente que l'on a créé la figure du dĂ©pĂŽt. »Pour la publication de 2018, ses collĂšgues ont mobilisĂ© un jeu de donnĂ©es plus grand, soit une vingtaine de profils sismiques, sur lesquels on retrouve la signature chaotique de ce dĂ©pĂŽt, » prĂ©cise Marc-AndrĂ© Gutscher. En complĂ©ment de la campagne de 2013, les chercheurs ont eu recours Ă d'anciennes donnĂ©es italiennes et ont obtenu d'autres profils lors de campagnes allemande et italienne, rĂ©alisĂ©es Ă bord de l'OGS Explora et du Meteor, entre 2011 et travaux n'en resteront certainement pas lĂ . Il est fort probable qu'on essaie de cibler ce dĂ©pĂŽt dans les prochains projets de forage », poursuit Marc-AndrĂ© Gutscher, car c'est un tĂ©moin clĂ© de l'inondation de la MĂ©diterranĂ©e orientale. On pourrait voir Ă l'intĂ©rieur du dĂ©pĂŽt quelles sont les roches, quelle est leur provenance, s'agit-il de morceaux de calcaire comme en Sicile ? »D'autres marqueurs de l'inondation, terrestres cette fois, s'observent effectivement en Sicile. Ainsi, des conglomĂ©rats de roches calcaire semblent montrer que quelque chose est passĂ© par lĂ , a arrachĂ© du calcaire et a formĂ© ces blocs, » explique le chercheur. Enfin, si d'aventure des microfossiles Ă©taient enfouis dans le dĂ©pĂŽt de sĂ©diments, cela permettrait de mieux dater la pĂ©riode de la remise en eau de la que s'est-il passĂ© du cĂŽtĂ© de la MĂ©diterranĂ©e occidentale ? Un tel dĂ©pĂŽt chaotique ne semble pas exister, ou en tout cas pas Ă proximitĂ©, du dĂ©troit de Gibraltar, » indique Marc-AndrĂ© Gutscher, qui prĂ©cise que des Ă©tudes prĂ©cĂ©dentes ont toutefois permis d'identifier un grand canyon dans la qu'il faut retenirDes chercheurs ont auscultĂ© par imagerie sismique un vaste dĂ©pĂŽt de sĂ©diments, dâapparence chaotique, situĂ© au pied dâune falaise sous-marine appelĂ©e l'escarpement de dĂ©pĂŽt tĂ©moigne dâune inondation catastrophique datant du dĂ©but du PliocĂšne qui aurait rempli la MĂ©diterranĂ©e, alors partiellement flots de lâAtlantique se sont dĂ©versĂ©s en premier dans le bassin occidental, avant de submerger le relief au niveau de lâescarpement de Malte et de se jeter en une cascade de 1,5 km de haut dans le bassin oriental, creusant au passage un immense par ce que vous venez de lire ?
Un dĂ©troit du latin districts, adjectivation du participe passĂ© du verbe latin distringere, maintenir Ă©cartĂ© », parfois dĂ©nommĂ© pas ou canal, est un bras de mer plus ou moins long et resserrĂ© entre les deux cĂŽtes qui le bordent par opposition avec l'isthme[1], et mettant en relation deux Ă©tendues marines ou lacustres[2]. Ce passage maritime peut relier deux continents dĂ©troit de Gibraltar, de BĂ©ring, deux lacs dĂ©troit de Mackinac, deux Ăźles dĂ©troit de Bonifacio, dĂ©troit de Singapour, une Ăźle et un continent dĂ©troit de Magellan, Courreaux de Groix, ces deux derniers cas correspondant Ă la dĂ©finition du pertuis. Il peut aussi relier deux Ă©tendues d'eau d'un mĂȘme continent dĂ©coupĂ© goulet de Port Navalo, passe de Knysna. L'origine diverse des dĂ©troits dĂ©troit intercontinental d'origine gĂ©otectonique, dĂ©troits d'archipel issus de l'ennoyage de reliefs, dĂ©troit intracontinental issu de jeux de cassure locales explique leur variabilitĂ© en forme, largeur, longueur et profondeur. Les dĂ©troits sont le lieu de courants parfois violents du fait des marĂ©es qui s'intensifient avec les filets d'eau qui doivent converger entre les deux cĂŽtes, comme dans les raz et les pertuis. Ils sont associĂ©s Ă des images souvent anthropomorphes bras, manche, bouche Bouches de Bonifacio, porte Bab-el-Mandeb, pas, passe et passage. Lorsque le dĂ©troit est large Ă une extrĂ©mitĂ© et Ă©troit Ă l'autre, on lui donne frĂ©quemment le nom de manche[rĂ©f. nĂ©cessaire] ; s'il est long, et Ă©troit, on l'appelle quelquefois canal ; si ses dimensions ne sont pas considĂ©rables, on le nomme pas, passage, goulet, ou pertuis mais cette terminologie n'est pas bien fixĂ©e[3]. De nombreux dĂ©troits sont artificiels[rĂ©f. nĂ©cessaire]. On leur prĂ©fĂšre le terme de canal canal de Panama, de Corinthe, de Suez mais ce mot s'applique parfois Ă des dĂ©troits naturels canal Beagle, canal du Mozambique Les dĂ©troits, zones de confluence », sont souvent d'importantes voies de communication maritimes du point de vue gĂ©ostratĂ©gique. Pour cette raison, ce sont souvent des zones Ă risque ou des zones de tension du point de vue militaire ou de la sĂ©curitĂ© maritime records de trafic maritime. Les grands dĂ©troits ont jouĂ© aussi un rĂŽle passif dans la transgression des espĂšces vivantes et des hommes, comme le dĂ©troit de BĂ©ring par oĂč sont venus les Indiens d'AmĂ©rique. Ce terme est Ă l'origine du nom de la riviĂšre DĂ©troit et de la ville de DĂ©troit aux Ătats-Unis. Une grande variabilitĂ© Les dĂ©troits peuvent prendre une forme ponctuelle lorsque les rives s'avancent en Ă©peron ou en cap dĂ©troit de Kertch, de La PĂ©rouse, de Lombok, ou une forme longiligne dĂ©troit de Malacca. Ils peuvent ĂȘtre mononuclĂ©aires un seul passage, comme le dĂ©troit de Corfou ou polynuclĂ©aires plusieurs passages dus Ă la prĂ©sence d'Ăźles, comme le dĂ©troit de Magellan ou les Ăźles du DĂ©troit de TorrĂšs qui sont au nombre de 274[4]. Les plus longs dĂ©troits au monde sont celui de Malacca, avec une longueur d'environ 800 km, celui de Tartarie avec une longueur de 900 km, et celui du Mozambique avec 1 600 km, ce dernier atteignant le record de largeur qui varie de 400 Ă 950 km[5] tandis que le dĂ©troit de l'Euripe ne fait que 38 m dans son passage le plus Ă©troit. Certains dĂ©troits ont un faible trafic du fait de leur dangerositĂ©, tel le raz Blanchard. Le dĂ©troit de Malacca est le plus frĂ©quentĂ© du monde avec 100 000 navires marchands qui l'empruntent par an, dont la moitiĂ© du trafic mondial des pĂ©troliers[6], devant le pas de Calais avec 80 000 navires marchands et 20 000 car-ferries et bateaux de pĂȘche[7]. Histoire Les dĂ©troits ont jouĂ© un grand rĂŽle au cours de l'histoire rĂŽle militaire Ă commencer par la guerre du PĂ©loponnĂšse ou les guerres puniques au cours desquelles la domination des dĂ©troits par Sparte ou Rome a assurĂ© leur hĂ©gĂ©monie[8], rĂŽle commercial fixation de villes comme Singapour, fondation de comptoirs comme les Ă©tablissements des dĂ©troits, rĂŽle touristique[rĂ©f. nĂ©cessaire] cĂŽtes françaises de la Manche oĂč se dĂ©veloppe au dĂ©but du XIXe siĂšcle la vogue des bains de mer et comme corollaire l'activitĂ© des ports, des dĂ©barcadĂšres des bateaux et du chemin de fer[9]. Le dĂ©veloppement du commerce international et la baisse du coĂ»t du transport maritime au XIXe siĂšcle a conduit le droit international maritime Ă lĂ©gifĂ©rer Ă cette Ă©poque sur le rĂ©gime du passage par les dĂ©troits[10]. DĂ©troits cĂ©lĂšbres Le dĂ©troit de Gibraltar, qui sĂ©pare l'Europe et l'Afrique, situĂ© entre la mer MĂ©diterranĂ©e et l'ocĂ©an Atlantique ; Le pas de Calais Strait of Dover ou Dover Strait pour les anglophones est le dĂ©troit qui marque la limite entre la Manche et la mer du Nord, et sĂ©pare la Grande-Bretagne ville de Douvres de la France ville de Calais ; Le dĂ©troit de BĂ©ring, qui sĂ©pare l'Asie de l'AmĂ©rique et relie la mer de BĂ©ring partie septentrionale de l'ocĂ©an Pacifique Ă l'ocĂ©an Arctique ; Le canal dâOtrante, qui relie la mer Adriatique Ă la mer Ionienne ; Le DĂ©troit de Messine â entre la Sicile et le reste de l'Italie Le dĂ©troit du Bosphore, qui sĂ©pare l'Europe de l'Asie et relie la mer Noire Ă la mer de Marmara prĂšs de la mer MĂ©diterranĂ©e prĂšs d'Istanbul en Turquie ; Le dĂ©troit des Dardanelles, reliant la mer ĂgĂ©e Ă la mer de Marmara, et l'un des théùtres d'opĂ©rations de la PremiĂšre Guerre mondiale ; Le dĂ©troit de Malacca, entre la pĂ©ninsule malaise et l'IndonĂ©sie, qui joue un rĂŽle majeur dans le trafic mondial permettant aux grands navires de relier lâEurope et le Moyen-Orient Ă lâAsie orientale, autrefois via le canal de Suez et la mer Rouge, doublant le cap Guardafui, traversant les Maldives, longeant le Sri Lanka par le sud pour emprunter le dĂ©troit de Malacca pour accĂ©der Ă la mer de Chine mĂ©ridionale. Et maintenant Ă partir du golfe Persique et du dĂ©troit dâOrmuz en desservant les ports dâAsie mĂ©ridionale Karachi, Bombay, cĂŽte de Malabar, Colombo, golfe de Bengale puis dâAsie du Sud-Est ; Le dĂ©troit de Magellan, relie l'ocĂ©an Pacifique et l'ocĂ©an Atlantique ; Le dĂ©troit de Formose, qui sĂ©pare la Chine de TaĂŻwan ; Le dĂ©troit de Bass, qui sĂ©pare la Tasmanie de lâĂtat de Victoria en Australie ; Le dĂ©troit d'Ormuz, qui relie le golfe Persique au golfe d'Oman ; Le dĂ©troit de Bab-el-Mandeb qui relie la Mer Rouge Ă l'ocĂ©an Indien ; Le dĂ©troit de Mackinac entre le lac Michigan et le lac Huron ; Le dĂ©troit d'Ăresund entre le Danemark et la SuĂšde. Notes et rĂ©fĂ©rences â Isthme latin isthmus, du grec isthmes Bande de terre Ă©troite, situĂ©e entre deux mers et rĂ©unissant deux terres. Larousse â Roger Brunet, Les mots de la gĂ©ographie Dictionnaire critique, La Documentation Française, 1998, p. 156 â Les dĂ©troits â Patrick Picouet, Le monde vu Ă la frontiĂšre, Ăditions L'Harmattan, 2011, p. 142-144 â en Hamzah Ahmad, The Straits of Malacca international co-operation in trade, funding & navigational safety, Pelanduk Publications, 1997, p. 35 â en Sebastian Bersick, Paul van der Velde, The Asia-Europe Meeting Contributing to a New Global Governance Architecture, Amsterdam University Press, 2011, p. 130 â Pas de Calais, article sur â RĂ»t LapĂźdĂŽt, Les dĂ©troits en droit international, A. PedonĂ©, 1972, p. 9 â Patrick Picouet, op. citĂ©, p. 151 â en Ana G. LĂłpez MartĂn, International Straits Concept, Classification and Rules of Passage, Springer, 2010, p. 2 Voir aussi Articles connexes Liste de dĂ©troits Pertuis RĂ©seau Ă©cologique, corridor biologique Littoral Ărosion du littoral Liens externes Reliefs et modelĂ©s naturels de la Terre Reliefs structuraux de montagne orographique Butte ChaĂźne CheminĂ©e de fĂ©e Chevron Cirque Makhtesh Cluse Col Colline Combe CrĂȘt CrĂȘte Massif Mont Rift Pic Talweg Val VallĂ©e Versant de plaine Altiplano Bassin sĂ©dimentaire DĂ©pression Fontis Monolithe Oasis PiĂ©mont Plaine alluviale de plateau Butte Butte-tĂ©moin Causse Cuesta Hamada Mesa Plateau ocĂ©anique Trapp ModelĂ©s Hydrographiquecours d'eau Cascade / Chute CĂŽne de dĂ©jection Embouchure Delta Estuaire Gorge / Canyon Lac Lit majeur, mineur MĂ©andre Rapides Terrasse alluviale VallĂ©e fluviale Ăolien DĂ©sert de sel Dune Erg Reg Rocher-champignon Rose des sables Ventifact Yardang Glaciaire Calotte glaciaire Cirque glaciaire Crevasse Esker Glacier Inlandsis Lac glaciaire Moraine Nunatak VallĂ©e glaciaire Verrou glaciaire Karstique Aven ou adugeoir, barrenc, bĂ©toire, chourun, embĂčt, endousoir, endouzoĂšre / Gouffre ou AbĂźme / Igue / Scialet Abri sous roche Caverne / Grotte CĂ©note Doline ou cloup, emposieu, sotch, sĂłtano, tiankeng / Ouvala Ămergence - Exsurgence - RĂ©surgence GlaciĂšre Lapiaz - Relief ruiniforme Perte / Chantoire ou chantoir, tchantwĂšre Pinacle PoljĂ© Trou bleu ou black hole, blue hole Tsingy Littoral Atoll Banc de sable Cap Cordon littoral Tombolo CĂŽte Falaise Fjord Ăle Isthme Lagune PĂ©ninsule Plage Presqu'Ăźle RĂ©cif Maritime /OcĂ©anique Baie BarriĂšre de corail Bassin ocĂ©anique DĂ©troit Dorsale Fosse ocĂ©anique Glacis continental Golfe Haut-fond Mont sous-marin Plaine abyssale Plateau continental Talus continental Volcanique Caldeira CĂŽne CratĂšre DĂŽme de lave Geyser Ăle Lac de cratĂšre Neck Volcan Concepts gĂ©nĂ©raux CritĂšresdescriptifs Altitude Collision continentale CroĂ»te terrestre DĂ©nivelĂ© Ărosion Exposition Interfluve OrogenĂšse Pente Relief inversĂ©, appalachien, jurassien, de plissement Seuil Subduction Surrection Sciences GĂ©odĂ©sie GĂ©ographie GĂ©omorphologie GĂ©omorphomĂ©trie GravimĂ©trie Hydromorphologie Karstologie Tectonique des plaques Topographie La Terre structure interne HydrosphĂšre Relief AtmosphĂšre ; Liste de termes de gĂ©omorphologieedq4Jp.