Depuis2006, de nombreux médias (Internet, télévisions, radios et personnalités) diffusent l'idée que le "sang impur" de la Marseillaise serait celui du peuple français, et cette théorie est aujourd'hui défendue par l'un de nos plus célèbres politologues, et même dans nos écoles (cf le film « La Marseillaise, l'Eternel chant de bataille », de Mathieu Schwartz).

International A l'heure où la France retire ses troupes d'Afghanistan, un nombre croissant de soldats reviennent de ce conflit atteints de troubles psychiques. L'armée commence tout juste à prendre en charge ces traumatismes. L'un s'est mis à brutaliser ses enfants. L'autre a sauté à la gorge d'un client au supermarché. Un troisième a tenté de se suicider. Pour les soldats français qui rentrent d'Afghanistan, une nouvelle guerre commence. Une bataille de démons, qui détruit les couples et fait imploser les familles. A ce jour, 400 blessés sont suivis pour troubles psychiatriques par le service de santé des armées. C'est le seul chiffre officiel disponible. Mais, admet un porte-parole, il est "sûrement sous-estimé". Et "il va sûrement augmenter". Au total, 60 000 soldats sont passés en Afghanistan depuis 2001. Après 2007, 4 000 y ont été déployés en permanence, dans des combats durs et des situations de stress qui n'avaient pas été observées depuis très longtemps. La mesure des troubles, du simple mal-être au véritable syndrome de stress post-traumatique PTSD fait l'objet d'un débat. Des études françaises récentes ont mesuré une proportion de 7 % de soldats atteints de blessures psychiques. Dans certaines unités combattantes, les chiffres peuvent toutefois monter à 100 %. La prise en compte de plusieurs milliers d'anciens combattants et de leur famille s'annonce comme un redoutable défi social pour les années à venir. Les études américaines menées auprès des vétérans d'Irak et d'Afghanistan ont établi que des éléments augmentaient le risque de PTSD la longueur de la mission six mois pour les Français, un an pour les Américains, la tenue d'un poste de combat proche de l'ennemi, la vue de la mort ou de la blessure d'un camarade, le fait d'avoir été touché dans sa chair. Mais aussi le célibat ou un bas niveau de diplôme. Aux Etats-Unis, 2012 restera comme une année noire le Pentagone a reconnu un niveau jamais atteint de suicides - 270 militaires dans les neuf premiers mois de l'année. L'équilibre financier des assurances militaires est rompu. Pour la première fois dans un conflit, le nombre de suicides a égalé celui de morts au combat 2 000. Des campagnes de sensibilisation ont été lancées, et même des applications iPhone censées aider les anciens combattants. Mais en France, où le phénomène est pourtant expertisé depuis longtemps, le silence règne. La défense a, jusqu'à présent, rechigné à exposer le problème. La prise en charge des traumatismes de guerre est très récente. Il a fallu attendre le bombardement de Bouaké en Côte d'Ivoire en 2004 neuf tués pour que s'impose un soin immédiat des combattants. La mort de dix soldats en 2008 à Uzbin, en Afghanistan, a elle aussi provoqué une prise de conscience. Elle a permis la création du "sas de décompression" de Chypre, sur la route du retour. Le bénéfice de ce séjour de deux jours dans un hôtel, conçu par le service de santé, est unanimement salué. L'accélération du retrait pour la fin 2012 ne permet cependant plus d'y tamiser tous ceux qui rentrent. En 2011, le service de santé a enfin lancé un plan d'action. Début 2012, un bureau central a été créé pour mieux coordonner les services médico-psychologiques des différentes armées. Un livret médical unique commence à être délivréaux soldats. Un numéro vert sera bientôt mis en place pour toucher les anciens engagés volontaires qui connaîtraient des troubles après leur départ de l'armée. Un tout premier colloque, interne, se tiendra sur le sujet les 23 et 24 octobre aux Invalides, clos par le ministre, Jean-Yves Le Drian. Ces outils récents sont loin d'avoir atteint leur but. De nombreuses blessures invisibles passent au travers de ce maillage. A côté des grandes associations dépendant du ministère de la défense, des parents isolés éprouvent le besoin de se regrouper. "Il faut mettre en place un dispositif pour aider les familles", martèle Marlène Peyrutie. Cette mère de soldat, qui a créé l'association Terre et Paix, frappe à toutes les portes de l'Etat. "Les besoins sont croissants", assure Laurent Attar-Bayrou, président de la Fédération des anciens des missions extérieures. "On sent réellement les dégâts de l'Afghanistan", ajoute-t-il. Les contentieux sont nombreux, face aux assurances militaires ou au tribunal des pensions. Ces soldats et leurs proches sont traversés de honte et de colère, tant ils ont cru que la cohésion de l'institution militaire allait les porter jusqu'au bout de l'épreuve. Ils découvrent que la préparation collective à la mission, qui sert d'assurance-vie au groupe pendant le combat, devient un piège individuel. Faillir, c'est s'exclure. Dire, c'est trahir. Les familles que nous avons rencontrées souhaitent toutes, pour l'heure, garder l'anonymat. "Schizophrénie avec troubles hallucinatoires." Le diagnostic a été posé sur Pierre, un mois après son retour d'Afghanistan. Aujourd'hui, à 27 ans, il survit à Brest, dans un appartement qu'il a saccagé au cours de ses crises. L'ancien soldat refuse son traitement. Il s'est persuadé qu'il n'est pas malade. Il a déjà subi trois hospitalisations d'office. "L'Afghanistan, ce fut une partie de plaisir !", a-t-il répondu à l'interne des urgences la dernière fois. C'est un père démuni qui parle de lui. Jacques, 60 ans, assiste impuissant à la chute de son fils. "Vous voyez les anciens du Vietnam il est dans cet état. C'est un jeune qui vit dans un trou à rat. Les voisins sont régulièrement obligés d'appeler la police pour l'hospitaliser." Jacques sait que cette lutte peut durer encore de longues années. "Il a fermé la porte des soins. Il ne veut pas que ses parents soient là." Pierre est rentré en octobre 2008, juste après l'embuscade d'Uzbin, qui a, en août cette année-là, tué dix Français. "Le 8 août, ce midi-là, j'ai reçu le seul appel de mon fils durant ses quatre mois et demi de mission. Il était sur la zone mais il m'a dit de ne pas m'inquiéter. Ils avaient dû avoir des consignes pour nous rassurer", se souvient son père. Pierre adorait son métier de soldat. "Cet enfant n'était pas du genre à se plaindre", et pas trop scolaire. Il s'était engagé en 2006 juste après le bac, faute d'avoir été admis en BTS. Il avait servi au Tchad contre les rebelles soudanais. La mission s'était bien passée. "Il était très content de partir en Afghanistan. Il était boosté à fond", se souvient son père. Plus que toute autre opération extérieure récente, celle-là a inquiété les familles. "Je craignais l'accident tous les jours. J'étais accroché à l'information sur cette guerre. Je pensais bien qu'on était dans une sale guerre avec tous les pièges que cela comporte. Je ne comprenais pas pourquoi mon fils était souriant de partir. Sauf la dernière semaine, où il a réalisé ce qui l'attendait." Aujourd'hui, Jacques ne lui voit "plus trop d'avenir". Il ne veut plus entendre parler de l'Afghanistan. Le père a eu besoin d'aide et a été suivi par un médecin. "Moi aussi, j'ai changé." En revenant, Pierre s'est un peu confié. En Kapisa, il faisait partie d'une unité de reconnaissance. Pour tenir les nuits, les soldats se gavaient de Red Bull. La patrouille a été attaquée. "Les gars ont bien cru qu'ils allaient y passer. Il m'a demandé "Tu sais ce que c'est de faire dans son pantalon ?"" Un deuxième accrochage l'a peu après replongé dans la peur. De cet épisode, il a raconté "On ne savait plus si on était dans un rêve, entre la réalité et la mort." Aujourd'hui, "je pense qu'ils ont été mis sous tension trop longtemps", conclut Jacques. Juste après la "perm'" du retour, alors qu'il commençait un stage à l'école des sous-officiers, ce garçon qui ne téléphonait jamais à son père l'a appelé au secours. Pierre avait des hallucinations, entendait des ordres, des insultes. Les crises, depuis, se sont succédé. Puis le soldat s'est tu. "Ces jeunes n'ont pas envie de s'attaquer à leurs anciens chefs, de mettre l'armée en cause. Ils n'ont pas envie de remuer tout ça." Ce qu'il vit a rappelé à Jacques un souvenir d'enfance. A l'aube des années 1960, il vivait à la ferme. "Des ouvriers agricoles avaient fait l'Indochine. Ma mère me disait de ne pas aller avec eux car ils étaient cinglés." Voici venus ceux d'Afghanistan. Cet ingénieur en retraite se décrit comme "ni pro ni antimilitaire". Simplement "déçu pour ce jeune qui croyait en son boulot". Car, juge-t-il, "l'armée n'assume pas ses fragiles". Avec une invalidité reconnue à 60 %, Pierre se trouve sans droits. Pour les médecins militaires, la maladie était là avant la mission. Pas question de lui accorder une pension. En 2010, il a accepté d'être réformé. Jacques vient d'engager une procédure. "L'armée doit savoir regarder ceux qui ont perdu quelque chose. Qu'on leur rende ce qu'on leur doit." Elle, est une jeune femme positive. Dans six mois, assure-t-elle, il ira mieux. Marie se tient tout près de son soldat de mari, attentive. Lui, dit "Je ne suis pas encore rentré d'Afghanistan. Dans ma tête, je n'ai pas fini ma mission." C'est un grand gaillard de 30 ans aux yeux bleus. A présent, il est barbu. Grégory n'arrive plus à se raser depuis qu'il a quitté Kaboul. Son traumatisme psychologique a été homologué comme une blessure de guerre, les lettres du colonel chef de corps en Afghanistan l'attestent. Mais un obstacle l'empêche d'avancer. L'association de prévoyance militaire lui refuse les garanties promises. Pour elle, nulle blessure il s'agit d'une maladie mentale. "Tu passes du statut de blessé de guerre à celui de fou", résume Marie. Privé de cette reconnaissance, le couple vit dans l'inquiétude. Le sergent est toujours sous contrat. Mais l'armée va-t-elle vraiment le garder dans ses rangs ? Sera-t-il déclaré invalide ? Depuis son retour, tous deux cherchent en vain des réponses à ces questions. Grégory a été rayé des listes de son régiment de Midi-Pyrénées pour être rattaché à une unité administrative, comme le veut la procédure en cas de congé maladie de longue durée. Il n'a plus aucun contact avec l'armée. Le basculement est trop rapide pour celui qui se sent encore appartenir à la communauté militaire. En juillet 2011, ce sergent du génie a été blessé au bras lors d'une attaque de mortier sur un poste de combat avancé, en Surobi, district afghan sous responsabilité tente voisine de la sienne a été pulvérisée. Les attaques survenaient presque toutes les nuits, de 1 heure au lever du jour, un véritable harcèlement. Il s'est vu mort. Il a voulu rester, avec l'accord des médecins. "Physiquement, j'étais apte. J'ai caché la peur. Je n'allais pas laisser tomber mes bonshommes" - les deux soldats spécialistes avec lesquels il avait rejoint la force française en Afghanistan. "Pour lui, c'était déjà un échec d'être blessé. Il avait mal fait quelque chose", a compris son épouse. Un mois après, le sergent a commencé à se sentir mal. Et dès le chemin du retour, les cauchemars ont débuté. Après la permission de fin de mission en décembre, trois petites semaines, le syndrome post-traumatique s'est installé. Le sergent ne dormait plus. Ses nuits se passaient à monter la garde, le regard balayant les pièces de la maison. Marie a fini par le retrouver un matin, prostré. L'équipe médicale du régiment l'a envoyé en urgence à l'hôpital militaire de Bordeaux. Quand on est électricien du génie, on appartient à la "base arrière". Mais en Afghanistan, tous combattent. Jusqu'à la blessure, Marie a vécu de son côté dans une tension terrible. Quand le capitaine l'a appelée, elle a pensé au pire. A la bonne nouvelle, la tension l'a lâchée d'un coup, car, sourit cette fille du Nord, "la foudre ne tombe pas deux fois au même endroit". Mais elle est restée en état de choc durant quinze jours. "Je ne savais même plus faire à manger." Ces dernières années, il était parti en mission dix mois sur douze. Pour leur fils cadet, Oscar, son père travaillait dans un train, celui par lequel il arrivait et repartait le week-end. Avec l'Afghanistan, il a compris qu'un militaire, c'était la guerre. "Il est totalement imprégné. Il lui a dit "Papa, si tu retournes au travail, tu vas être mort"", raconte sa mère. Durant ce funeste été 2011, qui fut meurtrier pour les troupes françaises, Marie a reçu deux visites du régiment. Depuis, rien. Tous deux ont "le sentiment d'être devenus un boulet, comme s'il fallait nous cacher". Des dix-huit soldats présents ce jour de juillet sur le poste attaqué de Surobi, seuls trois n'ont pas été décorés Grégory et ses deux "bonshommes". Au régiment, duquel ils ne furent que trois à partir sur cette mission afghane, la blessure de Grégory n'a laissé aucune trace. C'est un nouvel infirmier, après plusieurs mois, qui a reconstitué le dossier de A à Z pour aider la famille. Grâce à lui, Marie et ses deux enfants se rendent une fois par mois à Toulouse pour consulter un psychologue. "On était envahi par tout ça, on se serait laissé enfoncer s'il n'y avait pas eu cette aide." La jeune femme a passé des journées sur Internet pour trouver les bons services du ministère et connaître ses droits. Elle a renoncé à chercher une logique dans cette bureaucratie, avant d'écrire au président de la République. D'un coup, face à l'armée, "il n'y a plus rien d'humain du tout. Tout devient froid et glacial". Le sergent ne sort guère de chez lui. Il n'arrive pas à prévoir d'activités. Les semaines d'hospitalisation sont encore régulières. "J'étais actif. Je ne suis plus rien." Marie doit encore, parfois, le sortir de sa tente afghane. Récemment, il a braqué sa femme avec une arme imaginaire. Lors du dernier orage, il s'est plaqué au sol le long du lit. "Maintenant je sais intervenir", dit-elle. S'il ne l'avait pas, se demande-t-il, où serait-il aujourd'hui ? "Elle m'a aidé à rester dans la réalité." Le couple cherche d'autres soldats traumatisés. Grégory a besoin de partager son expérience. "On vous conditionne avec "les frères d'armes". Aujourd'hui, les seuls que je pourrais trouver sont ceux qui sont dans la même situation." En parlant à un camarade, il s'est rendu compte avec stupéfaction qu'ils avaient fait ce même cauchemar quand les envies de suicide sont là, "on rêve qu'on se pend au mât du régiment". Son mari a progressé vite et bien, depuis qu'il a signé son contrat en 2005. Il avait déjà projeté de passer de nouvelles qualifications. Il souhaite rester dans l'armée. Marie l'encourage. Ce ne fut pas une déception, mais de la peur, que Josyane a ressentie quand son fils Bertrand lui a dit qu'il quittait son travail de vendeur de voiture pour s'engager. "J'avais des gens proches qui ont fait la guerre d'Algérie et je sais comment ils sont revenus", dit-elle. Le recruteur de l'armée avait assuré que son régiment n'était pas de ceux qui partaient en opérations de guerre. Il en est allé autrement après l'école des sous-officiers de Saint-Maixent Deux-Sèvres, d'où Bertrand est sorti avec les félicitations. En 2001, il part en Guyane. Puis c'est l'Afrique, deux fois, à la frontière du Liberia et en Côte d'Ivoire. Ces événements le hantent encore, la nuit. Pour le sergent, "l'Afgha" est arrivé en juin 2006. "La mission de trop", dit cette mère de 63 ans, qui parle sans pouvoir s'interrompre. Son enfant, son fils, est gravement handicapé après une tentative de suicide. En Afghanistan, il s'est senti mal tout de suite. Un matin, à 5 heures, Bertrand a appelé ses parents, en pleine crise confusionnelle "Sauve-moi. Je veux aller chercher mes hommes. Je ne les trouve pas. Je suis tout seul." Il n'a pas été "rapatrié sanitaire". Quand il est rentré en novembre 2006, il ne dormait plus depuis quatre mois et avait perdu 10 kg. Au retour, cependant, il n'a pas été pas pris en charge ; le régiment a aménagé son poste. Son dossier médical est resté vide. La première tentative de suicide s'est produite trois mois plus tard. Bertrand s'est pendu dans la chambre de son régiment, dans le centre de la France. La deuxième tentative a eu lieu chez des amis quelques jours après. Le coma, cette fois, a laissé des séquelles profondes. "Quand cela vous arrive, vous êtes tellement anéanti que vous ne pensez qu'à sauver ce qui reste. Mon fils en morceaux ! On n'a pas le temps d'en vouloir à quelqu'un. On est anéanti pour des mois, des années." Bertrand a été radié après douze ans d'armée. Depuis sa sortie d'hôpital, en juillet 2007, la maison bretonne de ses parents est toute tournée vers le jeune homme. Kiné, orthophoniste, psychiatre, psychologue... le couple s'est épuisé dans les soins. Yves et Josyane ont abandonné tous leurs projets de jeunes retraités. Ils se sont relayés nuit et jour pendant des mois à son chevet. Parfois, ils ont dû l'attacher tant les cauchemars étaient puissants. Le diagnostic du syndrome post-traumatique a été posé par un médecin civil. Les services de la défense n'ont pas voulu imputer la blessure au service. Pourtant les expertises concordent. La famille est en procès devant le tribunal des pensions militaires. Bertrand, 38 ans, ne peut se concentrer ni sortir seul. Il marche à petits pas, en se retournant sans cesse, perd l'équilibre. Les bruits lui rappellent les tirs. "Il pleure encore, avec de tout petits cris, tout revient alors dans ces moments." Sa mère ne réclame pas des millions. "Il faut le protéger. Il a besoin d'une vie très calme. Qu'on la lui accorde, pour le jour où nous ne serons plus là." Son fils a gardé sa mémoire ancienne. Il pleure dès qu'il entend La Marseillaise. Il demande à reprendre le sport. Lui qui tient à peine debout, a dévalé une pente à ski, comme il aimait à le faire, à Briançon avec l'armée. Nathalie Guibert Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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Alorsque les musiciens se sont sauvés, il lève le poing et chante La Marseillaise a cappella. Son courage renverse la salle. Cette histoire a un curieux écho encore aujourd’hui. Il suffit que quelqu’un soit mat de peau et qu’il refuse de chanter La Marseillaise pour qu’on l’accuse d’être antifrançais. Alors que, dans le même
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Al'occasion du jour anniversaire de la proclamation de la République en 1870, et après une introduction menée par André Malraux, le général de Gaulle présente au peuple français, dans un discours place de la République à Paris, le projet de Constitution que le gouvernement vient d'adopter et qui sera soumis à l'approbation des Français par voie de Dictionnaire Collaboratif Français Définition ! angus n. Race bovine britannique également appelée Aberdeen-Angus institution contractuelle n. appelée aussi donation de biens à venir, elle est un contrat par lequel une personne, appelée instituant, promet à une autre, dénommée institué, de lui laisser à sa mort tout ou partie de sa succession [Leg.] ! tercio n. 1 - Tauromachie Une des trois phases composant une lidia combat 2 - Militaire Dans l’armée espagnole, ancienne unité militaire, également appelée carré espagnol composée de plusieurs bataillons de combat 3 - Militaire Légion étrangère espagnole. ! recluse n. espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Sicariidae. Elle est appelée recluse brune » ou comme d'autres Loxosceles araignée violoniste . base monétaire n. somme des pièces et billets en circulation et des réserves bancaires, aussi appelée monnaie à haute puissance ou monnaie centrale. [Bus.] assurance décès n. assurance qui garantit aux ayants-droit de l'assuré qui décède le paiement d'une somme appelée capital-décès. [Leg.] ! coraliculture, coralliculture n. appelée aussi aquaculture du corail, élevage du corail ou jardinage de corail, est la culture de coraux à des fins commerciales ou dans le but de restaurer des récifs coralliens par réimplantation dans le milieu naturel. Pour ajouter des entrées à votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communauté Reverso. C’est simple et rapide
Deuxièmede Milan-San Remo, le coureur français vise une première victoire dans une Classique, dimanche, lors de la 106e édition de la course belge.
TÉMOIGNAGE - Peu après l'annonce de Claude Guéant d'un durcissement des critères d'attribution de la nationalité, a rencontré une jeune femme devenue française en 2008. Dossiers administratifs, rendez-vous à la préfecture, et changement de prénom, elle évoque ses trois années de juillet, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a annoncé un durcissement des conditions d'accès à la nationalité française pour les étrangers. Les préfets doivent désormais s'assurer que le postulant adhère complètement à notre style de vie, qu'il a bien intégré nos principes républicains les plus fondamentaux, et qu'il maîtrise le français.» Le ministère souhaite ainsi que les postulants à la nationalité française aient un niveau qui soit celui que l'on maîtrise au collège», et que les préfets soient plus vigilants, plus exigeants, sur les critères de l'assimilation ... pour entrer dans la nationalité».Comment se passait jusqu'à présent la procédure pour devenir français ? Quelles sont les différentes étapes à valider pour les postulants ? a rencontré Elena*, 30 ans, qui a obtenu sa nationalité française en 2008 après près de trois années de procédure administrative. La jeune femme, qui travaille dans le milieu de la publicité et de la communication, a bien voulu témoigner de son française pour mon métierJe n'ai pas demandé la nationalité française par patriotisme. Je ne me sens pas liée à un pays en particulier, et j'aurais pu continuer de vivre en France, comme je le fais avec ma famille depuis 1991, en renouvelant ma carte de séjour chaque année. Si j'ai demandé à être Française, c'est pour pouvoir pleinement exercer mon travail de réalisatrice indépendante m'amène à devoir faire de nombreux tournages à l'étranger. Mais combien de fois ai-je dû renoncer à un contrat pour des problèmes de papiers? Pour les États-Unis, les Français n'ont pas besoin de visa. Moi par contre, avec ma nationalité africaine, il faut que je fasse des démarches auprès de l'ambassade américaine. Et c'est trop long pour que je puisse honorer un contrat de dernière cas de figure s'est répété de nombreuses fois, mettant en difficulté ma carrière. Même pour une escale technique, il me faut un visa. Cette situation commençait à me fatiguer, tout comme mon énorme dossier à refaire tous les ans pour ma carte de séjour. Puisque je vivais en France depuis l'âge de 10 ans, que j'y avais un métier, un compagnon, et que je n'avais aucune raison ni intention de retourner dans mon pays natal, j'ai décidé de demander fin 2005 la nationalité française.Il va falloir rentrer chez vous»J'avais déjà eu affaire à l'administration préfectorale en 2003, à la fin de mes études. Si les étrangers ont facilement des papiers lorsqu'ils sont mineurs ou étudiants, il leur faut impérativement un visa spécial pour travailler sur le territoire dans laquelle je faisais alors mon stage de fin d'études voulait m'embaucher. Ravie sur le coup, j'ai découvert par la suite les démarches pour obtenir un visa travailleur mon entreprise devait verser pas moins de 3000 euros de frais, et justifier pourquoi elle m'embaucherait moi plutôt qu'un Français. Je me suis dit c'est foutu, ils ne paieront jamais pour me garder». À ma grande surprise, mon patron a signé le chèque couperet est tombé quelques semaines plus tard. Mademoiselle, des milliers de Français voudraient votre travail. Vous n'aurez pas votre visa.» Dépitée, j'ai fait la queue plusieurs heures à la préfecture de Nanterre pour connaître les autres alternatives afin de garder mon emploi. La personne du guichet m'a répondu avec un sourire narquois que je ne suis pas prête d'oublier Eh bien, il va falloir rentrer chez vous !» J'étais estomaquée. Toutes mes attaches sont en France. L'Afrique, c'est voyage en territoire inconnu».Je ne voulais plus avoir affaire à la préfecture de Nanterre. Heureusement, des amis m'ont orienté vers la préfecture de Paris, connue pour être plus humaine» avec les étrangers. Mes parents possèdent un appartement dans la capitale, et j'ai donc prétendu y vivre pour pouvoir faire mes démarches. Là bas, on m'a parlé du regroupement familial, chose qui n'avait jamais été évoquée à Nanterre. Il me permettait d'avoir facilement un titre de séjour à renouveller chaque temps que les démarches aboutissent, j'ai néanmoins dû accepter d'être payée 500 euros par mois par mon entreprise, et d'être déclarée comme stagiaire. Mon visa d'étudiante était toujours valable, mais il ne permettait pas de travailler avec un salaire dépassant un demi-Smic. Avec cette astuce, l'administration me considérait toujours comme étudiante, et ne pouvait pas m'expulser. Cette situation a duré six de bonnes vies et moeurs à la préfectureRetour en 2005. Je dépose à la préfecture de Paris un dossier de naturalisation. J'y sors toute ma vie. Acte de naissance des parents, livret de famille, impôts, certificats de travail, factures EDF de tous les logements que j'ai occupé avec ma famille, certificat de la banque comme quoi le compte tourne bien ... Il faut absolument prouver que sa vie est en France. Et gare s'il manque une pièce !L'administration met environ six mois avant d'envoyer un courrier indiquant si le dossier est valable ou non. S'il manque un seul document, il faut tout recommencer ... et repartir pour une attente de six mois. J'avais pris mon temps pour rendre un dossier impeccable, en classant les papiers dans l'ordre avec une jolie étiquette de couleur pour les impôts, EDF ... Mon dossier était tellement beau, ils ne pouvaient que l'accepter ! riresPendant ces six mois d'attente, on n'a absolument aucune nouvelle de son dossier. À l'automne 2006, j'ai fini par recevoir la lettre validant mon dossier, avec un numéro associé. Mais si tu appelles pour savoir où en est la procédure, on te répond c'est sur la pile». Tu deviens fou ! riresLa préfecture finit par me donner rendez-vous pour une étude de bonnes vies et moeurs». Les agents font une enquête sur les aspirants français, pour vérifier s'ils n'ont pas été condamnés dans le passé, et qu'ils sont de bons citoyens». Personnellement, j'ai passé mon entretien dans une cellule au sous-sol de l'établissement par manque de place. Plutôt cocasse ! On m'a posé mille questions sur ma vie, par exemple si je faisais partie d'associations de quartier. À la fin, les agents me lancent rendez-vous dans six mois.» Nous sommes fin Elena à HélèneL'administration me relance courant 2007 pour un petit souci» dans mon dossier. Si je veux devenir française, je ne peux plus m'appeler Elena. C'est un prénom d'origine russe, ça ne passera pas», m'explique-t-on au téléphone. J'avoue ne pas comprendre, puisque mes deux autres prénoms, typiquement africains, sont acceptés sans je suis tellement fatiguée des démarches, j'en ai tellement assez de rater des contrats professionnels à l'étranger... Je vois mes collègues partir faire des tournages au Brésil, aux États-Unis. J'obtempère et signe des documents pour changer de prénom. Officiellement, je m'appelle désormais Hélène. Si je veux redevenir Elena, je dois me lancer dans une nouvelle procédure de deux ans. Pas la force, pas l'envie. Va pour vais devoir attendre une année supplémentaire avant d'obtenir un passeport français. Entre temps, ma naturalisation est parue par décret au Journal officiel. J'ai pour instruction de traverser tout Paris pour acheter cette publication, et de faire le chemin en sens inverse pour montrer le document à la préfecture. À un moment, tu ne cherches même plus à comprendre la logique de l'administration. De toute façon quand tu demandes, on te répond on ne sait pas, c'est comme ça».Cérémonie officielle à la préfectureEn juillet 2008, près de trois ans après le dépot de mon dossier, je me retrouve au milieu d'une trentaine de personnes à la préfecture de Paris pour ma cérémonie d'accueil dans la citoyenneté française». Ça y est, je vais être Française. Quasiment tous sont venus en famille, sauf moi. Le vilain petit canard de la cérémonie rires.Je ne m'attendais pas du tout à une réception de ce genre. Une remise de diplôme à l'américaine ! On t'appelle à l'estrade pour recevoir tes documents officiels, tu poses devant le buste de Marianne, tout le monde applaudit... Ça a un côté très grandiloquent, comme si c'était ton nous fait visionner une vidéo d'éducation civique vieillotte sur les droits et les devoirs des Français. Puis nous devons chanter la Marseillaise. Sauf que personne ne nous a jamais expliqué l'origine et le sens de ce chant. Pour moi ça n'a pas de sens, tout comme la cérémonie. J'ai l'impression que c'est un truc fait pour les journalistes, histoire de dire regardez comme on fait ça bien».Je ne dis pas que la cérémonie est mauvaise et qu'elle ne devrait pas exister, mais elle m'a laissé une impression de malaise. Comme si on cherchait à nous dire maintenant que vous êtes de l'autre côté de la barrière, il va falloir bien se comporter et ne pas brûler des poubelles en sortant». Mais pour moi, il n'y a pas de bons citoyens français». Il y a de bons citoyens tout j'ai enfin mon décret de naturalisation. Avec lui, je peux obtenir des papiers d'identité français. Je me suis précipitée à la mairie pour avoir un passeport tricolore. Avec Hélène» en prénom ma naturalisation, j'ai pu voyager dans le monde entier sans obstacles, et faire tous les projets professionnels qui me tenaient à coeur. J'en suis vraiment reconnaissante, même si le chemin a été long».* le prénom a été modifiéCe qui a changé depuis 2008Depuis qu'Elena est devenue française, le gouvernement a renforcé les exigences pour obtenir le décret de naturalisation. Les critères requis portent essentiellement sur la maîtrise du français et la connaissance de la culture et des valeurs du loi du 16 juin 2011 stipule ainsi que nul ne peut être naturalisé s'il ne justifie de son assimilation à la communauté française, notamment par une connaissance suffisante, selon sa condition, de la langue, de l'histoire, de la culture et de la société françaises dont le niveau et les modalités d'évaluation sont fixés par décret en Conseil d'Etat». L'aspirant français doit également connaître les droits et devoirs conférés par la nationalité» et adhérer aux principes et valeurs essentiels de la République».Pour entamer ses démarches, la personne étrangère doit justifier de cinq années de présence en France. Ce délai est réduit à deux anspour les personnes ayant accompli deux années d'études en France, celui qui a rendu ou peut rendre par sa capacité et ses talents des services importants à la France», et les étrangers présentant un parcours exceptionnel d'intégration» dans les domaines civique, scientifique, économique, culturel ou sportif.» Ce délai est supprimé pour les personnes ayant servi dans l'armée française, ou étant ressortissante d'un pays dont la langue officielle est le français.
ComplexeMarseillaise, à gauche jusqu’en 1879, puis, devenue nationale, elle glissa par étapes vers l’ordre établi et la droite de l’échiquier politique français ! Avec une brève incursion dans la création cinématographique de l’époque, revoici une Marseillaise retrouvant ses racines historiques, révolutionnaires. vous pouvez m'aider à répondre à cette question ?​ Activité 2 La guerre des tranchées Verdan Février-décembre 1916 Comment la bataille de Verden reflète t-elle la violence exirme de la Première Gue … rre La belle de Verdun vue par un Adland Le Koning the onde eu silda Van U Tourage fut soumis à la censure Verdun ou printemps 1976 He part qu'en 1919 L'attende dans le tranchée allemande Hillbrand et accroups dans son abe] se trouvent pas le sommeil. Lorsquun rat lui saute sur la poine à sortit de son trou, et als Mentement le long de la tran chée de sentinelle en sentinelle les étaient immobiles, les yeux vers fennems la neige tombait moins dense 1 s'enfonçait dans la boue jusqu'au-dessus des mellets Travaillant des coudes contre le talus, il se souleva et monta sur la première marche du parapet. Des chiens aboyaient en face. Après quelques mots brets, des balles sifflerent au-dessus de sa tête.. Les combats dans les tranchées françaises trième, et posa s Les taillis étaient déchiquetés, les ramures flambaient. Wemer se glissait de trou à trou, à tâtons [] Il prit un fusil, le chargea, puis un second un troisième, un qua- tête contre les crosses, regardant intensément vers les fils de fer barbe- lés. Des fusées montèrent ... T'ennemi apparut, bleu, au-dessus de la tranchée. D'une main calme, ill manoeuvrait une mitrailleuse, et la trajectoire balayait les rangs de têtes ennemies. L'une après l'autre, elles s'effondraient. Kox fit sauter sa mine. Des membres volèrent, arrachés, au-dessus de la compagnie. [...] Un voile de vapeur blanche, comme une muraille de fantômes, venait lentement vers lui. [...] Il cria "Mettez les masques.". Fritz Von Unruh, Verdun, Éditions du Sagittaire, 1923, La cale de Vedas vue par un hançais Ma chère lemme Tu ne peux pas imaginer le paysage qui nous em ne, plus aucune vigation, ni même une naine un moignon de tronc d'arbre se dresse tra gement sur le sol criblé par des milliers et des milliers de tous d'obus qui se touchent. Plus de tranchées ni de boyaux pour se repber ... Entre nous et les Allemands, pas de réseaux de barbelés. tout est pulvérisé au fur et à mesure de la canon- nade. Mais plus active que le bombardement, pire que le manque de ravitaillement, c'est l'odeur qui traine, lourde et pestilentielle, qui te serre les tripes, te soulève le coeur, t'empêche de manger et même de boire. Nous vivons sur un immense chamier où seuls d'immondes mouches gorgées de sang et de gros rats luisants de graisse ont l'air de se complaire tout est empuanti par les cadavres en décompo sition, les déchets humains de toutes sortes, les poussières des explosifs et les nappes de gaz.» Lettre du poilu Eugène Bouin, écrite en mai 1916. Doc 4 les mutineries de 1917 Au lieu de partir au repos comme nous le pensions, nous devons remonter au front pour attaquer cette nuit, nous sommes épuisés, déprimés, notre moral est au plus bas. Des petits groupes se forment et certains émettent l'idée de désobéir c'est à dire de refuser de monter au front. D'après le journal d'Henri Charbonnier avril 1916 Exercice à l'aide des documents ci-contre et de la vidéo, rédigez un développement construit pour expliquer en quoi la bataille de Verdun est un exemple de violence extrême des combats. Pour cela je suis le plan ci-dessous. Paragraphe 1 rédigez une ou deux phrases pour présentez la bataille où? Quand? Qui oppose t-elle? Paragraphe 2 décrivez la violence des combats les armes utilisées, les souffrances et les conditions de vie difficiles des poilus dans les tranchées. Paragraphe 3 rédigez une ou deux phrases pour présenter le bilan humain de cette bataille et le moral des soldats​ Bonjour tout le monde j'ai vraiment besoin d'aide pour cet exercice vous pouvez m'aider s'il vous plaît. Bonjour J'aimerais avoir de l'aide s'il vous plaît pour la question 2 sur "l'Europe dans le monde au début du 18e siècle'" j'arrive vraiment pas merci … de m'aider. Coucou tout le monde j'ai un devoir maison à faire sur" l'Europe dans le monde au début du 18e siècle" mais je n'arrive vraiment pas à l'exercice 1 2 … et 3 voici le 1 vous pouvez m'aider s'il vous plaît merci. j'aurai besoin de votre aide pour cette exercice quel est le continent le plus colonisé en 1914 histoir je vais passer en troisième pourriez-vous m'aider pour cette question de 1940 à 2022, la consommation mondiale d'eau a été multipliée par, à peu près, de ......... deux raison pour lesquelles la France doit contrôler des littoraux selon Jules Ferry svp merci Que demande le tiers d'état JNvnH.
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  • dans la marseillaise comment sont appelés les combattants français