Suiveznos conseils en vidéo pour réussir la plantation de votre olivier. Ce bel arbre méditerranéen est à planter en pleine terre au printemps, dans le Sud de la France. Privilégiez une plantation en bac dans les régions au Nord de la Loire, à rentrer sous abri en hiver. Plantez l' olivier dans une terre caillouteuse, qui ne retient
PubliĂ© le 21/07/2022 Ă 0506 Une polĂ©mique est nĂ©e suite Ă lâabattage des arbres de la cour de lâĂ©cole primaire Marcel-Pagnol et du platane du plan Baroncelli. Cette controverse est intervenue aprĂšs un courrier adressĂ© Ă Fabrice Pecqueur, adjoint au maire, et aux membres de la commission environnement, de Claudine PomarĂšde Souche, institutrice retraitĂ©e, qui a enseignĂ© pendant 17 ans dans cette Ă©cole et fait part de sa dĂ©solation et de sa tristesse. "Je viens de dĂ©couvrir avec dĂ©solation, le triste spectacle de la cour de lâĂ©cole oĂč tous les arbres ont Ă©tĂ© abattus. Apparemment, personne, enseignants, parents, Ă©lus, ne les a dĂ©fendus, cela mâest incomprĂ©hensible. Ils seront remplacĂ©s par de la technologie et de jolies petites plantes, qui arriveront peut-ĂȘtre dans 20 ans Ă devenir Ă©quivalentes Ă ce qui a Ă©tĂ© dĂ©truit." Une lettre qui a appelĂ© une rĂ©ponse du maire Jean-Louis Bouscarain. "Suite Ă diffĂ©rentes remarques, jâinvite mes concitoyens Ă venir consulter en mairie le projet de rĂ©fection totale de la cour de lâĂ©cole, avant de sâĂ©mouvoir sur lâabattage dâarbres. Il me paraĂźt tout de mĂȘme important de prendre connaissance dâun projet, qui a Ă©tĂ© travaillĂ© par les Ă©lus, associations et enseignants et valorisĂ© par un architecte. Il faut bien commencer par lâabattage, puis redessiner les espaces de circulation, installer les ombriĂšres photovoltaĂŻques, pour enfin Ă lâautomne procĂ©der Ă la vĂ©gĂ©talisation de tous les espaces de la cour. Câest un excellent projet qui a recueilli le soutien de lâĂtat et du Conseil dĂ©partemental."La rĂ©fection de la cour va dĂ©buter. Quant Ă lâabattage du platane du plan Baroncelli, la nouvelle configuration du carrefour de lâĂ©cole sera modifiĂ©e. LâentrĂ©e et la sortie du parking actuel ne sont plus en conformitĂ©, une nouvelle "entrĂ©e et sortie" sera faite, avenue Charles-de-Tourtoulon, dâoĂč la nĂ©cessitĂ© de couper un platane. Il se trouve que celui-ci Ă©tait en mauvais Ă©tat et dangereux creux. Face Ă cette critique, la municipalitĂ© prĂ©cise "En matiĂšre de plantation dâarbres, la commune nâa pas de leçon Ă recevoir. Câest plus de 10 000 arbres qui ont Ă©tĂ© plantĂ©s sur la commune et rĂ©cemment avec lâAgglomĂ©ration du Pays de lâOr des milliers dâarbres sur les terrains communaux." Avec le DĂ©partement, un platane sera Midi Libre 06 26 34 39 81
Saluttout le monde, Vous avez bien fait de rendre visite Ă notre site puisque vous allez trouver la rĂ©ponse Ă lâindice PLANTATION AUTOUR DE LA MĂDITERRANĂE qui est apparu dans la grille de Mots CroisĂ©s LeMonde du Samedi 13 Juin 2020. Le fait de créér cet article est dĂ» Ă la difficultĂ© de certains indices que lâon peut croiser en jouant aux Mots croisĂ©s du journal LeMonde , en
Du 19 au 26 septembre, la municipalitĂ© organise la premiĂšre Ă©dition de cet Ă©vĂ©nement. Confinements, rĂ©flexions et opportunitĂ©s ont incitĂ© les Ă©lus Ă faire Ă©clore le projet. "On a trouvĂ© notre planĂšte belle pendant le confinement, je veux que cela continue. " Câest avec ces mots que lâadjointe Ă la culture Corinne PolĂ©ri justifie lâorganisation de la Semaine de la Terre Ă partir du 19 septembre. AccompagnĂ©e de Franck Janik, le directeur de la culture, des arts et spectacles de la Ville, lâĂ©lue a fĂ©dĂ©rĂ© tous les services municipaux derriĂšre le projet. La rĂ©flexion autour de cette nouvelle initiative a dĂ©marrĂ© il y a un peu plus dâun an lorsque les cinquante ans du Jour de la Terre, le 22 avril 2020, nâont pu avoir lieu Ă cause du premier confinement. LâidĂ©e de rĂ©unir sur plusieurs jours les habitants autour des problĂ©matiques Ă©cologiques Ă travers des confĂ©rences, des expositions et diverses activitĂ©s est apparue. Une premiĂšre date avait Ă©tĂ© fixĂ©e au mois dâavril 2021 pour se greffer au Jour de la Terre mais une nouvelle fois lâĂ©pidĂ©mie est venue contrecarrer les plans de la Ville. "Un mal pour un bien, estime Frank Janik, nous avions une programmation moins fournie." Les dates choisies collent dĂ©sormais avec la Semaine europĂ©enne du dĂ©veloppement durable qui commence aujourdâhui, samedi 18 septembre. En mettre plein la vue Lâouverture de cette premiĂšre Ă©dition se fera dĂšs le dimanche matin avec le marchĂ© au centre-ville. Un stand de compostage sera mis en place par la CommunautĂ© de communes du Pays de Lunel et les comĂ©diens de la BoĂźte Ă malice useront de leur crĂ©ativitĂ© dans leur rĂŽle dâaboyeur pour interpeller la foule prĂ©sente Ă cet Ă©vĂ©nement. LâaprĂšs-midi, Ă partir de 17 h, la manifestation entrera dans le vif du sujet avec le discours dâouverture suivi de la confĂ©rence du plongeur-photographe Laurent Ballesta Ă la salle Georges-Brassens. Le vernissage de son exposition photographique "PlanĂšte MĂ©diterranĂ©e" se fera dans la foulĂ©e, Ă 19 h, Ă lâespace Feuillade. "Habituellement, les Ă©vĂ©nements autour de lâĂ©cologie sont trĂšs alarmistes et mettent en avant des images de catastrophe mais il faut montrer ce quâil y a de beau Ă prĂ©server ", estime Corinne PolĂ©ri. Parmi les autres temps forts de la semaine le lundi 20 septembre, lâexposition de photos de CĂ©line Bouvier, ex-cadre chez Coca-Cola, au parc Jean-Hugo, et le film documentaire prĂ©sentĂ© par lâassociation PĂȘcheurs dâimages Ă lâespace Castel. Le mercredi 22 septembre, la diffusion du film de Laurent Ballesta au cinĂ©ma AthĂ©nĂ©e. Le samedi 25 septembre, Ă la piscine Aqualuna, la mise en place dâun bassin colorĂ© et polluĂ© ainsi quâun baptĂȘme de plongĂ©e. Et le soir, au parc Jean-Hugo, un spectacle visuel et sonore sur une sphĂšre. Enfin le dimanche 26 septembre, plusieurs activitĂ©s Ă lâArboretum avec notamment un spectacle théùtralisĂ© de la BoĂźte Ă malice. D'autres initiatives Ă©cologiques La municipalitĂ© nâa pas attendu dâorganiser la premiĂšre Semaine de la Terre pour agir. DĂ©but juillet, les agents municipaux ont posĂ© un filet de rĂ©colte de dĂ©chets au niveau de la sortie exutoire du canal. Dans le cĆur historique de la citĂ© pescalune, il est Ă©galement possible pour les particuliers, commerçants ou associations, de dĂ©poser des demandes de permis pour vĂ©gĂ©taliser les façades. Ce sont les agents du pĂŽle espace public qui sâoccupe de la plantation, la seule obligation pour les administrĂ©s et dâentretenir les vĂ©gĂ©taux par la suite.
propagationdu feu en diminuant la masse combustible autour des habitations, des chantiers et des installations. Le dĂ©broussaillement vise Ă rĂ©duire le volume de vĂ©gĂ©tation, Ă crĂ©er des ruptures dans sa continuitĂ©, aussi bien en forĂȘt que dans les espaces de vĂ©gĂ©tation basse comme les landes, les garrigues ou les maquis. DEBROUSSAILLEMENT 20 PAGES
1L'une des scĂšnes les plus populaires de MoliĂšre est celle oĂč le fourbe Scapin extorque cinq cents Ă©cus Ă GĂ©ronte en lui faisant croire que son fils LĂ©andre a Ă©tĂ© emmenĂ© Ă Alger comme esclave. Que diable allait-il faire dans cette galĂšre ? » se lamente GĂ©ronte, qui finit par lui remettre cet argent, le prix de la rançon. Cet Ă©pisode des Fourberies de Scapin », exposĂ© sur le mode comique, rĂ©vĂšle en fait une pratique relativement frĂ©quente et, en tout cas, dramatique que Robert C. Davis prĂ©sente et analyse dans ce livre passionnant sur l'esclavage des chrĂ©tiens par les Turcs et leurs corsaires algĂ©rois, tunisiens et tripolitains. L'esclavage des Blancs, explique l'auteur, minimisĂ© et tenu pour relativement doux en comparaison de celui des Noirs dans les AmĂ©riques, offre pourtant des chiffres qui montrent l'Ă©tendue d'une activitĂ© qui se maintiendra jusqu'au xixe siĂšcle et ne disparaĂźtra qu'avec l'installation du colonialisme français. 2Combien de chrĂ©tiens â car il s'agit bien d'un prĂ©lĂšvement d'ennemis, d'infidĂšles, par les corsaires musulmans dont beaucoup sont des renĂ©gats â ont Ă©tĂ© soumis en esclavage ? L'auteur, qui a travaillĂ© principalement en Italie avec une documentation de premiĂšre main â dont une partie Ă©mane des archives de Propaganda Fide â expose les difficultĂ©s de chiffrer de façon exacte le nombre des captifs ainsi que les biais inĂ©vitables de la documentation, fournie essentiellement par les ordres religieux qui avaient tendance Ă exagĂ©rer le nombre de ces esclaves. Toutefois, sur la base de certains recoupements, Davis arrive Ă la conclusion qu'entre 1580 et 1680, la pĂ©riode la plus active de cette course mĂ©diterranĂ©enne â les Fourberies » datent de 1671 â on peut accepter une moyenne annuelle de 35 000 captifs vivants rĂ©partis, pour la grande majoritĂ©, Ă Alger et, en nombre moins important, Ă Tunis 6 000 et Tripoli, bien que d'autres bagnes aient existĂ© notamment Ă Dulcigno Montenegro, en fait une Ă©tape dans la traversĂ©e de la MĂ©diterranĂ©e jusqu'Ă Alger. S'il est vrai qu'aucun royaume europĂ©en n'Ă©tait Ă l'abri des incursions corsaires, qui pouvaient remonter de SalĂ© jusqu'au sud de l'Angleterre, ce sont les cĂŽtes espagnoles et italiennes qui furent les plus touchĂ©es par les razzias. Les corsaires ne se contentaient pas d'aborder des galĂšres chrĂ©tiennes ou des bateaux de pĂȘche ils mouillaient dans des criques isolĂ©es et pĂ©nĂ©traient dans les terres, pillaient, saccageaient au passage, et emportaient des paysans ou des religieux, soit pour rançonner la famille, soit pour emmener leurs victimes dans les bagnes d'Alger ou d'ailleurs et en faire des esclaves. Avec justesse, l'auteur explique que ces prises non seulement terrorisaient les habitants du littoral et rendaient trĂšs risquĂ©s la pĂȘche et le commerce maritime, mais que la ponction humaine rĂ©guliĂšre et la difficultĂ© de payer des rançons Ă©levĂ©es de la part de ceux qui restaient, eurent pour consĂ©quence la ruine d'une partie de ces populations et la dĂ©composition du tissu social. 3La vie dans les bagnes, ainsi que les diffĂ©rentes fonctions des esclaves, est dĂ©crite avec des dĂ©tails puisĂ©s dans la documentation examinĂ©e par l'auteur. Le passage concernant la vie dans les galĂšres turques est saisissant, et R. Davis prĂ©cise que le contraire Ă©tait aussi cruel. Cependant, on a l'impression que ces esclaves Ă©taient soumis Ă l'arbitraire des maĂźtres, voire Ă leur sadisme. Par comparaison avec les esclaves noirs des AmĂ©riques, que R. Davis rĂ©duit Ă tort aux seules plantations alors que l'esclavage urbain Ă©tait important l'Ă©voquer lui aurait permis une comparaison plus exacte avec Alger et les autres ports, ceux d'Afrique du Nord n'ont absolument aucun recours, mĂȘme si les bagnes hĂ©bergent une petite chapelle. En AmĂ©rique ibĂ©rique, du moins dans les centres urbains, l'esclave jouit d'une protection minimale de l'Ăglise ; son travail comme journalier lui permet de constituer un maigre pĂ©cule qui lui permettra de racheter sa libertĂ© ; il est Ă©galement nourri par son maĂźtre. En Afrique du Nord, l'esclave n'a rien et il doit acheter sa nourriture et payer son logement » dans le bagne. Toutefois, il existait des diffĂ©rences trĂšs grandes entre les esclaves d'une part, ceux qui pouvaient ĂȘtre rachetĂ©s Ă bon prix, qui savaient lire et qui jouissaient d'un rĂ©gime moins sĂ©vĂšre, d'autre part, les laissĂ©s pour compte paysans et pĂȘcheurs razziĂ©s qui finissaient souvent leurs jours attachĂ©s Ă la rame d'une galĂšre. Pas de manumission mais une possibilitĂ© d'Ă©chapper Ă ce destin en abjurant sa religion. Ă plusieurs reprises, R. Davis affirme que la conversion Ă l'islam n'Ă©tait pas recherchĂ©e par les maĂźtres d'esclaves ni par le pacha parce qu'elle les privait d'une main-d'Ćuvre bon marchĂ©. Cependant beaucoup reniĂšrent leur foi chrĂ©tienne, donnant par lĂ aux frĂšres rĂ©dempteurs, comme les Trinitaires, un argument prĂ©cieux pour recueillir les fonds destinĂ©s Ă payer les rançons. Un autre argument pour faire appel Ă la charitĂ© et rĂ©unir les sommes demandĂ©es par les corsaires et leurs commanditaires, Ă©tait le danger, pour les jeunes gens enlevĂ©s, de la sodomie ou du harem pour les jeunes filles. Les descriptions des bagnes et de leur ordonnancement constituent un passage fort de ce livre, ainsi que la question des sabirs, de la lingua franca et de la difficile communication entre les uns et les autres. Signalons encore les observations trĂšs fines sur la vie quotidienne et les menaces constantes d'incursions corsaires les victimes, dit l'auteur, prenaient la mer un matin et disparaissaient purement et simplement » sans laisser de trace. Les plus fortunĂ©s de ces captifs rĂ©ussissaient aprĂšs des annĂ©es Ă envoyer une lettre Ă leur famille. D'autres, illettrĂ©s ne pouvant se payer ni le scribe, ni l'encre ni le papier, restaient disparus ». Quant aux corsaires, pour la plupart des renĂ©gats animĂ©s par la haine et le ressentiment envers leurs anciens frĂšres chrĂ©tiens, ils s'en prenaient aux symboles religieux, croix, images, chapelles, qu'ils saccageaient. 4La derniĂšre partie retrace le retour des captifs, une fois rĂ©dimĂ©s, dans leur pays natal. En moyenne, ils passaient cinq ou six ans en captivitĂ©. Or, le retour de l'absent n'Ă©tait pas aisĂ© et de nombreux cas montrent que, les familles s'Ă©tant accommodĂ©es de leur absence, leur rĂ©apparition remettait en cause les hĂ©ritages, les dots, les mariages et l'Ă©quilibre de la maisonnĂ©e. Signalons le chapitre consacrĂ© au rĂŽle des frĂšres rĂ©dempteurs, trinitaires ou mercĂ©daires, et aux rituels que ceux-ci accomplissaient afin d'effacer la souillure » de l'esclavage et de rĂ©introduire le chrĂ©tien dans un tissu social oĂč il demeurait l'obligĂ© de ceux qui avaient payĂ© sa rançon et restait, au moins symboliquement, l'esclave des moines ou des puissants. 5Un esclave reste un esclave, et le nĂ©grier n'a ni race ni couleur Robert Davis a raison de mettre l'accent sur ce drame mĂ©diterranĂ©en, souvent oubliĂ© par le politiquement correct ». Jusqu'Ă quel point la tragĂ©die de cet esclavage chrĂ©tien inspira les critiques abolitionnistes, comme il le suggĂšre Ă la fin de son ouvrage ? La rĂ©ponse n'est pas claire mais la richesse des matĂ©riaux nous incite Ă rechercher cette connexion et Ă rapprocher toutes les formes d'exploitation du travail servile pour en saisir la redoutable logique, quels que soient ceux qui l'ont dĂ©veloppĂ©e.
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Sciences et technos Environnement La maladie du Dragon jaune, qui s'est propagĂ©e depuis le milieu des annĂ©es 2000, menace oranges, citrons et clĂ©mentines du pourtour mĂ©diterranĂ©en. Seul bassin de production encore prĂ©servĂ© de cette maladie identifiĂ©e au dĂ©but du XXe siĂšcle en Asie, la MĂ©diterranĂ©e n'est pas Ă l'abri du "Citrus Greening" » © Loic Nicoloso / Mood4Food / foodcollection/Loic Nicoloso Un monde sans oranges ni citrons ? C'est malheureusement possible. AprĂšs avoir dĂ©cimĂ© la quasi-totalitĂ© des orangers de Floride, affectĂ© la Californie et le BrĂ©sil, la maladie du Dragon jaune, mortelle pour les agrumes et sans traitement existant, menace aujourd'hui le pourtour mĂ©diterranĂ©en, estiment des chercheurs. Connue sous son acronyme HLB, pour Huanglongbing â maladie du Dragon jaune en chinois â, elle s'est propagĂ©e depuis le milieu des annĂ©es 2000 avec un impact et une rapiditĂ© phĂ©nomĂ©nales », explique Ă l'Agence France-Presse Ăric Imbert, chercheur au Centre de coopĂ©ration internationale en recherche agronomique pour le dĂ©veloppement Cirad Ă Montpellier. Seul bassin de production encore prĂ©servĂ© de cette maladie identifiĂ©e au dĂ©but du XXe siĂšcle en Asie, la MĂ©diterranĂ©e n'est pas Ă l'abri du Citrus Greening », affirme-t-il, en utilisant son nom anglais. On a dĂ©jĂ repĂ©rĂ© l'insecte vecteur, le psylle asiatique, dans la pĂ©ninsule arabique ». Cet insecte suceur se nourrit de sĂšve. En piquant un arbre, il transmet la bactĂ©rie, qui en retour bloque le canal par oĂč transite la sĂšve. Les feuilles jaunissent, les fruits se dĂ©forment. L'arbre s'Ă©touffe. Et meurt plus ou moins vite, selon les pays et les conditions climatiques. Le psylle africain transmet une forme moins forte de la maladie. Il a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© au nord de l'Espagne, et au Portugal, oĂč des arrachages ont dĂ©jĂ eu lieu. On a l'impression de hurler dans le dĂ©sert » Sans vouloir affoler, [...] si nous ne faisons rien en termes de prĂ©vention, nous pouvons avoir une catastrophe majeure, avec des prix qui doublent ou triplent », prĂ©vient le chercheur. Pour preuve, le cas de la Floride entre 2005 et 2017, la production d'oranges y a chutĂ© de prĂšs de 60 %. Le prix de gros du jus d'orange concentrĂ© a plus que doublĂ© Ă 2 500 dollars la tonne, car les coĂ»ts de production se sont envolĂ©s. Nous ne sommes pas Ă l'abri d'un phĂ©nomĂšne de mĂȘme ampleur sur le marchĂ© des petits agrumes frais en MĂ©diterranĂ©e », prĂ©vient M. Imbert. Selon la revue spĂ©cialisĂ©e FruitTrop, 21 % des oranges, clĂ©mentines et citrons consommĂ©s dans le monde viennent des vergers qui s'Ă©tendent du Maroc Ă l'Ăgypte et du Portugal Ă la Turquie, en passant par l'Italie ou la GrĂšce. Cette rĂ©gion du monde contrĂŽle 70 % des exportations mondiales d'agrumes. Le cri d'alarme, ça fait longtemps que les chercheurs le poussent, auprĂšs des autoritĂ©s europĂ©ennes notamment, mais on a l'impression de hurler dans le dĂ©sert », dit M. Imbert. Suivant les pays, les rĂ©actions ont Ă©tĂ© diffĂ©rentes. Le BrĂ©sil, gros exportateur de jus d'orange, a eu massivement recours aux insecticides. La Californie arrache, replante et surveille son verger. Mais cela coĂ»te trĂšs cher. Pas de solution miracle La Floride n'a pas pu utiliser trop d'insecticides, car ses plantations sont trop proches de zones urbanisĂ©es. Son verger a dĂ©pĂ©ri d'autant plus rapidement que les arbres ont Ă©tĂ© fragilisĂ©s par plusieurs cyclones. Et un arbre d'ornement trĂšs populaire, le Muraya, y agit comme un rĂ©servoir Ă psylles » sans contracter la maladie. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent du verger floridien est contaminĂ© », selon Ăric Imbert. Si l'insecte arrive en MĂ©diterranĂ©e, le chercheur craint une propagation rapide, de type floridienne », car il est difficile d'utiliser les insecticides » Il y a beaucoup de petites exploitations avec un tissu habitĂ© autour. » Les chercheurs travaillent tous azimuts. Sur la gĂ©nĂ©tique notamment. Mais la bactĂ©rie est difficile Ă Ă©tudier car on ne peut pas la cultiver en labo », dit RaphaĂ«l Morillon, chercheur au Cirad en Guadeloupe. Un congrĂšs HLB a lieu tous les deux ans Ă Orlando Floride. Les AmĂ©ricains se vantaient d'avoir des solutions, mais l'an dernier tout le monde est restĂ© sobre, plus personne ne parle de solution miracle », dit M. Morillon. L'AcadĂ©mie nationale des sciences amĂ©ricaines a publiĂ© le 10 avril une Ă©tude selon laquelle la maladie Ă©tait devenue chronique dans toute la Floride et aucune solution miracle n'existait. Seul endroit oĂč l'on a pu la contraindre, La RĂ©union. On a arrachĂ© les arbres, et replantĂ© plus haut Ă une altitude oĂč les psylles ne survivent pas. En Corse, oĂč se trouve l'un des plus beaux conservatoires d'agrumes du monde, avec prĂšs d'un millier d'espĂšces en pleine terre, on prie pour que la MĂ©diterranĂ©e fasse tampon encore longtemps. Toute importation d'arbres du continent est interdite. L'Inra a commencĂ© Ă mettre sous serre anti-insectes une partie de sa collection, et se lance dans la cryogĂ©nie pour protĂ©ger le patrimoine gĂ©nĂ©tique, les pĂ©pins. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement MĂ©diterranĂ©e une mystĂ©rieuse maladie risque de dĂ©cimer les agrumes 11 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point.
Autourde la Méditerranée, les agrumes risquent de disparaßtre | Isabel MALSANG | En vrac
La lavande peut ĂȘtre semĂ©e dans un bac Ă graines Ă l'intĂ©rieur ou directement en pleine terre. Un terreau pour herbes fines est cependant idĂ©al, car il contient peu de nutriments et sa teneur en sable offre de bonnes conditions de culture. Culture dans un bac Ă graines les semis de lavande dans un bac Ă graines peuvent commencer dĂšs le mois de fĂ©vrier. Recouvrir le bac avec un film fraicheur et le mettre dans la serre. AprĂšs quatre semaines au plus tard, les plantules ont besoin de lumiĂšre et il faut retirer le film, elles pourront ĂȘtre plantĂ©es au jardin aprĂšs les derniĂšres gelĂ©es. Semis en pleine terre Semez la lavande au plus tĂŽt en mars pour bĂ©nĂ©ficier d'une floraison dĂšs l'Ă©tĂ© de la mĂȘme annĂ©e. Veillez Ă ce que les risques de gel soient bien Ă©cartĂ©s. Espacez les plants de 60 cm, afin que la plante ait suffisamment de place pour s'Ă©panouir et sĂšche rapidement en cas d'humiditĂ©. Recouvrir le semis d'un peu de terre seulement. Par conditions optimales, le dĂ©lai de germination du semis ne dĂ©passe pas 1 Ă 2 semaines, mais l'attente peut parfois durer jusqu'Ă un mois. Il faut veiller Ă maintenir le substrat toujours humide. Veillez Ă un arrosage rĂ©gulier. Un dĂ©sherbage rĂ©gulier permet d'Ă©viter l'asphyxie des jeunes plantes. Plantation en bac Pour cultiver la lavande en bac, veillez Ă un bon drainage de l'eau. Posez un tesson de terre cuite ou similaire au fond du bac sur le trou de drainage, puis dĂ©posez une couche de drainage en billes d'argile ou gravier fin. Il est Ă©galement possible d'ajouter encore du sable ou du styropore, pour obtenir un sol lĂ©ger et bien drainĂ©. Arrosez bien la lavande au dĂ©but y compris pour la culture en pots et maintenez le substrat humide.
Solutionspour la definition "Plantation autour de la Méditerranée" en 10 lettres ainsi que les differents synonymes possibles Cookies Utilisation de cookies et protection vos données. Notre organisation et ses partenaires peuvent stocker et/ou accÚder à des informations sur votre appareil, telles que les identifiants uniques de cookies pour traiter les données
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pour PLANTATION AUTEUR DE LA MEDITERRANEE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "PLANTATION AUTEUR DE LA MEDITERRANEE " 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires
laConduite Technique de la Culture de tomate. 1. Exigences écologiques de la tomate. La tomate est une culture modérément tolérante à une grande variation de pH. Un pH de 6,5-7,0 est préféré bien que les plantes de tomate fassent bien dans des sols plus acides avec un apport nutritif en proportions équilibrées.
Avec son climat trĂšs doux, le bassin mĂ©diterranĂ©en a permis la culture de nombreuses plantes et lâĂ©mergence de superbes jardins, Ă lâatmosphĂšre colorĂ©e et chaleureuse. Ces jardins Ă©voquent immĂ©diatement les vacances et lâexotisme, le soleil⊠Ils se composent de plantes qui apprĂ©cient les expositions chaudes et sĂšches, et comptent souvent des plantes parfumĂ©es, comme la lavande, le romarin ou la santoline. Cependant, mĂȘme si vous nâhabitez pas le sud de la France, vous pouvez amĂ©nager un jardin de style mĂ©diterranĂ©en, en utilisant des plantes relativement rustiques. Ce type de jardin a lâavantage dâĂȘtre Ă©conome en eau, engrais et entretien. Les plantes qui vivent naturellement sous un climat mĂ©diterranĂ©en se montrent plutĂŽt rĂ©sistantes Ă la sĂ©cheresse leur morphologie y est adaptĂ©e feuilles Ă©paisses et coriaces, souvent argentĂ©es, racines profondes, port tapissant⊠Pour en savoir plus, lisez nos fiches conseils Jardin mĂ©diterranĂ©en 10 plantes emblĂ©matiques pour lâamĂ©nager et 6 vivaces mĂ©diterranĂ©ennes pour soleil et sol sec. Installez ces plantes de prĂ©fĂ©rence en plein soleil, dans un substrat drainant, voir caillouteux, et Ă lâabri des vents froids. Beaucoup se plairont contre un mur exposĂ© plein sud. Les plantes les moins rustiques peuvent ĂȘtre plantĂ©es en bac et rentrĂ©es sous abri pour lâhiver. Certaines sont idĂ©ales pour une plantation en rocaille. Pour le dĂ©cor, apportez des Ă©lĂ©ments minĂ©raux graviers, muret en pierres sĂšches, galets, callades, mosaĂŻques, statues, pots en terre cuite⊠Vous pouvez amĂ©nager une rocaille ensoleillĂ©e, avec des plantes adaptĂ©es Ă la sĂ©cheresse. NâhĂ©sitez pas non plus Ă installer une pergola, sur laquelle vous pouvez faire grimper une glycine, ce qui fournira un agrĂ©able espace ombragĂ©, sous lequel vous pourrez installer une table et des chaises, un espace idĂ©al pour se poser. Quelques fauteuils ou chaises longues donneront une vraie impression de vacances ! Si lâeau est prĂ©sente sous la forme dâune piscine ou dâun bassin, câest parfait. Sinon, vous pouvez installer une fontaine ou vasque⊠DĂ©couvrez les plantes qui nous semblent les plus reprĂ©sentatives des jardins du sud. Certaines parmi celles que nous citons ici ne sont pas originaires de la mĂ©diterranĂ©e, mais de rĂ©gions du monde au climat mĂ©diterranĂ©en Afrique du Sud, Californie, sud de lâAustralieâŠ. elles lâĂ©voquent et trouvent trĂšs bien leur place dans les jardins de style mĂ©diterranĂ©en. Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on retrouve dans ces jardins beaucoup de plantes Ă feuillages gris ou argentĂ©s, au port tapissant ou en coussin, et aux feuilles Ă©paisses, voire charnues. De mĂȘme, de nombreuses plantes mĂ©diterranĂ©ennes sont parfumĂ©es, aromatiques, et ont des propriĂ©tĂ©s mĂ©dicinales. Le laurier-rose Le laurier rose, ou Nerium oleander, est un trĂšs bel arbuste, naturellement prĂ©sent sur le pourtour mĂ©diterranĂ©en. Il pousse assez rapidement et prend un port touffu. Ses fleurs se dĂ©clinent du blanc au rose foncĂ© on trouve mĂȘme des variĂ©tĂ©s Ă fleurs jaunes ! mais elles sont bien moins courantes. Il porte des feuilles persistantes, allongĂ©es et coriaces, de couleur vert foncĂ©. Vous pouvez le cultiver en haie, en isolĂ©, ou en bac. Il est Ă©galement assez facile de le multiplier par bouturage. â Pour aller plus loin, dĂ©couvrez notre fiche plante Laurier rose planter, tailler et entretenir » La lavande La lavande Ă©voque les paysages mĂ©diterranĂ©ens, des champs de couleur mauve qui sâĂ©tendent Ă perte de vue⊠On apprĂ©cie ses fleurs trĂšs parfumĂ©es, rassemblĂ©es en Ă©pis, aux teintes douces. La plus courante est la Lavandula angustifolia, aussi appelĂ©e Lavande vraie ou Lavande officinale, dont il existe aussi des variĂ©tĂ©s Ă fleurs blanches, comme Lavandula angustifolia Albaâ. DĂ©couvrez Ă©galement la lavande papillon, Lavandula stoechas ! Ses fleurs originales portent des bractĂ©es dĂ©coratives, trĂšs dĂ©veloppĂ©es. La lavande est mellifĂšre, attirant les insectes pollinisateurs, et elle a Ă©galement des propriĂ©tĂ©s mĂ©dicinales utilisable en huile essentielle, infusion, etc.. Elle est notamment calmante, efficace contre lâanxiĂ©tĂ©, et favorise le sommeil. Au jardin, elle se plait sur les terrains calcaires, plutĂŽt secs. â Pour tout savoir, rendez-vous sur notre fiche plante Lavande planter, cultiver, tailler » L'olivier Superbe arbre au tronc tortueux, lâOlivier, ou Olea europaea, est un vĂ©ritable symbole de la mĂ©diterranĂ©e. On apprĂ©cie son architecture majestueuse, imposante. Il porte des feuilles persistantes, allongĂ©es, de couleur gris argentĂ©, et offre au printemps de petites fleurs de couleur blanc â jaune crĂšme, suivies ensuite par des olives, dâabord vertes, puis noires lorsquâelles sont mĂ»res. Il a une longĂ©vitĂ© exceptionnelle, et forme avec le temps un remarquable tronc semblant se tordre sur lui-mĂȘme, pour prendre une forme irrĂ©guliĂšre et trĂšs large, assez unique. Si vous habitez au nord de la Loire, il sera prĂ©fĂ©rable de le cultiver en bac, et le rentrer sous abri pour lâhiver. Olea europaea photo Adrian Michael Le ciste Le ciste est un petit arbuste que lâon apprĂ©cie pour ses fleurs souvent blanches ou roses suivant les variĂ©tĂ©s, portant de nombreuses Ă©tamines jaunes au centre. Ces fleurs sont formĂ©es de grands pĂ©tales Ă lâaspect froissĂ©, qui portent parfois de belles macules noires ou pourprĂ©es, vers le centre de la fleur, ce qui vient y apporter davantage dâintensitĂ©. Les fleurs sont trĂšs Ă©phĂ©mĂšres, mais se succĂšdent sans arrĂȘt⊠Les feuilles des cistes sont persistantes, parfois un peu collantes, et de couleur verte ou grisĂątre. Le ciste ladanifer donne une huile essentielle, aux propriĂ©tĂ©s cicatrisantes et anti-infectieuses. Cistus albidus photo Fabricio Cardenas â DĂ©couvrez les cistes et nos conseils pour les cultiver dans notre fiche plante Ciste plantation, taille, entretien » Les agaves Originaires dâAmĂ©rique sud des Etats-Unis, MexiqueâŠ, les Agaves sont des plantes impressionnantes par leurs grandes rosettes de feuilles charnues, Ă©paisses, terminĂ©es en pointe. Celles-ci ont souvent une teinte grise ou glauque, bleutĂ©e, mais peuvent aussi ĂȘtre dâun vert plus franc, et sont parfois panachĂ©es de blanc ou de jaune crĂšme. LâAgave americana est lâune des espĂšces les plus intĂ©ressantes en culture. Les agaves sont des plantes monocarpiques elles ne fleurissent quâune seule fois dans leur vie, puis meurent. Cependant, la floraison peut se produire aprĂšs plusieurs dizaines dâannĂ©es, et elle est souvent impressionnante, certaines espĂšces produisant une gigantesque hampe florale ! Les agaves sont parfois confondus avec les aloĂ©s, qui forment Ă©galement de belles rosettes de feuilles charnues. Agave americana â Pour tout savoir, rendez-vous sur notre fiche Agave planter, cultiver, entretenir » Les palmiers La plupart des palmiers ne sont pas originaires de la mĂ©diterranĂ©e, mais ils Ă©voquent les climats chauds, les vacances, et ont Ă©tĂ© largement plantĂ©s sur le littoral mĂ©diterranĂ©en. Le vĂ©ritable palmier mĂ©diterranĂ©en est le Chamaerops humilis ainsi que le Phoenix theophrastii. Mais vous pouvez aussi cultiver des Phoenix canariensis, Trachycarpus, Washingtonia, Butia⊠Les palmiers ont une silhouette imposante, constituĂ©e dâun ou plusieurs troncs Ă©pais et droits, non ramifiĂ©s. Au sommet se dĂ©ploient de trĂšs grandes feuilles, qui peuvent ĂȘtre palmĂ©es ou pennĂ©es, et sont Ă©paisses, coriaces, de couleur verte ou bleutĂ©e. Plusieurs espĂšces ont lâavantage dâĂȘtre bien rustiques Chamaerops humilis, Trachycarpus fortunei, Rhapidophyllum histrix ce dernier supportant jusquâĂ -20 °C !⊠Chamaerops humilis photo tato grasso â DĂ©couvrez la grande diversitĂ© et palmier et nos pour les cultiver dans notre fiche plante les palmier planter, cultiver, entretenir Le figuier Aussi appelĂ© Ficus carica, le figuier est un arbre fruitier qui porte de superbes feuilles, assez grandes, dĂ©coupĂ©es en lobes arrondis et larges. Elles sont caduques. Le figuier prend une silhouette Ă©lĂ©gante, et possĂšde au tronc Ă lâĂ©corce grise et lisse. Ses branches renferment un latex blanc. Cet arbre produit des figues en Ă©tĂ©, des fruits charnus que lâon apprĂ©cie pour leur saveur douce, sucrĂ©e, mais qui ont aussi de trĂšs bonnes valeurs nutritives. En terrain drainant, il est capable de supporter jusquâĂ â 15 °C. On peut le multiplier par bouturage. â DĂ©couvrez nos conseils pour les choisir et cultiver les figuiers dans notre fiche plante Figuier plantation, taille et entretien » Le grenadier Le grenadier, Punica granatum, est un petit arbre fruitier, au port touffu et au feuillage vert foncĂ©, brillant, caduc. Lorsquâelles apparaissent au printemps, les feuilles sont dâune belle teinte rougeĂątre, puis deviennent vertes ensuite, puis dorĂ©es en automne, avant de disparaitre pour lâhiver. Il offre de belles fleurs rouges, qui apparaissent entre mai et juillet-aoĂ»t, et se composent de pĂ©tales Ă lâaspect froissĂ©. Elles sont suivies par de gros fruits arrondis, rouges, orangĂ©s ou jaunes. Le grenadier a une grande longĂ©vitĂ©, est assez rustique capable de supporter entre â 12 et â 15 °C, et supporte plutĂŽt bien la sĂ©cheresse. â DĂ©couvrez cet arbuste et nos conseils pour le cultiver au jardin Grenadier Ă fleurs plantation, taille, entretien » L'arbousier LâArbousier Arbutus unedo est un arbuste Ă feuillage persistant, vert foncĂ© et brillant. Il produit en dĂ©but dâautomne de petites fleurs blanches en forme de clochettes, et des fruits sphĂ©riques, de couleur rouge orangĂ©, Ă surface rugueuse. Ils sont comestibles et valent Ă cet arbuste son surnom dâ arbre aux fraises » ! Avec le temps, lâarbousier prend une trĂšs belle silhouette, avec des branches tortueuses et une Ă©corce rougeĂątre qui se desquame, se dĂ©tache en laniĂšres. On le trouve naturellement autour du Bassin mĂ©diterranĂ©en. â Pour plus dâinformation sur lâarbousier, rendez-vous dans notre fiche plante Arbousier, arbutus planter, tailler et entretenir » Le cyprĂšs de Provence Le CyprĂšs de Provence, ou Cupressus sempervirens, est un conifĂšre au port colonnaire, trĂšs droit, et au feuillage vert foncĂ©. Avec son port Ă©rigĂ©, et pouvant atteindre 30 â 35 m de hauteur, il constitue un Ă©lĂ©ment structurant dans un jardin. Vous pouvez le planter prĂšs de lâentrĂ©e de votre maison, ou en ligne pour border un chemin. Il est bien rustique, supporte le vent, et est capable de vivre plusieurs centaines dâannĂ©es ! â Re-dĂ©couvrez les cyprĂšs et nos conseils pour les cultiver dans notre fiche plante CyprĂšs, cupressus planter, tailler, entretenir »
Létang de Thau (en occitan : Estanh de Taur), appelé aussi lagune de Thau ou encore bassin de Thau, est une lagune d'eau de mer du sud de la France et le plus grand plan d'eau de la région Occitanie.Elle a une superficie d'environ 7 500 hectares et une profondeur moyenne de cinq mÚtres (le point le plus profond étant la source de la Vise, aussi appelée trou de la Bisse, qui
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Accueil Jardin Plantes Plantes et fleurs 19 juillet 2019 Mis Ă jour le 23 juillet 2021 On met le cap sur le sud ! Lavande, pin parasol, olivier⊠DĂ©couvrez les arbres, arbustes et fleurs Ă planter pour avoir un jardin mĂ©diterranĂ©en. Les jardins mĂ©diterranĂ©ens Ă©voquent les vacances, lâexotisme, le soleil⊠MĂȘme si vous nâhabitez pas dans le sud de la France, vous pouvez amĂ©nager un jardin de ce style dans votre espace extĂ©rieur. Les jardins mĂ©diterranĂ©ens ne consomment pas beaucoup dâeau et dâengrais. De plus, ils ne demandent pas beaucoup dâentretien. Les plantes qui y poussent sont rĂ©sistantes Ă la sĂ©cheresse, elles ont souvent des racines profondes et des feuilles coriaces. On les installe de prĂ©fĂ©rence en plein soleil, dans un substrat drainant voir caillouteux et Ă lâabri des vents froids. DĂ©couvrez 10 plantes idĂ©ales pour un jardin mĂ©diterranĂ©en. 10 plantes idĂ©ales pour un jardin mĂ©diterranĂ©en. Lavande elle rĂ©siste trĂšs bien au froid, apprĂ©cie un sol calcaire, sableux ou caillouteux. Elle fleurit dâavril Ă septembre. Olivier il apprĂ©cie beaucoup le soleil, son besoin en eau est faible et il prĂ©fĂšre un sol argileux, calcaire ou caillouteux. Agave typique du sud de la France, cette plante aime un sol ordinaire, acide bien drainĂ© et sec. Lâexposition plein sud est Ă privilĂ©gier. Palmier il Ă©voque les climats chauds et les vacances. Plusieurs espĂšces sont rustiques et supportent ainsi les faibles tempĂ©ratures. Figuier cet arbre fruitier est capable de supporter jusquâĂ -15° C, il est donc possible de le planter dans toutes les rĂ©gions de France. Arbousier est un arbuste Ă feuillage persistant qui produit de petites fleurs blanches dĂšs le dĂ©but de lâautomne. Il apprĂ©cie une exposition au soleil. CyprĂšs de Provence facile Ă cultiver, il est lâemblĂšme du bassin mĂ©diterranĂ©en. Il sâexpose en plein soleil et apprĂ©cie les sols bien drainĂ©s. Thym câest une plante mellifĂšre trĂšs prĂ©sente dans les jardins mĂ©diterranĂ©ens. Elle aime les terres bien drainĂ©es, un sol peu lourd et elle ne craint pas le froid. Laurier Rose cet arbuste pousse rapidement et se cultive en haie, isolĂ© ou en bac. Il apprĂ©cie une exposition ensoleillĂ©e, un sol fertile, frais et drainĂ©. Pin Parasol il apprĂ©cie un sol argileux, sableux et sec, il ne demande pas beaucoup dâentretien mais une exposition ensoleillĂ©e. A LIRE EGALEMENT 4 conseils pour crĂ©er un jardin mĂ©diterranĂ©en 3 conseils de pro pour amĂ©nager un jardin mĂ©diterranĂ©en SĂ©cheresse quelles consĂ©quences sur notre environnement ? Ă propos de lâauteur Ses derniers articles Mon jardin & ma maison
Lolivier en pot est une trĂšs bonne idĂ©e pour orner une terrasse ou un balcon. En rĂ©sumĂ©, ce quâil faut savoir : Nom : Olea europea Famille : OleacĂ©es Type : Arbre Hauteur : 1 Ă 3 m Exposition : EnsoleillĂ©e Sol : Terreau Feuillage : Persistant. RĂ©colte : Septembre Ă dĂ©cembre. Lâentretien, la taille et lâarrosage de lâolivier en pot conditionnent le bon dĂ©veloppement des
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Abstracts Les historiens du sucre des CaraĂŻbes et des AmĂ©riques nâont pas cessĂ© de dĂ©fendre la thĂšse dâune structure esclavagiste que le Nouveau Monde a empruntĂ©e Ă la MĂ©diterranĂ©e. Ils soutiennent que lâemploi des esclaves sâest amorcĂ© dans les plantations et les sucreries mĂ©diterranĂ©ennes avant de gagner lâAtlantique. Pourtant lâexamen rigoureux des sources montre que les sucreries mĂ©diterranĂ©ennes font appel Ă des paysans, Ă des entrepreneurs agricoles ou Ă des ouvriers rĂ©munĂ©rĂ©s, pour accomplir les diffĂ©rentes tĂąches de la production. Cette activitĂ© ne peut pas ĂȘtre envisagĂ©e en tant que forme dâĂ©conomie esclavagiste, et donc ne peut pas servir de modĂšle au Nouveau Monde. Ce sont surtout les progrĂšs techniques accomplis qui sont mis Ă profit Ă grande Ă©chelle pour dĂ©velopper lâindustrie sucriĂšre dans les CaraĂŻbes et en AmĂ©rique. Historians of Caribbean and American sugar have constantly defended and contended the proposition of an existing slavery structure that was borrowed from the Mediterranean by the New World. They postulate that employing slaves was initiated in the Mediterranean plantations and sugar manufactures prior to conquering the Atlantic. Controversially, the rigorous scrutiny of sources indicates that Mediterranean sugar manufactures attracted farmers or agricultural entrepreneurs, along with employers, toward accomplishing the different tasks of the refineries. Sugar production in Medieval Mediterranean can not be conceptualised as a slavery-based economic system, nor could it be such a model for Atlantic plantations. However, technical progress being intensively invested in Mediterranean sugar manufactures permitted to attain the level of developing sugar industry in the Caribbean and of page Full text 1 Charles Verlinden, Lâesclavage dans lâEurope mĂ©diĂ©vale, I PĂ©ninsule IbĂ©rique-France, Bruges, 1955 ... 2 On peut citer trois publications rĂ©centes Roger Botte et Alessandro Stella, dir., Couleur de lâes ... 3 La route du sucre du viiie au xviiie siĂšcle, colloque international organisĂ© par lâAssociation popu ... 1Les recherches publiĂ©es sur le thĂšme de lâesclavage depuis le siĂšcle dernier sont nombreuses. Mais elles ont Ă©tĂ© menĂ©es essentiellement sous lâangle quantitatif1, et certaines questions nâont Ă©tĂ© que trĂšs peu abordĂ©es, en particulier celle de la complexitĂ© de ce phĂ©nomĂšne et de son rapport avec le marchĂ© du travail2. Dâautres problĂ©matiques suscitent encore le dĂ©bat comme celle du lien entre production du sucre et esclavage, ou du statut de la main dâĆuvre employĂ©e dans les plantations et les sucreries mĂ©diterranĂ©ennes au Moyen Ăge3. 4 Dans les actes du colloque organisĂ© Ă Schoelcher, Maurice Burac et Christian Montbrun persistent Ă ... 2De ce point de vue, les travaux menĂ©s jusquâĂ la fin du xxe siĂšcle sont majoritairement lâĆuvre dâhistoriens du sucre des CaraĂŻbes et de lâAmĂ©rique. Or ceux-ci vĂ©hiculent la thĂšse de lâexportation du modĂšle mĂ©diterranĂ©en aux Ăźles Atlantiques, dans un premier temps, en AmĂ©rique dans un second temps. Ils considĂšrent que le Nouveau Monde a empruntĂ© Ă la MĂ©diterranĂ©e mĂ©diĂ©vale une structure esclavagiste et que lâemploi dâesclaves a dĂ©butĂ© dans les plantations mĂ©diterranĂ©ennes avant de gagner lâAtlantique4. Câest le sens des travaux de Charles Verlinden, qui affirme que 5 Charles Verlinden, Les Origines de la civilisation atlantique. De la Renaissance Ă lâĂąge des LumiĂšr ... Lâesclavage colonial mĂ©diĂ©val servit de modĂšle Ă lâesclavage colonial atlantique. La main dâĆuvre non libre avait Ă©tĂ© employĂ©e dans les colonies italiennes de la MĂ©diterranĂ©e pour tous les genres de travaux dont elle allait ĂȘtre chargĂ©e dans les colonies atlantiques5. 6 Sidney Mintz, Sucre blanc, misĂšre noire, le goĂ»t et le pouvoir, traduit de lâanglais par R. Ghani, ... 7 Jock H. Galloway, The sugar cane industry, an historical geography from its origin to 1914, Cambrid ... 8 Blaise Essomba, Sucre mĂ©diterranĂ©en, sucre atlantique et le commerce du Nord europĂ©en aux xve et xv ... 9 Ibid., p. 10-14, 37-38, 48, 52-53 et 63. 10 Ibid., p. 12. 11 Patrick Manning, Slavery and african life. Occidental, oriental and african slave trades, Cambridge ... 3De mĂȘme, les recherches de Sidney W. Mintz6 ou de Jock H. Galloway7 considĂšrent lâactivitĂ© de production du sucre dans la MĂ©diterranĂ©e mĂ©diĂ©vale comme une forme dâĂ©conomie esclavagiste. Blaise Essomba suit le mĂȘme raisonnement ; sa thĂšse repose sur un lien Ă©troit entre la canne Ă sucre et lâesclavage8. Sans apporter de preuves concrĂštes sur le bien fondĂ© de cette relation, cet auteur parle dâun systĂšme de production esclavagiste gĂ©nĂ©ralisĂ© dans toute la MĂ©diterranĂ©e9, et il conclut que lâesclavage apparaĂźt comme un des plus grands faits Ă©conomiques du monde musulman10 ». Plus rĂ©cemment, Patrick Manning, sâappuyant lui aussi sur les travaux de Charles Verlinden, insiste Ă plusieurs reprises et dans les mĂȘmes termes sur cette association entre esclavage et sucre, en faisant remonter son origine et sa constitution Ă la MĂ©diterranĂ©e mĂ©diĂ©vale11. 12 Mohamed Ouerfelli, Le sucre production, commercialisation et usages dans la MĂ©diterranĂ©e mĂ©diĂ©val ... 4Partant de ce constat, je souhaite reprendre cette question de la main dâĆuvre employĂ©e dans les plantations et les sucreries mĂ©diterranĂ©ennes et lâexaminer de nouveau Ă lâaune des sources disponibles, en mâappuyant sur des exemples prĂ©cis, aussi bien de la MĂ©diterranĂ©e orientale que du bassin occidental12. Ils sont tirĂ©s de sources diverses telles que les chroniques, les descriptions gĂ©ographiques, les rĂ©cits de voyages, mais aussi des traitĂ©s fiscaux, de hisba et des manuels de chancellerie. Ces sources ne sont pas forcĂ©ment riches, mais elles apportent des Ă©clairages ponctuels sur le phĂ©nomĂšne de lâesclavage, dans le monde musulman notamment. On les complĂšte par des documents Ă©manant des pouvoirs publics, en particulier des archives vĂ©nitiennes, et des actes notariĂ©s, abondants en ce qui concerne les domaines de la Couronne dâAragon. 5Mon point de dĂ©part est celui des projets envisagĂ©s par les milieux du pouvoir abbasside et la bourgeoisie bagdadienne pour mettre en valeur les basses vallĂ©es du Tigre et de lâEuphrate pendant la seconde moitiĂ© du ixe siĂšcle. Il sera ensuite question de lâĂgypte, du royaume de Chypre et accessoirement de la CrĂšte, qui avaient un besoin important de main dâĆuvre pour dĂ©velopper une production destinĂ©e non seulement Ă la consommation intĂ©rieure, mais aussi Ă lâexportation. Mon enquĂȘte, qui suit la diffusion de lâindustrie du sucre, sâachĂšve en MĂ©diterranĂ©e occidentale avec les exemples de la Sicile, du royaume de Valence et enfin du Maroc, oĂč lâindustrie du sucre a basculĂ© dâest en ouest pour se rapprocher des centres de consommation. Les projets de la bourgeoisie bagdadienne et la rĂ©volte des ZenÄ 13 Salah Trabelsi, Lâesclavage domanial dans le paysage agraire musulman au Moyen Ăge », Esclavage ... 6Un examen rigoureux des sources sur la question de lâemploi des esclaves dans les plantations et les sucreries mĂ©diterranĂ©ennes permet de nuancer, voire dâinfirmer un certain nombre dâidĂ©es et de rĂ©flexions qui paraissent totalement infondĂ©es et ne reposent sur aucune certitude. LâidĂ©e de lâemploi massif dâune main dâĆuvre servile dans les plantations mĂ©diterranĂ©ennes est fondĂ©e en particulier sur des projets de grande envergure envisagĂ©s par le pouvoir abbasside et la bourgeoisie bagdadienne, enrichie par une activitĂ© commerciale prospĂšre, afin de crĂ©er de grandes exploitations destinĂ©es Ă la production de nouvelles cultures importĂ©es dâExtrĂȘme-Orient. Pour rĂ©aliser ces gigantesques projets, la main dâĆuvre disponible en Iraq, voire dans les environs, ne peut en aucun cas suffire, dâoĂč lâidĂ©e dâimporter des esclaves noirs en provenance des cĂŽtes de lâAfrique orientale. Mais la rĂ©volte de ces esclaves a Ă©branlĂ© le califat de Bagdad et a prĂ©cipitĂ© lâĂ©chec et lâabandon total de la mise en culture des marĂ©cages du delta du Tigre et de lâEuphrate13. 14 Faysal al-SĂąmir, Thawrat al-ZenÄ la rĂ©volte des ZenÄ, en arabe, Bagdad, Maktabat al-ManĂąr, 1971, ... 15 Alexandre Popovic, La RĂ©volte des esclaves en Iraq au iiie/ixe siĂšcle, Paris, Paul Geuthner, 1976, ... 16 François Renault, La Traite des noirs au Proche-Orient mĂ©diĂ©val, viie-xive siĂšcles, Paris, Paul Geu ... 17 Faysal al-SÄmir, Thawrat al-ZenÄ, op. cit., p. 34-35. 18 Ibid., p. 30. 7En effet, lâexpansion Ă©conomique du califat abbasside, dĂšs le dĂ©but du ixe siĂšcle, draine vers les grandes villes, Bagdad en particulier, des populations de toutes conditions, ce qui augmente de plus en plus la consommation de denrĂ©es de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, ainsi que des produits de luxe rĂ©clamĂ©s par les cours princiĂšres. Ces facteurs ont encouragĂ© le dĂ©veloppement des activitĂ©s commerciales, auquel participe une puissante bourgeoisie marchande. Celle-ci a accumulĂ© des richesses importantes quâelle a investies dans lâacquisition de grands domaines14. LâintĂ©rĂȘt de cette bourgeoisie se tourne alors vers les vastes marĂ©cages recouvrant la rĂ©gion des cours infĂ©rieurs du Tigre et de lâEuphrate,entre Bassora et la province du KhĂ»zistĂąn le sud-ouest actuel de lâIran15. En plus de son potentiel agricole et de la fertilitĂ© de ses terres, cette rĂ©gion est situĂ©e sur lâaxe dâun commerce particuliĂšrement actif dans le golfe Persique. Pour mettre en valeur ces terres et les rendre cultivables, il est nĂ©cessaire de construire des digues pour les assĂ©cher, de dĂ©ployer tout un systĂšme dâirrigation de grande ampleur, mais surtout, et câest la tĂąche la plus difficile, dâenlever les couches de natron. Ces nouveaux projets dâune ampleur sans prĂ©cĂ©dent exigent des investissements Ă©levĂ©s et une main dâĆuvre abondante, dâoĂč lâemploi dâune masse considĂ©rable dâesclaves importĂ©s des cĂŽtes orientales de lâAfrique. Par ces travaux ambitieux, les milieux du pouvoir, les grands propriĂ©taires terriens et la bourgeoisie marchande cherchent Ă dĂ©velopper de nouvelles cultures pour lesquelles le climat convient parfaitement riz, sorgho, canne Ă sucre, coton, bananes, agrumes16, etc. Il nâest pas Ă©tonnant de trouver parmi les grandes familles impliquĂ©es dans ces entreprises agricoles, celle des BarmĂ©kides, en particulier le puissant vizir du calife HĂąrĂ»n al-RashĂźd 786-809, Yahya Ibn KhĂąlid al-BarmakĂź17. De grands propriĂ©taires terriens apparaissent Ă©galement au moment de la rĂ©volte, comme al-ZiyĂądiyĂźn et al-HĂąshimiyĂźn, qui assurent la gestion de leurs domaines par lâintermĂ©diaire dâintendants18. 19 Al-TabarĂź, TĂąrĂźkh al-rusul wa-l-mulĂ»k, Beyrouth, KhayĂąt, s. d., t. III, 12, p. 1742 et 1750. Ibn al ... 20 Faysal al-SĂąmir, Thawrat al-ZenÄ, op. cit., p. 51 ; Salah Trabelsi, Lâesclavage domanial », op. ... 21 Ahmad Ulabi, Thawrat al-ZenÄ wa qĂąâiduhĂą Muhammad Ibn AlĂź, Beyrouth, DĂąr al-FĂąrĂąbĂź, 1961, p. 102. 22 Ibid., p. 102-106. 8Lâappel Ă la main dâĆuvre servile pour travailler dans la grande exploitation rurale prend une ampleur jamais Ă©galĂ©e et le nombre dâesclaves employĂ©s dans les chantiers comme terrassiers ou cultivateurs se monte de 500 Ă 5000 esclaves et atteint parfois le chiffre de 1500019. Les conditions terribles dans lesquelles ces esclaves travaillent, en raison du climat humide, des Ă©pidĂ©mies chroniques et de la mortalitĂ© Ă©levĂ©e, aboutissent Ă une longue rĂ©volte, qui Ă©clate en 869 et nâest Ă©crasĂ©e par lâarmĂ©e abbasside quâen 88320. La rĂ©volte, commandĂ©e par AlĂź Ibn Muhammad, qui a rĂ©ussi Ă rassembler autour de lui tous les mĂ©contents, a Ă©branlĂ© le califat abbasside, en mettant Ă plusieurs reprises en Ă©chec ses armĂ©es. Le projet de mise en culture des terres de la Basse MĂ©sopotamie est dĂ©finitivement compromis et abandonnĂ©21. Les consĂ©quences Ă©conomiques sur cette rĂ©gion sont dĂ©sastreuses les voies de communication et le trafic commercial sont coupĂ©s durant et aprĂšs la rĂ©volte, tout le sud de lâIraq est ravagĂ©, notamment les terres agricoles de Bassora et du KhĂ»zistĂąn, par les incursions des rebelles et les opĂ©rations militaires22. 9De cet Ă©pisode calamiteux, des enseignements sont tirĂ©s lâimportation dâesclaves des cĂŽtes africaines, par ailleurs coĂ»teuse, pour les employer dans les domaines agricoles a abouti Ă un Ă©chec total, dâoĂč lâabandon de cette pratique. LâarrĂȘt des conquĂȘtes, qui mettaient un grand nombre dâesclaves sur les marchĂ©s, et la militarisation du pouvoir rĂ©oriente le marchĂ© des esclaves vers leur recrutement en masse pour constituer les armĂ©es dans lâOrient musulman. Pendant les siĂšcles suivants, les sources ne parlent que de paysans cultivant la terre sous forme de mĂ©tayage, mĂȘme si leur situation est bien plus proche des serfs, sinon des esclaves. NĂ©anmoins, cet Ă©pisode dĂ©sastreux du sud de la MĂ©sopotamie nâa pas compromis lâexpansion de la culture de la canne Ă sucre vers lâouest de la MĂ©diterranĂ©e, notamment en Syrie et en Ăgypte, oĂč cette activitĂ© de production est devenue dĂ©sormais une rĂ©alitĂ© dans le paysage agraire. LâĂ©gypte des paysans pour la plantation et des salariĂ©s dans la sucrerie 23 NoĂ«l Deerr, The history of sugar, Londres, Chapman and Hall, 1950, II, p. 259. 24 Ibn Hawqal, La configuration de la terre KitĂąb sĂ»rat al-ard, trad. J. H. Kramers et G. Wiet, Pari ... 25 Les esclaves noirs servaient dans lâarmĂ©e fatimide depuis le rĂšgne du calife al-MahdĂź 910-934 ; i ... 26 François Renault, La traite des noirs au Proche-Orient mĂ©diĂ©val, op. cit., p. 44. 10Afin de poursuivre notre enquĂȘte, il convient dâemprunter le parcours de la canne Ă sucre dâest en ouest, pour pouvoir analyser de prĂšs la question de lâemploi de la main dâĆuvre dans cette nouvelle activitĂ©, qui a connu son apogĂ©e Ă partir du xie siĂšcle, notamment en Ăgypte. Ce pays est en effet considĂ©rĂ© comme Ă©tant relativement bien peuplĂ©, en particulier le long du Nil. Le travail de la terre constitue la principale activitĂ© Ă©conomique et la source la plus importante de recettes fiscales. Ce sont bien des paysans qui accomplissent tous les travaux agricoles et non pas des esclaves, comme a pu le croire NoĂ«l Deerr, qui nâexclut pas lâemploi de la main dâĆuvre servile aussi bien dans les plantations que dans les raffineries23. Dans cette mĂȘme perspective, François Renault sâappuie sur un texte du xe siĂšcle, concernant la ville de ShĂąbĂ»r, situĂ©e dans le delta du Nil, et souligne la prĂ©sence de lâesclavage agricole on y trouve de nombreux esclaves noirs ainsi que des combattants, et la ville est trĂšs riche en cĂ©rĂ©ales24 ». Il se demande si Ibn Hawqal mort aprĂšs 977 fait un lien direct entre les esclaves et la richesse agricole de cette ville ; sinon, il ne voit pas Ă quelle autre tĂąche ils auraient pu ĂȘtre affectĂ©s. Cependant, le texte est trop flou pour pouvoir dĂ©terminer lâoccupation de ces esclaves, qui auraient pu aussi ĂȘtre des soldats dans lâarmĂ©e fatimide25. Rien ne permet dâaffirmer quâils sont employĂ©s dans les travaux agricoles. François Renault nuance dâailleurs ses interprĂ©tations en concluant que lâimpression dâensemble reste cependant dâun effectif assez rĂ©duit dâune telle main dâĆuvre en Ăgypte26 ». 27 Jean Sauvaget, Sur un papyrus arabe de la BibliothĂšque Ă©gyptienne », Annales de lâInstitut dâĂ©t ... 28 Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 69-70. 29 Al-MakhzĂ»mĂź, KitĂąb al-minhĂąÄ fĂź ilm kharĂąÄ Misr », Ă©d. Claude Cahen et Youssef Raghib, SupplĂ©m ... 30 Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 295. 11Un autre argument, plus rĂ©pandu, de lâemploi dâesclaves dans le travail du sucre en Ăgypte repose sur un papyrus du xe siĂšcle, rĂ©digĂ© en arabe et publiĂ© par Jean Sauvaget en 194827. Ce document est un memorandum pour installer une sucrerie et une estimation du personnel nĂ©cessaire au fonctionnement de cet Ă©tablissement industriel28. Jean Sauvaget a donnĂ© la traduction des treize rubriques du texte, mais son interprĂ©tation de certains passages nâest pas tout Ă fait exacte. Dans les rubriques 10 et 13, il a traduit le terme ghilmĂąn sing. ghulĂąm par esclaves. En rĂ©alitĂ©, le terme ghulĂąm ne signifie pas forcĂ©ment esclave ; il sâagit plutĂŽt dâimberbes ou de garçons accomplissant des tĂąches secondaires dans la plantation ou dans la sucrerie, pour aider les membres de leurs familles. Al-MakhzĂ»mĂź mort en 1189, haut fonctionnaire de lâadministration fatimide et ayyoubide et fin connaisseur des questions Ă©conomiques, notamment de la fiscalitĂ©, confirme notre interprĂ©tation. Dans sa description des Ă©tapes de la production du sucre, il cite cette catĂ©gorie de jeunes ; il emploie le terme sibyĂąn garçons au lieu de ghilmĂąn, pour dĂ©signer les employĂ©s chargĂ©s dâentreposer les produits raffinĂ©s ou affectĂ©s Ă dâautres tĂąches29. Cet exemple Ă©gyptien nâest pas isolĂ© on trouve son Ă©quivalent exact en Sicile pendant tout le xve siĂšcle, oĂč des enfants ouvriers sont qualifiĂ©s de famuli ou dâinfanti. Ces derniers participent Ă la production du sucre, en assumant des tĂąches peu qualifiĂ©es, et touchent une rĂ©tribution30. 31 Nassiri Khosrau, Sefer Nameh, Ă©d. et trad. Charles Schefer, Paris, Ernest Leroux, 1881, p. 118-119. 12Le voyageur persan NĂąssirĂź Khosrau m. 1088, qui a visitĂ© lâĂgypte au milieu du xie siĂšcle, a vraisemblablement assistĂ© Ă la crue du Nil et aux dĂ©buts des travaux agricoles effectuĂ©s par les paysans. Il affirme que lorsque les eaux commencent Ă se retirer, les paysans sâavancent sur le terrain dĂ©couvert, et Ă mesure quâil devient sec, ils y sĂšment ce quâils veulent31 ». 32 Nicolas Michel, Devoirs fiscaux et droits fonciers la condition des fellahs Ă©gyptiens xiiie-x ... 33 Sur les modes dâexploitation en Syrie et surtout en Ăgypte, cf. Mounira Chapoutot-Remadi, Lâagri ... 34 Claude Cahen, LâIslam des origines au dĂ©but de lâempire ottoman, Paris, Hachette, 1995, p. 177-178 ... 35 Al-NuwayrĂź, NihĂąyat al-âarab fĂź funĂ»n al-âadab, Le Caire, DĂąr al-Kutub, 2007, t. viii, p. 265-268. 36 Al-NuwayrĂź, NihĂąyat al-âarab fĂź funĂ»n al-âadab, Le Caire, DĂąr al-Kutub, 2002, t. xxxii, p. 262 ; Al ... 13Dans un travail remarquablement menĂ© sur les conditions des fellahs Ă©gyptiens, Nicolas Michel, sâappuyant sur la littĂ©rature administrative des xiiie-xve siĂšcles, le rĂšglement ottoman de 1525 et une copie partielle du cadastre de 1527-1528, nâa pas laissĂ© le moindre doute quant Ă lâidentitĂ© de ceux qui travaillent la terre et leurs conditions, qui nâont pas beaucoup variĂ© depuis lâinstauration du systĂšme de lâiqtĂą Ă lâĂ©poque ayyoubide32. Ces entrepreneurs de culture avancent non seulement lâachat de semences, les salaires pour les labours, les semailles et la moisson, ils sont Ă©galement chargĂ©s dâentretenir les digues et les canaux dâirrigation. Partout en Ăgypte, les sources ne parlent que dâune main dâĆuvre paysanne liĂ©e par des contrats de mĂ©tayage33. Dans le cas des plantations de cannes, le concessionnaire ou le propriĂ©taire apporte la terre, les semences, les bĂȘtes et les outils nĂ©cessaires et le mĂ©tayer participe avec son travail et reçoit le cinquiĂšme de la rĂ©colte. Dans bien dâautres cas, il perçoit le quart en apportant une partie du matĂ©riel câest ce quâon appelle le mĂ©tayer au quart murĂąbi34. Al-NuwayrĂź m. 1332, originaire de la Haute Ăgypte, se montre trĂšs prĂ©cis lorsquâil dĂ©crit les diffĂ©rentes Ă©tapes de la production du sucre ; il ne mentionne que des hommes libres, des paysans travaillant dans les plantations et des ouvriers opĂ©rant dans les moulins Ă sucre et les raffineries de la Haute Ăgypte35. On peut bien sĂ»r souligner les contraintes exercĂ©es par les concessionnaires Ă lâencontre des paysans pour les obliger Ă travailler davantage ou Ă faire des corvĂ©es supplĂ©mentaires, voire Ă payer une taxe pour ĂȘtre exonĂ©rĂ©s de corvĂ©e. De telles pratiques sont rĂ©guliĂšrement attestĂ©es, entre autres Ă Tripoli ; elles ont Ă©tĂ© abolies, en 1317, par le sultan mamelouk al-NĂąsir Muhammad Ibn QalĂąwĂ»n 1309-1341 3e rĂšgne36. 37 Mohamed Ouerfelli, Organisation spatiale et rĂ©percussions de lâindustrie du sucre sur le paysage ... 38 Ibn al-HĂąÄ, Al-Madkhal âilĂą tanmiyat al-âamĂąl bitahsĂźn al-niyĂąt, Le Caire, 1929, t. IV, p. 150-151 ... 14Dans les raffineries de FustĂąt, Ă©parpillĂ©es un peu partout dans lâespace urbain, ce qui pose quelques problĂšmes dâhygiĂšne et dâencombrement, nous ne trouvons aucune trace dâesclaves37. Au xive siĂšcle, Ibn al-HĂąÄ, juriste maghrĂ©bin installĂ© au Caire et fin connaisseur de la vie quotidienne dans cette mĂ©tropole, dĂ©nonce les conditions de travail dans les raffineries, notamment au niveau de lâhygiĂšne, qui en manque cruellement, mais il ne mentionne que des ouvriers salariĂ©s et point dâesclaves38. Dâautres sources Ă©voquent des salaires en argent ou en nature, signe de lâabsence dâun phĂ©nomĂšne qui a marquĂ© lâindustrie du sucre outre-atlantique. En ce sens, LĂ©on lâAfricain nous apporte une preuve supplĂ©mentaire concernant la grande raffinerie de DeirĂ»t 39 LĂ©on lâAfricain, Description de lâAfrique, trad. de lâitalien par A. Epaulard, Paris, Maisonneuve, ... Ses habitants sont trĂšs riches parce quâils ont beaucoup de plantations de cannes Ă sucre [âŠ]. Il existe Ă Derotte une trĂšs grande fabrique qui ressemble Ă un chĂąteau et câest lĂ que se trouvent les pressoirs et chaudiĂšres pour extraire et cuire le sucre. Je nâai jamais vu ailleurs autant dâouvriers employĂ©s Ă cette fabrication. Jâai entendu dire par un fonctionnaire de la commune quâon dĂ©pense par jour environ deux cents dinars achrafĂź pour ces ouvriers39. Le royaume de Chypre et la conjoncture dĂ©primĂ©e du xive siĂšcle 40 Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 126-127. 41 Claude Delaval Cobham, Excerpta Cypria materiels for a history of Cyprus, Cambridge, Cambridge Un ... 42 Dominique ValĂ©rian, Les captifs et la piraterie une rĂ©ponse Ă une conjoncture dĂ©primĂ©e ? Le ca ... 15Ă Chypre, la main dâĆuvre dans les plantations et les raffineries est composĂ©e essentiellement de paysans serfs parĂšques ou libres les francomates, dont la majoritĂ© sont des Grecs, et de Syriens arrivĂ©s dans le royaume aprĂšs lâappel de Guy de Lusignan en Terre sainte au dĂ©but du xiiie siĂšcle pour attirer des paysans et des artisans40. DĂšs le dĂ©but du xive siĂšcle, lâessor des activitĂ©s de piraterie et de course met sur le marchĂ© un nombre important de captifs, dont les Hospitaliers tirent profit, en les employant gratuitement dans leurs exploitations agricoles. Plus de cent captifs musulmans travaillent dans les champs de vignes des plaines de Paphos41. De mĂȘme que Dominique ValĂ©rian lâa montrĂ© au sujet du Maghreb, la raretĂ© de la main dâĆuvre dĂšs le milieu du xive siĂšcle, notamment aprĂšs la pandĂ©mie de la peste Noire et les pertes dĂ©mographiques importantes, a accentuĂ© le recours des entrepreneurs impliquĂ©s dans la production du sucre dans lâĂźle aux captifs musulmans enlevĂ©s par les pirates et les corsaires42. 43 LĂ©once Macheras, Chronique de Chypre, trad. Emmanuel Miller et C. Sathas, Paris, Ernest Leroux, 188 ... 44 LĂ©once Macheras, Chronique de Chypre, op. cit., p. 109 ; Mohamed Ouerfelli, Les migrations liĂ©es ... 16Cette pratique rĂ©pond Ă©galement aux enlĂšvements frĂ©quents de paysans de lâĂźle par les pirates turcs, particuliĂšrement actifs dans cette rĂ©gion de la MĂ©diterranĂ©e orientale. En 1364, les Chypriotes hĂ©sitent Ă attaquer trois galĂ©es appartenant aux pirates, car les vaisseaux ennemis Ă©taient remplis de paysans ; ceux-ci pourraient se noyer43 ». En 1366, le nombre de Syriens et dâĂgyptiens capturĂ©s, dont le roi Pierre Ier a ordonnĂ© la libĂ©ration dans le cadre dâun accord de paix avec le sultan mamelouk, est relativement important ; ils sont transportĂ©s par une galĂ©e appartenant au roi dâAragon, une saĂšte et deux naves44. 45 Mohamed Ouerfelli, Les relations entre le royaume de Chypre et le sultanat mamlĂ»k au xve siĂšcle ... 46 Emmanuel Piloti, TraitĂ© dâEmmanuel Piloti sur le passage en Terre sainte 1420, Ă©d. Pierre-Herman ... 17Les captifs reprĂ©sentent pendant certaines pĂ©riodes de pĂ©nurie un besoin vital pour lâĂ©conomie chypriote, au point que les nĂ©gociations de paix entre le roi de Chypre et les Mamelouks achoppent sur cette question, ce qui implique la reprise des hostilitĂ©s entre les deux parties45. Câest le cas en 1415 ; le royaume est confrontĂ© Ă une grave crise Ă©conomique, liĂ©e principalement au manque de main dâĆuvre. Janus 1398-1432 ordonne aux Ă©quipages de la galĂ©e royale et dâune galiote de se diriger vers les cĂŽtes Ă©gyptiennes pour enlever des captifs. Au terme de cette opĂ©ration, 1500 personnes, des sujets du sultan mamelouk, ont Ă©tĂ© capturĂ©es et emmenĂ©es, pour ĂȘtre employĂ©es dans les domaines royaux, dont les revenus principaux proviennent de la production et de lâexportation du sucre. Selon Janus, qui rĂ©pond Ă Sanç Antoni Ametller, envoyĂ© dâurgence par le sultan mamelouk al-Muâayad 1412-1421 pour exiger la libĂ©ration immĂ©diate des prisonniers, ces 1500 personnes reprĂ©sentent un apport indispensable pour lâĂźle, qui Ă©prouve un besoin pressant de laboureurs et de planteurs de cannes Ă sucre46. 47 Benjamin Arbel, Venitian Cyprus and the muslim Levant », Cyprus and the crusades. Papers given ... 48 LĂ©once Macheras, Chronique de Chypre, op. cit., p. 374-375. 49 Ibid., p. 360. 18Les territoires mamelouks constituent ainsi pour les Chypriotes un arriĂšre-pays oĂč ils peuvent se procurer une main dâĆuvre employable gratuitement dans leurs casaux47. Ainsi, les conseillers du roi Janus mettent tout leurs poids pour le convaincre de refuser toute nĂ©gociation de paix avec le sultan mamelouk et de poursuivre la course contre ses possessions nous te promettons quâen allant lâattaquer, nous rapporterons assez dâesclaves pour remplir lâĂźle48 ». Ces propos suscitent lâindignation du chroniqueur chypriote LĂ©once Macheras, qui affirme câest ainsi que raisonnent des conseillers sans expĂ©rience et nâayant pas la moindre idĂ©e du monde ». Dâautre part, ces discussions jettent une pleine lumiĂšre sur la place de la course comme source de revenu pour les seigneurs et les chevaliers de lâĂźle, comme le souligne clairement Macheras les seigneurs sâĂ©taient enrichis en pillant les Sarrasins49 ». 50 Mohamed Ouerfelli, Les relations », op. cit., p. 335-336. 51 LĂ©once Macheras, Chronique de Chypre, op. cit., p. 380 le chroniqueur qualifie le comportement de ... 52 Ibidem. 53 Outre le maĂźtre sucrier, Macheras cite dâautres personnes comme ThĂ©otokis, le maçon du roi ou un Sy ... 19Les descentes rĂ©pĂ©tĂ©es des corsaires chypriotes et catalans sur les cĂŽtes syro-Ă©gyptiennes ont conduit le sultan mamelouk Barsbay 1422-1438 Ă organiser une expĂ©dition militaire contre lâĂźle, qui aboutit Ă sa prise en 1426 et Ă la libĂ©ration de tous les captifs employĂ©s dans les casaux du roi, comme dans ceux des seigneurs de lâĂźle50. Pendant cette conquĂȘte, le chroniqueur chypriote Macheras souligne la prĂ©sence de sarrasins baptisĂ©s, vivant dans lâĂźle, quâil qualifie dâesclaves et qui ont Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©s par les chevaliers, afin de les empĂȘcher dâaller retrouver leurs coreligionnaires51. Parmi eux, figure un certain Georges de Tamathiani qui faisait cuire la poudre pour fabriquer la colle servant Ă Ă©purer le sucre52 ». Il ne sâagit sans doute pas dâun esclave, mais plutĂŽt dâun affranchi travaillant dans la raffinerie du roi53. 54 Louis de Mas Latrie, Histoire de lâĂźle de Chypre, op. cit., t. II, p. 458-459 ; Marie-Louise von Wa ... 55 Al-SayrafĂź, Nuzhat al-nufĂ»s wa-l-âabdĂąn fÄ« tawĂąrĂźkh al-zamĂąn, Ă©d. Hassan Habchi, Le Caire, DĂąr al-K ... 56 Ibidem. 20Les opĂ©rations militaires mameloukes dans lâĂźle ont par ailleurs rĂ©vĂ©lĂ© que les Corner, grande famille vĂ©nitienne, qui exploitait le village de Piskopi oĂč ils produisaient essentiellement du sucre, employaient des captifs musulmans dans leurs plantations54. Le rĂ©cit de rescapĂ©s, ayant rĂ©ussi Ă sâenfuir vers le camp de lâarmĂ©e mamelouke en 1426, met en lumiĂšre lâemploi de captifs par les VĂ©nitiens de Piskopi55. Douze personnes sont signalĂ©es sept sont rattrapĂ©es et reconduites au village et les cinq autres ont rĂ©ussi Ă sâĂ©chapper, dâoĂč leur tĂ©moignage qui met en cause non seulement les Corner, mais aussi la neutralitĂ© de la rĂ©publique de Venise dans le conflit entre le royaume de Chypre et le sultanat mamelouk. Selon ces tĂ©moins, une galĂ©e vĂ©nitienne accostant Ă Piskopi transportait Ă son bord des marchands qui venaient charger du sucre et surtout une importante cargaison dâarmes destinĂ©e au roi de Chypre56. 57 Margaret Newett, Ă©d., Canon Pietro Casolaâs pilgrimage to Jerusalem in the year 1494, Manchester, U ... 21AprĂšs lâĂ©tablissement de la paix avec lâĂgypte, les traces de captifs employĂ©s dans les plantations et les sucreries sâeffacent. Ă la fin du xve siĂšcle, le voyageur italien Pietro Casola, en visite sur lâĂźle, ne parle ni de captifs, ni dâesclaves. Il note la prĂ©sence dâune main dâĆuvre libre travaillant dans la raffinerie des Corner Ă Piskopi plus de quatre cents ouvriers y opĂšrent et sont payĂ©s Ă la fin de chaque semaine57. Ainsi, ces exemples de captifs dans lâĂźle nâĂ©taient quâune pratique temporaire, rendue nĂ©cessaire par un manque cruel de main dâĆuvre et favorisĂ©e par une situation politique et militaire tendue. 58 David Jacoby, La production du sucre en CrĂšte vĂ©nitienne lâĂ©chec dâune entreprise Ă©conomique ... 59 Hyppolite Noiret, Documents inĂ©dits pour servir Ă lâhistoire de la domination vĂ©nitienne en CrĂšte d ... 60 Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 136. 61 Hyppolite Noiret, Documents inĂ©dits, op. cit., p. 324-325 ; Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., ... 22Le centre crĂ©tois est moins important que Chypre du point de vue de la production et du nombre dâentrepreneurs engagĂ©s. AprĂšs de nombreuses tentatives pour introduire lâindustrie du sucre dans cette Ăźle, une seule entreprise est créée et autorisĂ©e par la rĂ©publique de Venise Ă partir de 142858. Selon une rĂ©solution du SĂ©nat, Marco de Zanono, citoyen vĂ©nitien, obtient lâexclusivitĂ© de la production dans lâĂźle pendant une pĂ©riode de dix ans59. Les quelques informations qui nous sont parvenues sur cette entreprise, Ă©manant notamment des dĂ©libĂ©rations du SĂ©nat de Venise, indiquent clairement la prĂ©sence dâouvriers60. La main dâĆuvre engagĂ©e dans les plantations et les installations industrielles est soumise au mĂȘme traitement que les Ă©quipages des galĂ©es marchandes ; tout ouvrier fuyard sera traitĂ© et puni de la mĂȘme façon et dans des conditions identiques que les dĂ©serteurs des galĂ©es. Marco de Zanono doit informer ses salariĂ©s de ces conditions avant de les engager dans son entreprise ; le SĂ©nat accordera sa confiance aux livres de comptes quâil tiendra pour le paiement de ses employĂ©s61. Des traces fugitives dâesclaves en MĂ©diterranĂ©e occidentale 62 Carmelo Trasselli, Storia dello zucchero siciliano, Caltanissetta-Rome, Salvatore Sciascia, 1982 ; ... 23Dans le bassin occidental de la MĂ©diterranĂ©e, les entreprises sucriĂšres font appel Ă une main dâĆuvre libre, payĂ©e selon le degrĂ© de sa qualification. La Sicile, centre de production de premier plan au xve siĂšcle, reprĂ©sente par ailleurs un observatoire de prĂ©dilection pour apprĂ©hender lâorganisation du travail dans les entreprises sucriĂšres et la nature de la main dâĆuvre employĂ©e. En effet, les dĂ©pouillements de quelque deux mille piĂšces documentaires dans les archives palermitaines mettent en lumiĂšre des contrats Ă©tablis entre des patrons de trappeti et des entrepreneurs agricoles ou des artisans pour accomplir les diffĂ©rents services de la plantation Ă la raffinerie62. Ces recherches mettent en Ă©vidence une organisation rigoureuse du travail et une spĂ©cialisation dans lâaccomplissement des tĂąches ; chaque poste de travail est clairement dĂ©fini par les contrats. On retrouve Ă©galement ces jeunes garçons, qui travaillaient dans les centres Ă©gyptiens aux cĂŽtĂ©s de leurs parents, pour les aider Ă accomplir certaines tĂąches. QualifiĂ©s de famuli ou dâinfanti, ces ouvriers sont dĂ©pourvus dâexpĂ©rience et sont appelĂ©s Ă aider le personnel qualifiĂ© de la sucrerie. 63 Les deux graphiques sont rĂ©alisĂ©s Ă partir dâune cinquantaine de contrats de recrutement, instrumen ... 24Comme lâindiquent les deux graphiques des salaires des infanti de chanca, qui travaillent Ă lâĂ©tabli, et des infanti de caldaria, qui sâoccupent des chaudiĂšres, ces ouvriers, tout comme les famuli de fucaloru, qui alimentent et entretiennent les fourneaux, touchent une rĂ©tribution, variable pour les infanti di chanca et stable en revanche pour les infanti di caldaria63. Tableau no 1 Salaires des Infanti di caldaria en Sicile 1410-1490 en tari par mois Graphique composĂ© par lâauteur. Tableau no 2 Salaires des Infanti di chanca en Sicile 1415-1490 en tari par mois Graphique composĂ© par lâauteur. 64 Archivio di Stato di Palermo, Notai Defunti dĂ©sormais ASP. ND., NiccolĂČ Aprea 828, 65 Charles Verlinden, Lâesclavage, t. II, op. cit., p. 231. 66 Antonino Giuffrida, La produzione dello zucchero in un opificio della piana di Carini nella seco ... 67 ASP, ND, Giovanni Randisio, 68 Voir les graphiques sur lâĂ©volution des salaires des ouvriers pendant le xve siĂšcle ; Mohamed Ouerf ... 25Les recherches ont rĂ©vĂ©lĂ© quelques traces fugitives de la prĂ©sence dâesclaves employĂ©s par leurs maĂźtres dans les plantations ou dans les sucreries. Ce sont au total quatre exemples ; câest dire combien câest peu le premier est trĂšs particulier, puisquâil sâagit dâun maĂźtre sucrier, un technicien et dĂ©tenteur de savoir-faire. En 1459, Pietro de Carastono vend Ă NiccolĂČ de la Chabica dix esclaves, dont Jacobus Niger zuccararius, pour la somme de douze onces64. Le deuxiĂšme est celui de lâesclave turc Mustafa louĂ© en 1462, par son maĂźtre Giovanni Planchininu Ă NiccolĂČ, fils de feu Giuliano de Bologne, Ă 20 tari par mois65. Le troisiĂšme exemple est reprĂ©sentĂ© par les six esclaves appartenant Ă Giovanni Bayamonte, et qui travaillent dans son trappeto pendant la campagne de 1472-1473, Ă cĂŽtĂ© de 65 ouvriers recrutĂ©s66. Ce mĂȘme entrepreneur, qui a visiblement du mal Ă recruter de la main dâĆuvre, comme lâindique le quatriĂšme exemple, loue le 7 fĂ©vrier 1477, Ă Pietro de Spagna lâesclave noir Giovanni Ragazu, pour la saison de la cuisson du sucre, Ă raison de 12 tari par mois67. Ces exemples reprĂ©sentent des cas exceptionnels ; leurs maĂźtres perçoivent une rĂ©munĂ©ration pour les services quâils accomplissent, notamment pour le deuxiĂšme et le quatriĂšme exemples. En revanche, la main dâĆuvre salariĂ©e paraĂźt ĂȘtre la rĂšgle comme le montrent les milliers de contrats dâembauche et les salaires offerts Ă chaque tĂąche aussi bien dans la plantation que dans le trappeto68. 69 Ibid., p. 294. 26Il se dĂ©gage donc de notre Ă©tude que les rĂ©tributions des ouvriers dans les plantations et surtout les raffineries sont plus Ă©levĂ©es que dans les autres activitĂ©s de lâĂ©conomie de lâĂźle69. Elles ont connu une certaine augmentation Ă la fin du xive siĂšcle, un peu moins au dĂ©but du siĂšcle suivant, pour se stabiliser durablement jusquâĂ la derniĂšre dĂ©cennie, oĂč lâon constate une hausse des salaires, due Ă la rarĂ©faction de la main dâĆuvre. En parallĂšle Ă cette stagnation, le rythme du travail sâaccĂ©lĂšre de façon significative ; la croissance des entreprises sucriĂšres, le souci de rendement et surtout la volontĂ© de rĂ©duire les coĂ»ts de main dâĆuvre, expliquent lâamplification des tĂąches du personnel et lâaggravation des conditions de travail dans les sucreries. La rĂ©partition des salaires entre les diffĂ©rents postes de travail dans une raffinerie montre que le salariat suffit pour assurer toutes les Ă©tapes de la production et quâune structure esclavagiste des plantations nâexiste nulle part en MĂ©diterranĂ©e au Moyen Ăge. 70 Jacqueline Guiral-Hadziiossif, La diffusion et la production de la canne Ă sucre xiiie-xvie siĂš ... 71 Arxiu del Regne de ValĂšncia ARV, Reial Cancelleria RC, no 641 ProcĂšs sobre fabricaciĂł de sucr ... 72 ARV, RC, 641, f. 68r-69v. 73 Maite Framis Montoliu, La baronia de BeniarjĂł, dels March als Montcada catĂ leg documental, Simat ... 74 AmĂ©dĂ©e PagĂšs, Ausias March et ses prĂ©dĂ©cesseurs essai sur la poĂ©sie amoureuse et philosophique en ... 27Dans le royaume de Valence, des paysans musulmans et chrĂ©tiens cultivent la canne Ă sucre ; ils assurent Ă©galement toutes les tĂąches dans les trapig, oĂč ils vont chercher un complĂ©ment de salaire70. GrĂące au ProcĂšs sobre fabricaciĂł de sucre 1433-1437, intentĂ© par lâĂglise contre les seigneurs du royaume de Valence pour les obliger Ă payer les dĂźmes sur la production du sucre, nous connaissons prĂ©cisĂ©ment les circonstances de lâextension fulgurante des plantations et de la construction de nombreuses sucreries71. Tous les tĂ©moins appelĂ©s Ă la barre sont unanimes sur le fait que les paysans, sans doute encouragĂ©s par les seigneurs, ont remplacĂ© les cultures du blĂ© et de lâorge par celle de la canne Ă sucre72. Le poĂšte et chevalier Ausias March, qui a hĂ©ritĂ© de son pĂšre Pere March les fiefs de Pardines, de Verniça et surtout de la huerta de Beniarjo, sur les bords de la riviĂšre dâAlcoy, oĂč la canne Ă sucre est bien Ă©tablie dĂšs le dĂ©but du xve siĂšcle73, nâaurait pu dĂ©velopper ses plantations et installer sa sucrerie sans lâapport des paysans musulmans qui peuplaient ses fiefs74. 75 Ferran Garcia-Oliver, Les companyies del trapig », Afers, 32, 1999, p. 189-190. 76 Piotr Radzikowsky, Ă©d., Reisebeschreibung Niclas von Popplau Ritters,bĂŒrtig von Breslau, Cracovie, ... 77 Ferran Garcia-Oliver, Les companyies », op. cit., p. 190. 28La main dâĆuvre employĂ©e dans les trapig est aussi composĂ©e de musulmans et de chrĂ©tiens, qui viennent des villages environnants chercher un complĂ©ment de salaire ; parmi eux, on ne relĂšve aucune trace dâesclaves. Des 78 ouvriers, prĂ©sentĂ©s en 1436 devant le notaire Pere Pugeriol pour sâengager dans la sucrerie de Gandia, 65 sont musulmans et 13 chrĂ©tiens75. En 1486, Nicolas Popplau, en voyage entre Almenara et Villareal, signale des plantations de cannes Ă sucre cultivĂ©es par des musulmans76. De mĂȘme, les 62 personnes recrutĂ©es en 1554 pour travailler dans le trapig de RĂ fol de Valldigna sont toutes musulmanes77. 78 Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 142-148. 79 Abd al-IlĂąh BenmlĂźh, Al-riqq fĂź bilĂąd al-Maghrib wa-l-Andalus Lâesclavage au Maghreb et en al-Anda ... 29Quant au Maghrib al-AqsĂą, ultime centre de production en MĂ©diterranĂ©e occidentale, la canne Ă sucre y est introduite depuis au moins le xe siĂšcle, mais la production demeure trĂšs limitĂ©e jusquâĂ la fin du Moyen Ăge, Ă la fois au niveau des surfaces cultivĂ©es, mais aussi en matiĂšre dâimplication du pouvoir et de ses investissements pour dĂ©velopper cette nouvelle industrie78. Dans sa thĂšse sur Lâesclavage au Maghreb et en al-Andalus pendant les xe-xiie siĂšcles, Abd al-IlĂąh BenmlĂźh sâest longuement interrogĂ© sur le silence des sources et sur lâemploi dâesclaves dans lâagriculture. Les quelques tĂ©moignages Ă©pars sont ambigus et ne permettent pas de rĂ©pondre Ă ces questionnements ; aussi conclut-il prudemment que lâemploi de la main dâĆuvre servile ne pouvait ĂȘtre que ponctuel et quâil Ă©tait rare de recourir aux esclaves pour effectuer certaines tĂąches dans les champs79. 30Il faut attendre le xive siĂšcle pour voir des installations sucriĂšres relativement nombreuses Ă Marrakech environ une quarantaine de pressoirs transforment les rĂ©coltes rassemblĂ©es des plantations autour de la ville. Plusieurs sortes de sucre sont produites, dont la meilleure qualitĂ© est 80 Al-UmarĂź, MasĂąlik al-âabsĂąr fĂź mamĂąlik al-âamsĂąr, I lâAfrique moins lâĂgypte, trad. Godefroy Dem ... ĂpurĂ©e et raffinĂ©e, [âŠ] est parfaitement blanche, compacte, et dâun goĂ»t dĂ©licieux. Il [le sucre] approche du sucre raffinĂ© dâĂgypte, sâil ne lui est mĂȘme Ă©gal. Mais le sucre que lâon fait au Maroc nâest pas abondant, et sâils plantaient plus de cannes, il y aurait davantage de sucre80. 31LâenquĂȘte minutieusement menĂ©e par al-UmarĂź m. 1349 auprĂšs de MaghrĂ©bins rĂ©sidant au Caire, sur la consommation du sucre par les Marocains au xive siĂšcle, montre quâil est sans doute question de petites unitĂ©s de production qui fonctionnent pour approvisionner un marchĂ© rĂ©gional, celui de lâIfrĂźqiya et du Sahara, sans pouvoir atteindre les villes marchandes europĂ©ennes. 81 Jean-LĂ©on lâAfricain, Description de lâAfrique, op. cit., I, p. 178. 82 Bernard Rosenberger, La production de sucre au Maroc au xvie siĂšcle. Aspects techniques et socia ... 32AprĂšs 1492 et la chute du royaume de Grenade, des Andalous se rĂ©fugient au Maghreb et sâinstallent dans plusieurs villes du Maroc, notamment Ă Camis Metgara, oĂč ils dĂ©veloppent les cultures du mĂ»rier et de la canne Ă sucre. Mais les opĂ©rations de raffinage ne rĂ©ussissent pas ; le sucre produit est de couleur noire et de mauvaise qualitĂ©81, dâoĂč les tentatives des souverains sadiens de faire venir secrĂštement des maĂźtres sucriers de MadĂšre, pour effectuer des sĂ©jours ponctuels et amĂ©liorer la qualitĂ© du sucre produit. En 1553, un marin portugais est accusĂ© de transporter illĂ©galement ces experts dans lâart de raffiner le sucre vers le sud-ouest du Maroc82. 33Dans un contexte de compĂ©tition avec les possessions portugaises et les CaraĂŻbes, des Juifs, intĂ©ressĂ©s par lâexportation du sucre, sâimpliquent activement dans la gestion de grands complexes industriels. Ceux-ci ont nĂ©cessitĂ© une main dâĆuvre nombreuse pour travailler Ă la fois dans les plantations et dans les sucreries, dâoĂč lâidĂ©e dâemployer des prisonniers rĂ©cemment capturĂ©s. Ă en croire le tĂ©moignage de Marmol, le principal trafic dans le royaume du Maroc au xvie siĂšcle est celui du sucre 83 LâAfrique de Marmol, trad. Nicolas Perrot sieur dâAblancourt, Paris, 1667, III/ 2, p. 28-31 [âŠ] Le sucre est fort fin depuis quâun Juif qui sâĂ©tait fait Maure dressa les moulins avec lâaide des captifs que le chĂ©rif fit au cap dâAguer83. 84 Paul Berthier, Un Ă©pisode de lâhistoire de la canne Ă sucre, les anciennes sucreries du Maroc et le ... 85 Bernard Rosenberger, La production », op. cit., p. 170-171. 34Paul Berthier a fouillĂ© les grandes sucreries mises en place par les chĂ©rifs sadiens au xvie siĂšcle ; il a cru pouvoir apporter, Ă partir de la toponymie, des preuves formelles de la prĂ©sence dâesclaves dans les centres de production. Il a en effet remarquĂ© lâexistence de sites Ă proximitĂ© des sucreries de Saouira al-QadĂźma, de Chichaoua et de Tazemourt I, appelĂ©s DiyĂąr al-abĂźd les maisons des esclaves, SĂ»r al-abĂźd la muraille des esclaves et QusĂ»r al-abĂźd les chĂąteaux des esclaves84. Or, les constructions en question datent dâune Ă©poque postĂ©rieure Ă celle des sucreries85. Une lecture attentive des textes contemporains de lâexpansion de lâindustrie du sucre rĂ©fute littĂ©ralement ces arguments toponymiques. Des paysans libres et des tribus sont impliquĂ©s directement dans la culture de la canne Ă sucre. Luis del Marmol dĂ©crit ainsi la rĂ©gion de SĂ»s al-âAqsĂą 86 LâAfrique de Marmol, op. cit., t. II, p. 29. Tous les habitants sont berbĂšres de la tribu des Masmouda et plus illustres que ceux de Hea, parce quâils sont plus riches et se traitent mieux, particuliĂšrement ceux des villes qui sâemploient aux sucres et au labourage86. 87 Abd al-IlĂąh BenmlĂźh, Al-Riqq fĂź bilĂąd al-Maghrib wa-l Andalus Lâesclavage au Maghreb et en al-Anda ... 35Au Maghrib al-AqsĂą comme ailleurs dans tous les centres mĂ©diterranĂ©ens, les esclaves sont employĂ©s surtout comme domestiques et dans certaines rĂ©gions dans les travaux agricoles, lorsque la main dâĆuvre manque cruellement87. 36Ce bref dĂ©tour par les centres de production mĂ©diterranĂ©ens ne laisse aucun doute quant Ă lâabsence dâutilisation de main dâĆuvre servile dans les plantations et les sucreries mĂ©diterranĂ©ennes. Celles-ci font essentiellement appel Ă des paysans, Ă des entrepreneurs agricoles ou Ă des salariĂ©s payĂ©s Ă façon ou par mois, pour accomplir toutes les tĂąches nĂ©cessaires aussi bien dans la plantation que dans le complexe industriel. Les quelques exemples dâesclaves ou de captifs apparaissant dans la documentation ne sont que rarement employĂ©s et ne sont de fait que trĂšs peu reprĂ©sentĂ©s dans lâorganisation du travail des unitĂ©s de production mĂ©diterranĂ©ennes. Il faut sans hĂ©sitation rejeter cette image souvent vĂ©hiculĂ©e dâun esclavage colonial ». Ce phĂ©nomĂšne a plutĂŽt marquĂ© les CaraĂŻbes et les AmĂ©riques, oĂč lâemploi de la main dâĆuvre servile est devenu systĂ©matique et massif. Produire du sucre en MĂ©diterranĂ©e ne peut donc pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une forme dâĂ©conomie esclavagiste telle quâon lâa vue dans le Nouveau Monde. Le modĂšle mĂ©diterranĂ©en ne transparaĂźt quâĂ travers les progrĂšs techniques largement mis Ă profit pour dĂ©velopper une Ă©conomie des plantations sur une grande Ă©chelle. Top of page Notes 1 Charles Verlinden, Lâesclavage dans lâEurope mĂ©diĂ©vale, I PĂ©ninsule IbĂ©rique-France, Bruges, 1955 ; Id., Lâesclavage dans lâEurope mĂ©diĂ©vale, II Italie, colonies italiennes du Levant, Levant latin, Empire byzantin, Bruges, 1977 ; Domenico GioffrĂš, Il mercato degli schiavi a Genova nel secolo xv, GĂȘnes, 1971 ; Michel Balard, La Romanie gĂ©noise xiie-dĂ©but du xve siĂšcle, Rome, Ăcole française de Rome, 1978, 2 vol. 2 On peut citer trois publications rĂ©centes Roger Botte et Alessandro Stella, dir., Couleur de lâesclavage sur les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e Moyen Ăge-xxe siĂšcle, Paris, Karthala, 2012 ; Les esclaves en MĂ©diterranĂ©e. Espaces et dynamiques Ă©conomiques, Ătudes rĂ©unies par Fabienne Plazolles GuillĂ©n et Salah Trabelsi, Madrid, Casa de VelĂĄzquez, 2012, et Ivan Armenteros MartĂnez, Lâesclavitud a la Barcelona del Renaixement 1479-1516. Un port mediterrani sota la influĂšncia del primer trĂ fic negrer, Barcelone / Lleida, FundaciĂł Noguera / PagĂšs Editors, 2015. 3 La route du sucre du viiie au xviiie siĂšcle, colloque international organisĂ© par lâAssociation populaire pour lâĂducation scientifique, 2000, Ă©d. Ă. Eadie, Schoelcher, en 2002. 4 Dans les actes du colloque organisĂ© Ă Schoelcher, Maurice Burac et Christian Montbrun persistent Ă croire en la relation Ă©troite entre la diffusion de la canne Ă sucre et le commerce des esclaves dans la MĂ©diterranĂ©e mĂ©diĂ©vale Maurice Burac, La canne Ă sucre la route Asie-AmĂ©rique », La route, op. cit., p. 17-31 ; Christian Montbrun, La canne Ă sucre de lâAsie au Maroc au xvie siĂšcle », La route, op. cit., p. 49-61. Dans un essai de synthĂšse du mĂȘme colloque, Ămile Eadie, au lieu de vĂ©rifier les conclusions, par ailleurs justes, de Michel Balard Les conditions de la production sucriĂšre en MĂ©diterranĂ©e orientale Ă la fin du Moyen Ăge », La route du sucre du viiie au xviiie siĂšcle, op. cit., p. 41-48., sur la quasi inexistence dâesclaves dans les sucreries mĂ©diterranĂ©ennes, sâinterroge de maniĂšre dĂ©plorable sur ce quâil qualifie de procĂ©dĂ© pour dĂ©guiser la situation historique rĂ©elle ». 5 Charles Verlinden, Les Origines de la civilisation atlantique. De la Renaissance Ă lâĂąge des LumiĂšres, NeuchĂątel, La BaconiĂšre et Paris, Albin Michel, 1967, p. 178. On trouve les mĂȘmes idĂ©es dans dâautres travaux du mĂȘme auteur, notamment sur lâemploi des esclaves dans les plantations mĂ©diterranĂ©ennes Id., Aspects de lâesclavage dans les colonies mĂ©diĂ©vales italiennes », Ăventail de lâhistoire vivante. Hommage Ă Lucien Febvre, Paris, 1953, p. 102-103 ; Id., Dal Mediterraneo allâAtlantico », Contributi per la storia economica, Prato, Istituto internazionale di storia economica F. Datini, 1973, p. 38-42 ; Id., De la colonisation mĂ©diĂ©vale italienne au Levant Ă lâexpansion ibĂ©rique en Afrique continentale et insulaire. Analyse dâun transfert Ă©conomique, technologique et culturel », Bulletin de lâinstitut historique belge de Rome, 53-54, 1983-1984, p. 104-107. 6 Sidney Mintz, Sucre blanc, misĂšre noire, le goĂ»t et le pouvoir, traduit de lâanglais par R. Ghani, Paris, Nathan, 1991, p. 49. 7 Jock H. Galloway, The sugar cane industry, an historical geography from its origin to 1914, Cambridge, Cambridge University Press, 1989, p. 190. 8 Blaise Essomba, Sucre mĂ©diterranĂ©en, sucre atlantique et le commerce du Nord europĂ©en aux xve et xvie siĂšcles, thĂšse de doctorat inĂ©dite, UniversitĂ© de Paris 1, 1981. 9 Ibid., p. 10-14, 37-38, 48, 52-53 et 63. 10 Ibid., p. 12. 11 Patrick Manning, Slavery and african life. Occidental, oriental and african slave trades, Cambridge University Press, 1990, p. 29 ; Id., Why Africans ? The rise of the slave trade to 1700 », The slavery reader, Ă©d. Gad Heuman et James Walvin, Londres-New York, 2003, p. 32 ; voit Ă©galement Brian A. Catlos, Muslim of medieval latin christendom, c. 1050-1614, Cambridge University Press, 2014, p. 265. 12 Mohamed Ouerfelli, Le sucre production, commercialisation et usages dans la MĂ©diterranĂ©e mĂ©diĂ©vale, Leyde-Boston, Brill, 2008, p. 287-292. 13 Salah Trabelsi, Lâesclavage domanial dans le paysage agraire musulman au Moyen Ăge », Esclavage et dĂ©pendances serviles histoire comparĂ©e, Ă©d., Myriam Cottias, Alessandro Stella et Bernard Vincent, Paris, LâHarmattan, 2006, p. 306-307 ; Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 22-24. 14 Faysal al-SĂąmir, Thawrat al-ZenÄ la rĂ©volte des ZenÄ, en arabe, Bagdad, Maktabat al-ManĂąr, 1971, p. 26. 15 Alexandre Popovic, La RĂ©volte des esclaves en Iraq au iiie/ixe siĂšcle, Paris, Paul Geuthner, 1976, p. 64. 16 François Renault, La Traite des noirs au Proche-Orient mĂ©diĂ©val, viie-xive siĂšcles, Paris, Paul Geuthner, 1989, p. 44. Sur la question des nouvelles cultures introduites dans le monde musulman, cf. Andrew M. Watson, Agricultural innovation in the early islamic world. The diffusion of crops and farming techniques, 700-1100, Cambridge, Cambridge University Press, 1983. 17 Faysal al-SÄmir, Thawrat al-ZenÄ, op. cit., p. 34-35. 18 Ibid., p. 30. 19 Al-TabarĂź, TĂąrĂźkh al-rusul wa-l-mulĂ»k, Beyrouth, KhayĂąt, s. d., t. III, 12, p. 1742 et 1750. Ibn al-âAthĂźr, Al-KĂąmil fĂź al-tĂąrĂźkh, Beyrouth, DĂąr SĂądir, 1982, t. vii, p. 205. 20 Faysal al-SĂąmir, Thawrat al-ZenÄ, op. cit., p. 51 ; Salah Trabelsi, Lâesclavage domanial », op. cit., p. 307. 21 Ahmad Ulabi, Thawrat al-ZenÄ wa qĂąâiduhĂą Muhammad Ibn AlĂź, Beyrouth, DĂąr al-FĂąrĂąbĂź, 1961, p. 102. 22 Ibid., p. 102-106. 23 NoĂ«l Deerr, The history of sugar, Londres, Chapman and Hall, 1950, II, p. 259. 24 Ibn Hawqal, La configuration de la terre KitĂąb sĂ»rat al-ard, trad. J. H. Kramers et G. Wiet, Paris, Maisonneuve et Larose, 1964, rĂ©impr. 2001, I, p. 108. 25 Les esclaves noirs servaient dans lâarmĂ©e fatimide depuis le rĂšgne du calife al-MahdĂź 910-934 ; ils formaient un corps et Ă©taient dĂ©signĂ©s sous le terme de Zawilites ils venaient de ZawĂźla, chef-lieu du FezzĂąn, grand marchĂ© des esclaves ; Farhat Dachraoui, Le califat fatimide au Maghreb, 296-362/909-973. Histoire politique et institutions, Tunis, STD, 1981, p. 370-371. Lorsque les Fatimides sâinstallent en Ăgypte, le corps des Soudanais prend une importance accrue et rivalise avec celui des Turcs, jusquâĂ lâarrivĂ©e de Saladin en 1169, qui dĂ©cide de sâen dĂ©barrasser ; L. Jere Bacharach, African military slaves in the medieval Middle East the case of Iraq 869-955 and Egypt 868-1171 », International Journal of Middle East Studies, 13, 1981, p. 471-495 ; AbbĂšs Zouache, ArmĂ©es et combats en Syrie 491/1098-569/1174. Analyse comparĂ©e des chroniques mĂ©diĂ©vale latines et arabes, Damas, IFPO, 2008, p. 251-254. 26 François Renault, La traite des noirs au Proche-Orient mĂ©diĂ©val, op. cit., p. 44. 27 Jean Sauvaget, Sur un papyrus arabe de la BibliothĂšque Ă©gyptienne », Annales de lâInstitut dâĂ©tudes orientales, 8, 1948, p. 29-38. 28 Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 69-70. 29 Al-MakhzĂ»mĂź, KitĂąb al-minhĂąÄ fĂź ilm kharĂąÄ Misr », Ă©d. Claude Cahen et Youssef Raghib, SupplĂ©ment aux Annales islamologiques, cahier no 8, le Caire, 1986, p. 5. 30 Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 295. 31 Nassiri Khosrau, Sefer Nameh, Ă©d. et trad. Charles Schefer, Paris, Ernest Leroux, 1881, p. 118-119. 32 Nicolas Michel, Devoirs fiscaux et droits fonciers la condition des fellahs Ă©gyptiens xiiie-xvie siĂšcles », Journal of Economic and Social History of the Orient, 43/2, 2000, p. 521-578. 33 Sur les modes dâexploitation en Syrie et surtout en Ăgypte, cf. Mounira Chapoutot-Remadi, Lâagriculture dans lâempire mamlĂ»k dâaprĂšs al-NuwayrĂź », Cahiers de Tunisie, 85-86, 1974, p. 37-43 ; Tsugitaka Sato, State and rural society in medieval Islam. Sultans, muqtas and fallahun, Leyde-New York-Cologne, Brill, 1997, p. 188-220 ; Nicolas Michel, Devoirs fiscaux », op. cit., p. 521-578. 34 Claude Cahen, LâIslam des origines au dĂ©but de lâempire ottoman, Paris, Hachette, 1995, p. 177-178 ; Id., Le rĂ©gime des impĂŽts dans le Fayyum des Ayyubides », Arabica, 3, 1956, p. 23 ; rĂ©impr. dans MakhzĂ»miyyĂąt. Ătudes sur lâhistoire Ă©conomique et financiĂšre de lâĂgypte mĂ©diĂ©vale, Leyde, Brill, 1977. 35 Al-NuwayrĂź, NihĂąyat al-âarab fĂź funĂ»n al-âadab, Le Caire, DĂąr al-Kutub, 2007, t. viii, p. 265-268. 36 Al-NuwayrĂź, NihĂąyat al-âarab fĂź funĂ»n al-âadab, Le Caire, DĂąr al-Kutub, 2002, t. xxxii, p. 262 ; Al-QalqaĆĄandĂź, Subh al-âaĆĄĂą fĂź sinĂąat al-âinĆĄĂą, Le Caire, al-Matbaa al-âAmĂźriya, 1919, t. xiv, p. 34. 37 Mohamed Ouerfelli, Organisation spatiale et rĂ©percussions de lâindustrie du sucre sur le paysage urbain FustÄt et Palerme xive-xve siĂšcle », Villes mĂ©diterranĂ©ennes au Moyen Ăge, Ălisabeth Malamut et Mohamed Ouerfelli, dir., Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, 2014, p. 197-215. 38 Ibn al-HĂąÄ, Al-Madkhal âilĂą tanmiyat al-âamĂąl bitahsĂźn al-niyĂąt, Le Caire, 1929, t. IV, p. 150-151 et 153. 39 LĂ©on lâAfricain, Description de lâAfrique, trad. de lâitalien par A. Epaulard, Paris, Maisonneuve, 1956, t. II, p. 502. 40 Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 126-127. 41 Claude Delaval Cobham, Excerpta Cypria materiels for a history of Cyprus, Cambridge, Cambridge University Press, 1908, p. 19 ; Louis de Mas Latrie, Histoire de lâĂźle de Chypre sous le rĂšgne des princes de la maison de Lusignan, Paris, Imprimerie impĂ©riale, 1852-1861, t. II, p. 212 ; Benjamin Arbel, Slave trade and slave labor in Frankish Cyprus1191-1571 », Studies in medieval and renaissance history, 14, 1993, p. 160. 42 Dominique ValĂ©rian, Les captifs et la piraterie une rĂ©ponse Ă une conjoncture dĂ©primĂ©e ? Le cas du Maghreb au xive et xve siĂšcles », Les esclaves en MĂ©diterranĂ©e, op. cit., p. 119-129. Voir Ă©galement Antonio de Almeida Mendes, Le premier Atlantique portugais entre deux MĂ©diterranĂ©e comment les Africains ont dĂ©veloppĂ© le Vieux Monde xve-xvie siĂšcles », Les esclaves en MĂ©diterranĂ©e, op. cit., p. 156. Sur lâimportance du trafic des captifs, cf. Wolfgang Kaiser, Ă©d., Le commerce des captifs. Les intermĂ©diaires dans lâĂ©change et le rachat des prisonniers en MĂ©diterranĂ©e, xve-xviiie siĂšcle, Rome, Ăcole française de Rome, 2008. 43 LĂ©once Macheras, Chronique de Chypre, trad. Emmanuel Miller et C. Sathas, Paris, Ernest Leroux, 1882, p. 81-82. 44 LĂ©once Macheras, Chronique de Chypre, op. cit., p. 109 ; Mohamed Ouerfelli, Les migrations liĂ©es aux plantations et Ă la production du sucre dans la MĂ©diterranĂ©e Ă la fin du Moyen Ăge », Migrations et diasporas mĂ©diterranĂ©ennes xe-xvie siĂšcles. Actes du colloque international de Conques, octobre 1999, rĂ©unis par Michel Balard et Alain Ducellier, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, p. 491. 45 Mohamed Ouerfelli, Les relations entre le royaume de Chypre et le sultanat mamlĂ»k au xve siĂšcle », Le Moyen Ăge, 110/2, 2004, p. 327-344. 46 Emmanuel Piloti, TraitĂ© dâEmmanuel Piloti sur le passage en Terre sainte 1420, Ă©d. Pierre-Herman Dopp, Louvain-Paris, BĂ©atrice-Nauwelaerts, 1958, p. 174-175. 47 Benjamin Arbel, Venitian Cyprus and the muslim Levant », Cyprus and the crusades. Papers given at the International Conference Cyprus and the Crusadesâ, Nicosie, 6-9 septembre, 1994, Ă©d. Nicholas Coureas et Jonathan Riley-Smith, Nicosie, 1995, p. 159. 48 LĂ©once Macheras, Chronique de Chypre, op. cit., p. 374-375. 49 Ibid., p. 360. 50 Mohamed Ouerfelli, Les relations », op. cit., p. 335-336. 51 LĂ©once Macheras, Chronique de Chypre, op. cit., p. 380 le chroniqueur qualifie le comportement des chevaliers, peut-ĂȘtre par sentiment anti-latin, dâerreur, car ces pauvres baptisĂ©s se sont enfuis pour se cacher dans les montagnes, plutĂŽt que de se rendre aux Mamelouks. 52 Ibidem. 53 Outre le maĂźtre sucrier, Macheras cite dâautres personnes comme ThĂ©otokis, le maçon du roi ou un Syrien affranchi. Le terme affranchi » et les mĂ©tiers quâils occupent montrent que ces personnes ne sont plus esclaves. 54 Louis de Mas Latrie, Histoire de lâĂźle de Chypre, op. cit., t. II, p. 458-459 ; Marie-Louise von Wartburg, Production de sucre de canne Ă Chypre un chapitre de technologie mĂ©diĂ©vale », Coloniser au Moyen Ăge, Ă©d. Michel Balard et Alain Ducellier, Paris, Armand Colin, 1995, p. 131. 55 Al-SayrafĂź, Nuzhat al-nufĂ»s wa-l-âabdĂąn fÄ« tawĂąrĂźkh al-zamĂąn, Ă©d. Hassan Habchi, Le Caire, DĂąr al-Kutub, 1973, t. III, p. 82. 56 Ibidem. 57 Margaret Newett, Ă©d., Canon Pietro Casolaâs pilgrimage to Jerusalem in the year 1494, Manchester, University Press, 1907, p. 216. 58 David Jacoby, La production du sucre en CrĂšte vĂ©nitienne lâĂ©chec dâune entreprise Ă©conomique », Rhodonia. Homage to M. I. Manoussakas, Ă©d. C. Maltezou, T. Detorakes et C. Charalampakes, Rethymno, 1994, p. 167-180 ; rĂ©impr. dans Trade, commodities and shipping in the medieval Mediterranean, Londres, Variorum Reprints, 1997 ; Mohamed Ouerfelli, Sugar production and exportation in Crete at the end of the Middle Ages 15th Century », Journal of Oriental and African Studies, 24, 2015, p. 123-133. 59 Hyppolite Noiret, Documents inĂ©dits pour servir Ă lâhistoire de la domination vĂ©nitienne en CrĂšte de 1380 Ă 1485, Paris, Thorin, 1892, p. 324-325 ; Freddy Thiriet, Regestes des dĂ©libĂ©rations du SĂ©nat de Venise concernant la Romanie, Paris-La Haye, 1958-1961, t. II, p. 251, doc. no 2100. 60 Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 136. 61 Hyppolite Noiret, Documents inĂ©dits, op. cit., p. 324-325 ; Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 136. 62 Carmelo Trasselli, Storia dello zucchero siciliano, Caltanissetta-Rome, Salvatore Sciascia, 1982 ; Henri Bresc, Un monde mĂ©diterranĂ©en, Ă©conomie et sociĂ©tĂ© en Sicile 1350-1450, Palerme-Rome, Ăcole française de Rome, 1986, p. 227-252 ; Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 229-250. 63 Les deux graphiques sont rĂ©alisĂ©s Ă partir dâune cinquantaine de contrats de recrutement, instrumentĂ©s par les notaires palermitains, au profit de plusieurs patrons de trappeti. 64 Archivio di Stato di Palermo, Notai Defunti dĂ©sormais ASP. ND., NiccolĂČ Aprea 828, 65 Charles Verlinden, Lâesclavage, t. II, op. cit., p. 231. 66 Antonino Giuffrida, La produzione dello zucchero in un opificio della piana di Carini nella seconda metĂ del sec. xv », La cultura materiale in Sicilia. Atti del primo convegno internazionale di studi antropologici siciliani, Palerme, 1980, p. 154-155, table no 1 ; rééd. dans Imprese industriali in Sicilia secc. xv-xvi, a cura di Antonino Giuffrida, Caltanissetta-Roma, Salvatore Sciasca Editore, 1996, p. 37-40. 67 ASP, ND, Giovanni Randisio, 68 Voir les graphiques sur lâĂ©volution des salaires des ouvriers pendant le xve siĂšcle ; Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 292-300. 69 Ibid., p. 294. 70 Jacqueline Guiral-Hadziiossif, La diffusion et la production de la canne Ă sucre xiiie-xvie siĂšcles », Anuario de Estudios medievales, 24, 1994, p. 238-239 ; Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 222. 71 Arxiu del Regne de ValĂšncia ARV, Reial Cancelleria RC, no 641 ProcĂšs sobre fabricaciĂł de sucre, 1433, f. 63r-158r. 72 ARV, RC, 641, f. 68r-69v. 73 Maite Framis Montoliu, La baronia de BeniarjĂł, dels March als Montcada catĂ leg documental, Simat de la Valldigna, 2003, p. 23-24. 74 AmĂ©dĂ©e PagĂšs, Ausias March et ses prĂ©dĂ©cesseurs essai sur la poĂ©sie amoureuse et philosophique en Catalogne aux xive et xve siĂšcles, Paris, HonorĂ© Champion, 1912, p. 99 ; Francisco Almela y Vives, AusĂas March y la producciĂłn azucarera valenciana », Feriario. Revista de la Feria Muestrario internacional de Valencia, 1959, p. 10 ; Jaume Josep Chiner Gimeno, AusiĂ s March i la ValĂšncia del segle xv 1400-1459, Valence, Generalitat Valenciana - Consell ValenciĂ de Cultura, 1997, p. 407-409 ; Ferran Garcia-Oliver, Ausias Marc, Valence, Publicacions de la Universitat de ValĂšncia, p. 183-191. 75 Ferran Garcia-Oliver, Les companyies del trapig », Afers, 32, 1999, p. 189-190. 76 Piotr Radzikowsky, Ă©d., Reisebeschreibung Niclas von Popplau Ritters,bĂŒrtig von Breslau, Cracovie, Trans-Krak, 1998, p. 117 ; Viajes de extranjeros por España y Portugal. Desde los tiempos mĂĄs remotos hasta comienzos del siglo xx, vol. I, Ă©d. et trad. J. GarcĂa Mercadal, Junta de Castilla y LeĂłn, 1999, p. 302 ; JosĂ© PĂ©rez Vidal, La cultura de la caña de azĂșcar en el Levante español, Madrid, CSIC, 1979, p. 18 ; Antonio LĂłpez GĂłmez EvolutiĂłn agraria de la Plana de CastellĂłn », Estudios sobre regadios valencianos, Universitat de ValĂšncia, 1990, p. 160. 77 Ferran Garcia-Oliver, Les companyies », op. cit., p. 190. 78 Mohamed Ouerfelli, Le sucre, op. cit., p. 142-148. 79 Abd al-IlĂąh BenmlĂźh, Al-riqq fĂź bilĂąd al-Maghrib wa-l-Andalus Lâesclavage au Maghreb et en al-Andalus, Beyrouth, Muâassasat al-intishĂąr al-arabĂź, 2004, p. 344-350. 80 Al-UmarĂź, MasĂąlik al-âabsĂąr fĂź mamĂąlik al-âamsĂąr, I lâAfrique moins lâĂgypte, trad. Godefroy Demombynes, Paris, Paul Geuthner, 1927, p. 176. 81 Jean-LĂ©on lâAfricain, Description de lâAfrique, op. cit., I, p. 178. 82 Bernard Rosenberger, La production de sucre au Maroc au xvie siĂšcle. Aspects techniques et sociaux », Agua, trabajo y azĂșcar. Actas del sexto seminario internacional sobre la caña de azĂșcar, Motril, 19-23 septembre 1994, Ă©d. Antonio Malpica, Grenade, DeputaciĂłn provincial de Granada, 1996, p. 176-177. 83 LâAfrique de Marmol, trad. Nicolas Perrot sieur dâAblancourt, Paris, 1667, III/ 2, p. 28-31 84 Paul Berthier, Un Ă©pisode de lâhistoire de la canne Ă sucre, les anciennes sucreries du Maroc et leurs rĂ©seaux hydrauliques, Rabat, Centre universitaire marocain de la recherche scientifique, 1966, t. I, p. 239. Pour Ă©tayer sa dĂ©marche, il sâappuie sur le papyrus Ă©gyptien publiĂ© par Jean Sauvaget et sur lâĆuvre de P. Labat ; mais les informations des deux sources sont antĂ©rieures pour la premiĂšre et postĂ©rieures pour la seconde. Elles se rĂ©fĂšrent Ă des conditions totalement diffĂ©rentes de celles du Maroc du xvie siĂšcle. 85 Bernard Rosenberger, La production », op. cit., p. 170-171. 86 LâAfrique de Marmol, op. cit., t. II, p. 29. 87 Abd al-IlĂąh BenmlĂźh, Al-Riqq fĂź bilĂąd al-Maghrib wa-l Andalus Lâesclavage au Maghreb et en al-Andalus, Beyrouth, al-IntishĂąr al-ArabĂź, 2004, p. of page References Bibliographical reference Mohamed Ouerfelli, La production du sucre en MĂ©diterranĂ©e mĂ©diĂ©vale », Rives mĂ©diterranĂ©ennes, 53 2016, 41-59. Electronic reference Mohamed Ouerfelli, La production du sucre en MĂ©diterranĂ©e mĂ©diĂ©vale », Rives mĂ©diterranĂ©ennes [Online], 53 2016, Online since 15 December 2018, connection on 28 August 2022. URL ; DOI Top of page About the author Mohamed Ouerfelli Mohamed Ouerfelli, maĂźtre de confĂ©rences en histoire mĂ©diĂ©vale Ă lâUniversitĂ© dâAix-Marseille, est spĂ©cialiste de lâhistoire des relations diplomatiques et commerciales entre monde latin et monde musulman au Moyen Ăge. Il a notamment publiĂ© Le sucre production, commercialisation et usages dans la MĂ©diterranĂ©e mĂ©diĂ©vale, Leyde-Boston, Brill, 2008 Coll. The Medieval Mediterranean, 71 ; il a coĂ©ditĂ© avec Ălise Voguet Le monde rural dans lâOccident musulman mĂ©diĂ©val, Revue des mondes musulmans et de la MĂ©diterranĂ©e, 126, 2009 ; avec Ălisabeth Malamut, Les Ă©changes en MĂ©diterranĂ©e mĂ©diĂ©vale. Marqueurs, rĂ©seaux, circulations, contacts, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, 2012 coll. Le temps de lâhistoire et Villes mĂ©diterranĂ©ennes au Moyen Ăge, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence coll. Le temps de lâhistoire, 2014. By this author Une introduction Published in Rives mĂ©diterranĂ©ennes, 53 2016 Top of page
Cest le traité de Tordesillas, qui divise le monde en deux dÚs 1494 : à l'ouest se trouve la chasse gardée des Espagnols, à l'est celle des Portugais. En 1500, le Portugais Cabral en route vers l'Inde par l'est navigue volontairement trÚs au large des cÎtes africaines, et découvre qu'une partie de l'Amérique appartient au domaine
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